De septembre 1917 à avril 1918, l'écrivain séjourne chez sa soeur Ottla à Zürau, dans la campagne de Bohême. Sa tuberculose, déclarée un mois auparavant, lui apporte comme un soulagement et une sorte de pensée amoureuse de la mort. Au cours de cette période, il compose une séquence de 103 aphorismes autour de thèmes tels que le corps et l'esprit, le courage et la fuite ou la création.

Le journal de J. Goebbels souligne les contradictions du nazisme, amalgame invraisemblable de racisme, de nationalisme et de conscience sociale. Ce livre est une leçon d'histoire pour le présent et témoigne de l'ascension d'un criminel, emblématique de la montée du nazisme, un homme complexe et banal qui aspire à la mort tout en s'apitoyant sur son sort.