Sa voix de velours, son chant sensuel en font la plus grande interprète de Puccini depuis Mirella Freni. Côté médias, son tempérament affirmé, son histoire d'amour, son mariage puis son divorce avec Roberto Alagna ont fait d'Angela Gheorghiu une vedette à part entière. Ce coffret de 7 disques propose l'intégrale de ses récitals enregistrés entre 1996 et 2011 pour EMI Classics, dont deux récitals en duo avec Roberto Alagna. (Electre)

La harpiste compose ses albums avec un raffinement rare et ce Portrait of a lady with harp nous plonge dans l'atmosphère de la cour de Christine de Suède : en 1655, elle renonce au trône et s'établit à Rome pour mener une vie extraordinaire où elle troqua son titre de Majesté contre celui de Mécènisssime, soutenant une multitude de gens de lettres, de science et, surtout, de musique. On trouvera auprès d'elle les compositeurs Alessandro Stradella, Bernardo Pasquini, Arcangelo Corelli et Alessandro Scarlatti, dont les pièces pour harpe sont présentes dans ce disque. (Electre)

Au XVIIIe siècle à Naples, le baroque est libre, créatif, virtuose et fait avancer l'art du concerto : une richesse musicale qui va envahir l'Europe. Les membres de l'ensemble La Ritirata en sont les héritiers directs. A travers cet enregistrement, Josetxu Obregon et son ensemble nous démontrent à quel point le baroque napolitain a été, surtout dans la première moitié du XVIIIe, d'une richesse et d'une créativité sans borne. Les compositeurs présents sur ce disque sont les architectes de cette richesse musicale et La Ritirata consacre à chacun un concerto : Porpora, Provenzale, Pergolesi ou Scarlatti ont tous écrit pour de nombreux instruments et enseignaient tous dans les conservatoires de la Chapelle Royale de Naples pour faire circuler leur savoir et la recherche d'une virtuosité dont on repousse sans cesse les limites. (Electre)

La soprano espagnole Nuria Rial et le flûtiste virtuose suisse Maurice Steger (tous deux récompensés d'Echo Klassik Awards) s'associent au Kammerorchester Basel pour un album fascinant d'airs baroques et de concertos inspirés du chant des oiseaux. Leur premier album ensemble révèle à quel point la soprano se confond avec le son de la flûte. Dans leur recherche, ils ont découvert des bijoux éblouissants, certains bien connus, d'autres non enregistrés que nous découvrons. Cet album offre aux auditeurs un voyage passionnant dans le monde de la poésie et de la musique baroque du début du XVIIIe siècle, un monde rempli de variété musicale et de virtuosité. (Electre)

Pour cet enregistrement, Scherzi Musicali explore l'univers passionnant des cantates arcadiennes d'Alessandro Scarlatti : inédites pour la plupart, les six cantates retenues ici subliment les affects de nymphes et bergers éloignés de leur être cher. Tant les airs que les récits sont de toute beauté, variés et hauts en couleur : leur sens théâtral abouti de ces cantates a inspiré, tant à la soprano Deborah Cachet et au baryton Nicolas Achten qu'à l'écrin instrumental foisonnant qui les enveloppe, une réalisation passionnée et captivante, où règnent poésie, rhétorique, ornementation inventive et opulence sonore. (Electre)

Le label rassemble dans sa collection Cypressentiel, trois albums incontournables de la musique vocale italienne, de la Renaissance au début du XVIIIe siècle, trois collectors épuisés depuis leur parution en 2005, 2006 et 2007 : Frottole, Recitar cantando et Il settecento napolitano. Plus de dix ans plus tard, loin d'avoir pris une ride, ils sont toujours plébiscités, emblématiques du travail hautement exigeant d'Accordone, fondé par Marco Beasley et Guido Morini en 1984, tous deux passionnés par l'approche musicologique de l'interprétation à cette époque. (Electre)

L'Ensemble Barocco di Napoli et l'Ensemble Abchordis présentent, sous la direction de Tommaso Rossi, des oeuvres du XVIIIe siècle pour instruments à vent composées par Francesco Papa, Aniello Santangelo, Francesco Ricupero, Domenico Sarri et Cherubino Coreno. L'album comprend non seulement des oeuvres célèbres comme la sonate en fa majeur de l'italien Alessandro Scarlatti, mais aussi des oeuvres méconnues du grand public telles que des oeuvres de Nicola Fiorenza et Ferdinando Lizio. Cet album, issu de la rencontre entre Tommaso Rossi, à la flûte à bec et à la flûte traversière, et Giovanni Battista Graziadio, au basson, apporte une contribution majeure dans ce domaine musical. (Electre)

