Une famille norvégienne fuit le pays occupé pendant l'hiver 1944-1945, les activités de résistance du père rendant la vie trop périlleuse. Elle gagne la Suède à travers la montagne par une température de -30°, avec un équipement très rudimentaire.

Benjamin, le fils de Dina, est revenu pour exercer sa profession de médecin dans la ferme familiale isolée au nord de la Norvège. Il a emmené sa fille, qui explore le monde fermé qui l'environne. L'auteur mène de front le récit de Benjamin et la vision de Karna, une enfant éveillée qui tente de démêler la confusion des sentiments qui l'entourent. Sur fond de drame social au début du XXe siècle.

Dans un minuscule village de pêcheurs en Norvège, Tora, petite rousse née des amours de sa mère avec un soldat allemand pendant l'Occupation, découvre les brutalités et les failles du monde adulte qui l'entoure.

Suite et fin d'un diptyque - mais pas de la saga de Dina qui se poursuivra dans L'Héritage de Kama -, ce volume nous entraîne derrière Benjamin parti du domaine familial pour faire ses études de médecine à Copenhague. A son retour, le souvenir de sa mère Dina, toujours en fuite, le taraude. Au-delà de la fresque historique, parfaitement réussie, qui dépeint les pays nordiques de la fin du XIXe, l'auteur témoigne une fois encore de son talent pour dépeindre la " pénombre des âmes " emportées par l'amour.

Figé dans un linceul de glace, à l'extrême pointe de la Norvège, le Norland est un pays de fin du monde. Là-bas, se déchaîne une furie, Dina, que la mort suit comme une ombre. Enfant, elle tue sa mère. Maudite par son entourage, abandonnée à elle-même, elle grandit, sauvage et, surtout, libre.

Une famille norvégienne, dont un petit garçon de 5 ans, se voit contrainte de quitter la Norvège occupée, pendant l'hiver 44-45. Les activités de résistance du père rendent la situation de la famille toute entière trop périlleuse. Ils décident donc de fuir et de gagner la Suède. Le chemin à suivre est semé d'embûches, traverse la montagne, par une température de -30° et la famille est bien mal équipée. Mais c'est là le seul chemin. Une famille presque comme les autres au début de la guerre. Une famille meurtrie comme beaucoup d'autres à la fin de la guerre. (Bibliotéca magazine)