La correspondance strindbergienne est présentée selon un ordre géographique. En effet, Strindberg a mené une existence nomade à travers l'Europe, changeant sans cesse de pays, de ville et de domicile. Ces lettres permettent de suivre les petits et grands événements de sa vie et offrent un précieux complément et commentaire de son oeuvre littéraire.

Deux amis d'enfance se retrouvent après une longue séparation. Le narrateur est resté au village, n'a pas fait d'études, habite chez sa mère et gagne mal sa vie en jouant de la guitare dans les bals du samedi soir. L'autre, Knut, est parti en ville, s'est marié, a deux filles et est professeur de musique. Pendant trois jours d'été, un drame va se nouer entre le narrateur, Knut et sa femme.

Librement adaptée de Danse de mort d'August Strindberg, cette pièce, dénuée de tout sentimentalisme, transforme le drame suédois, mettant en scène une crise bourgeoise, en une comédie grinçante. ©Electre 2016

Il est bien vrai qu'au moment où la mécanique s'arrête... il ne reste de chacun de nous qu'une brouettée d'engrais pour la plate-bande du jardin, mais aussi longtemps qu'elle tient, il s'agit de ruer et de frapper, des pieds et des mains, jusqu'à en crever. Voilà ma philosophie. (notice de la quatrième de couv.) Le combat à mort de deux époux, dont l'un ne peut conserver l'intégralité de son moi qu'en anéantissant l'autre... (Livres hebdo : livres du mois, 1, 2002)

30 récits et nouvelles sur le mariage, la vie conjugale, l'amour et ses désillusions, les fortunes et les infortunes des couples.

Dans ce drame, l'auteur a voulu imiter la forme incohérente et en apparence logique du rêve. Tout se fait, tout est possible et vraisemblable. Cette traduction a été créée en mars 2006 à la Maison de la culture de Grenoble.

Un ensemble chronologique permettant de suivre l'histoire de Strindberg. C'est un énorme roman écrit suivant des points de vue différents et avec des techniques différentes, à travers la plus grande partie de sa vie.

Une fois installé dans une petite ville de province grâce à Askanius le restaurateur, Libotz, l'étranger, fait le bien et résiste au mal, car la vertu est son destin. Mais Libotz le bouc émissaire ne parvient pas à sauver Askanius du désastre déclenché par le procureur Tjärne, pas plus qu'il ne se fait accepter dans la ville.

L'histoire d'un jeune homme pauvre, natif d'une petite ville côtière, qui monte à Stockholm pour apprendre la musique. Ce récit naturaliste composé en 1888, préfigure l'écriture symboliste de Strindberg après Inferno.

Un enfant solitaire vit sur une île de l'archipel de Stockholm habitée par la misère et rêve de traverser le détroit vers une île paradisiaque, lieu de villégiature. Il y parvient et s'y fait accepter comme garçon de course puis serveur, à force d'abnégation. Mais l'image féerique qu'il se fait de ce monde idyllique se fissure lorsqu'il est accusé à tort de transgressions qu'il n'a pas commises.

Un ensemble chronologique permettant de suivre l'histoire de Strindberg. C'est un énorme roman écrit suivant des points de vue différents et avec des techniques différentes, à travers la plus grande partie de sa vie.

Ces trois nouvelles sont tirées du recueil Destinées et aventures : une satire politique, une nouvelle historique et une aventure amoureuse autobiographique.

«Tout ce que je touche me fait mal, et, enragé des supplices que je veux attribuer à des puissances inconnues qui me persécutent et entravent mes efforts depuis tant d'années, j'évite les hommes, néglige les réunions, décommande les invitations, et éloigne les amis. Il se fait autour de moi du silence et de la solitude : c'est le calme du désert, solennel, horrible, où par bravade je provoque l'inconnu, luttant corps à corps, âme à âme. J'ai prouvé la présence du carbone dans le soufre ; je vais y déceler l'hydrogène et l'oxygène, car il faut qu'ils y soient. Mes appareils ne suffisent plus, l'argent me manque, mes mains sont noires et sanglantes, noires comme la misère, sanglantes comme mon c?ur. [...] Je me sens sublime, flottant sur la surface de quelque mer : j'ai levé l'ancre et je n'ai nulle voilure.»

Les rapports de classe, l'opposition des sexes et la contradiction des désirs sont quelques-unes des composantes de ce drame psychologique qui met en scène Julie, l'aristocrate, et Jean, le domestique de son père. ©Electre 2024