Avant de devenir l'un des compositeurs baroques les plus célèbres d'Angleterre, Georg Friedrich Händel (1685-1759) avait déjà rencontré le succès en Italie dès ses vingt ans. Pendant son séjour de trois ans dans la péninsule, Händel fut invité à Rome en 1707 pour composer la musique de la fête annuelle de l'Ordre des Carmélites dans leur église, Santa Maria di Monte Santo. Deutsche Harmonia Mundi a décidé d'enregistrer dans cette même église ces compositions faites pour ce grand événement annuel. On y retrouve non seulement le célèbre Dixit Dominus (HWV 232) composé dans ce magnifique lieu le 16 juillet 1707, mais aussi Haec est Regina virginum et Te decus virgineum (HWV 235 et 243). L'album dévoile également des oeuvres sacrées rarement enregistrées écrites par d'autres compositeurs du XVIIe et XVIIIe siècles tels que Pasquini, Colonna, Bononcini et Scarlatti, ainsi que des chants grégoriens qui furent probablement interprétés pendant cette grande fête. Cet album invite l'auditeur à faire l'expérience d'une musique sacrée spécialement écrite pour les vêpres telles qu'elles étaient interprétées dans une église romaine à l'époque. Il juxtapose avec grande intelligence des chants calmes à des oeuvres instrumentales de grande envergure et de virtuosité. (Electre)

Naples était réputée à travers l'Europe au 17ème siècle pour la variété de la musique interprétée pendant l'année liturgique. Noël était célébré avec une splendeur particulière. Sur ce disque, l'ensemble Odyssée sous la direction d'Andrea Friggi, nous présente des Nocturnes et Pastorales composés par Gaetano Veneziano (1656-1716) pour le service liturgique de Noël. A l'approche du 18ème siècle, Veneziano était un des plus importants compositeurs Napolitains de musique sacrée. A ses débuts en 1698, il fut membre de la Chapelle Royale. Il en pris la direction en succédant à Alessandro Scarlatti en 1704. La musique des pièces de Noël enregistrées ici est d'une grande richesse inventive et présente une sonorité particulièrement inventive.

Nathalie Stutzmann est une des artistes les plus polyvalentes de notre temps, partageant sa carrière entre sa voix rare et profonde de contralto et, depuis 2009, une belle carrière de chef d'orchestre. ? la tête de son ensemble baroque Orfeo 55, elle interprète sur cet album les airs du recueil Arie Antiche, bien connu des chanteurs. ? la manière des érudits du XIXe siècle qui découvrirent et éditèrent cette collection d'oeuvres du passé, Nathalie Stutzmann et ses merveilleux musiciens présentent pour la première fois ces oeuvres dans leur orchestration d'origine. Ils jettent ainsi un éclairage passionnant et énergique sur ces airs de Händel, Caccini, Porpora et d'autres maîtres baroques... (Electre)

La plus grande partie de la musique de Veneziano qui nous est parvenue est sacrée : elle est préservée dans la bibliothèque privée de l'Oratoire de la congrégation de Saint-Philippe Néri à Naples, à laquelle il avait légué sa bibliothèque personnelle. Il se peut qu'il ait composé plus de musique profane, désormais perdue. Il y a cependant plusieurs raisons pour lesquelles il semble avoir principalement écrit de la musique sacrée. L'institution musicale la plus prestigieuse de la ville était la Chapelle Royale, dont Scarlatti dirigeait l'orchestre depuis son arrivée en 1683. Le prestige de la Chapelle Royale était tel qu'un musicien qui y était engagé devenait instantanément une vedette recherchée par toutes les formations musicales de la ville. De nombreuses églises demandaient ainsi aux musiciens de la Chapelle Royale de jouer à l'occasion de leurs fêtes, procurant un complément à leurs salaires déjà généreux. Veneziano, qui avait le titre d'organiste invité de la Chapelle Royale depuis 1678, en devint finalement le maestro di cappella quand Scarlatti démissionna en 1704, et conserva ce titre jusqu'à sa mort en 1716.