Quatorze contes issus de pays d'Europe ou de régions de France évoquent les lutins. Qu'on les nomme elfes, farfadets, gnomes, korrigans, ou encore trolls, nains, sylphes, windsors ou goguelins, qu'ils habitent les forêts, les cours d'eau, les plages ou les océans, ils ont tous en commun leur petite taille, leur vivacité, leur impertinence et, souvent aussi, leurs pouvoirs magiques.

Sept nouvelles, dont celle de Nguyen Quang Thieu, dessinant la vie de tous les jours dans le nord du Vietnam moderne. Une intensité de sentiments, de vie dans ces nouvelles marquées par des cicatrices toujours brûlantes des années de guerre. ©Electre 2024

Hugo, 13 ans, a un frère aîné handicapé mental, Sasha, qu'il adore et dont il s'occupe beaucoup. Mais quand la famille déménage, c'est le choc. Sasha, désorienté, a du mal à s'adapter à son nouvel environnement, à son nouvel éducateur, et est de plus en plus difficile. Excédé, Hugo cache à ses nouveaux copains ce frère de 15 ans, amateur de gâteaux et de Buzz l'éclair dont il a honte. Jusqu'au jour où Sasha fugue...

Le médecin, l'un des pionniers de la fécondation in vitro, retrace l'histoire des connaissances et des pratiques médicales ainsi que des croyances individuelles et collectives concernant la procréation humaine.

L'anthropologue donne des conseils pour créer un univers habitable dans un environnement hostile, notamment sur la construction d'abris, l'allumage d'un feu ou la recherche de nourriture. Il présente également des techniques ancestrales utilisées par les Inuits, les tribus d'Amazonie ou les Bushmen d'Afrique pour survivre lorsque les ressources viennent à manquer. ©Electre 2023

A partir de 9 ans. Sujet : Antonin, Ben et Guillaume sont trois frères qui aiment jouer ensemble. Un soir, alors que leur père rapporte un cadeau, Guillaume reste tranquille et ne veut pas jouer. Il a très mal à la jambe. Il finit par être hospitalisé à cause de cette douleur. De jour en jour son séjour se prolonge, pour durer presqu'un mois. Antonin qui aime son frère souffre de cette absence et de celle de ses parents. Il est inquiet et ne comprend pas ce qui se passe. Commentaire : Le thème de cette histoire est intéressant et pourrait sans doute aider des enfants vivants des événements similaires, mais la façon de le traiter reste assez superficielle et ne fait qu'effleurer les sentiments d'Antonin. L'auteur a fait raconter son histoire au jeune garçon dans un style qui ressemble à celui du "Petit Nicolas ", mais de façon simpliste. En revanche, ce petit roman a vraiment l'avantage de montrer une famille, grands-parents, parents et enfants qui s'aiment et s'épaulent quand un de ses membres va mal. (Lire jeunesse.com)

L'espoir est une arme. La survie est une victoire. En mai 1940, environ 300 000 soldats britanniques et français se retrouvent encerclés par les troupes allemandes dans la poche de Dunkerque. L'Opération Dynamo, ordonnée par Winston Churchill après avoir qualifié le blocus de « désastre militaire colossal », fut mis en place pour évacuer le Corps expéditionnaire britannique (CEB) vers l'Angleterre. Cette manœuvre très périlleuse fut couronnée de succès et empêcha 200 000 ennemis de percer la poche de résistance de Dunkerque et de décimer l'armée anglaise.L'auteur :    Auteur et présentateur pour la BBC, Joshua Levine vit à Londres. 

C'est l'histoire d'une fillette très menue et tellement discrète que personne ne prête attention à elle, jusqu'au jour où, ayant disparu, on se rend compte qu'elle occupe une grande place dans la famille.

Quand Flaubert meurt, le 8 mai 1880, on ne connaît pas son visage. C'est une exception dans un siècle où la figure de l'artiste s'est multipliée par la gravure et par la photographie. L'absence d'image résulte de la volonté expresse de l'auteur : il a refusé avec constance de livrer sa tête au public. Cette opposition au portrait se double d'un refus de l'illustration. « Jamais, moi vivant, on ne m'illustrera. » « Toute illustration en général m'exaspère – à plus forte raison quand il s'agit de mes œuvres : – et de mon vivant, on n'en fera pas – dixi. C'est comme pour mon portrait. » Troisième refus : révéler ou laisser révéler les détails de son existence. « Je pense au contraire », écrit-il en 1859, « que l'Écrivain ne doit laisser de lui que ses œuvres. Sa vie importe peu. Arrière la guenille ! » Sans visage pour ses contemporains, l'artiste doit donc être aussi sans biographie. Flaubert est le premier à théoriser et à mettre en pratique la disparition de l'auteur dans le texte, sous le nom d'« impersonnalité ». Ces trois refus, du portrait, de l'illustration et de l'empreinte biographique, découlent d'un même principe : l'œuvre seule, la Littérature comme absolu. Il ne facilite pas la tâche de son biographe ni de son iconographe, cet écrivain entré en résistance contre l'imagerie et l'imaginaire de son siècle. Pourtant, le « photophobe » a posé devant plusieurs objectifs, l'iconoclaste a utilisé des images pour sa documentation, le réfractaire à la curiosité biographique a disséminé un discours sur soi dans quelque quatre mille cinq cents lettres, et il a conservé pieusement tous ses manuscrits.

Cet essai s'interroge sur la signification de l'expression : sortir du cadre. Ce cadre, constitué de structures rigides et de stéréotypes qui invitent la pensée à la routine et à la paresse, est confortable et utile. Pour s'échapper, le prisonnier des idées banales doit alors alterner rigueur d'un raisonnement structuré et imagination. ©Electre 2017