Né à Bruxelles le 7 janvier 1858, Iwan Gilkin, originaire d'un milieu catholique aisé et cultivé, fait à Louvain des études de droit qui contrecarrent ses aspirations profondes à la poésie. Il s'y lie d'amitié avec Verhaeren, Giraud, Van Arenbergh et Max Waller, participant aux réunions de la Société littéraire présidée par Léon de Monge. Il fait partie des membres fondateurs de La Jeune Belgique. Ses premiers vers, d'une sentimentalité toute superficielle, selon ses dires, paraissent dans des revues estudiantines. Quelques poèmes en prose, Les Primeroses (1887), seront publiés dans La Jeune Belgique. De retour à Bruxelles, après de brillantes études, il s'inscrit au barreau et, comme Verhaeren et Van Arenbergh, devient stagiaire chez Edmond Picard. Il entre aussi dans le journalisme, collaborant au Journal de Bruxelles, auquel il fournit des articles de critique littéraire et musicale, ne négligeant pas pour autant le domaine politique. Parallèlement, il continue à se consacrer à la carrière des lettres, restant fidèle à La Jeune Belgique durant ses seize années d'existence (il en assumera la direction en 1893, puis de 1895 à 1897) et réunissant, pour Le Parnasse de la Jeune Belgique, un choix de poèmes de ses confrères... Notice biographique disponible sur le site internet de l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique : http://www.arllfb.be/composition/membres/gilkin.html

Edition critique de l'oeuvre poétique de E. Verhaeren, fondée sur les manuscrits de l'auteur.

Dominique Rolin est l'auteure de romans, de recueils de nouvelles et d'essais. La singularité de cette oeuvre méritait une approche de fond, capable de décrypter les principaux textes de l'ensemble.

Ce troisième tome de l'édition scientifique des oeuvres du dramaturge belge rassemble cinq pièces, écrites entre 1986 et 1994, qui poursuivent une démarche de dénonciation des conditions sociales et d'espérance humaine. ©Electre 2017

Edition critique de l'oeuvre poétique de E. Verhaeren, fondée sur les manuscrits de l'auteur. Deux recueils contrastés (1883 et 1886) estampillés par les stéréotypes de l'identité belge façonnés par les Romantiques (picturalité, truculence et mysticisme) concrétisent l'édification d'un art poétique cohérent au moment où Verhaeven entame son oeuvre de critique d'art.

Peintre, dessinateur et graveur, Masereel s'est rendu célèbre dans l'Europe de l'entre-deux-guerres avec ses romans en images relatant des histoires sans paroles. La biographie de cet artiste belge du XXe siècle, fondée sur des documents inédits (correspondance, journaux intimes) et illustrée de reproductions d'oeuvres, est aussi le tableau de la vie artistique de l'époque.

L'édition scientifique des oeuvres du dramaturge belge né en 1934. Ses textes théâtraux, ses articles et ses essais sont rassemblés et accompagnés d'un appareil de notes établi en concertation avec l'auteur. Le premier volume réunit les pièces écrites du début des années 1960 au milieu des années 1970.

Ce recueil rassemble des poèmes épars publiés dans différentes revues évoquant la Première Guerre mondiale et notamment l'invasion de la Belgique le 4 août 1914 par l'armée allemande. ©Electre 2017

Un recueil de 46 poèmes en prose écrits entre 1886 et 1895. A la croisée de l'esthétique naturaliste et du symbolisme, ils expriment avec mélancolie les meurtrissures de la modernité, de la misère et de la finitude humaine. ©Electre 2016

Un recueil des poèmes, articles, récits ou encore contes rédigés par l'écrivain et poète belge durant la Première Guerre mondiale. ©Electre 2018

Ce volume rassemble deux recueils majeurs de l'orée du XXe siècle qui témoignent d'une foi panthéiste en l'avenir où l'homme aurait définitivement pris en main son destin. ©Electre 2017

Ce septième volume de la Correspondance de Michel de Ghelderode couvre la période 1950-1953. Deuxième, et principale, des trois phases de la " ghelderodite " parisienne, elle " éclata " en juillet au Concours des Jeunes Compagnies, quand Fastes d'Enfer et Mademoiselle Jaïre y remportèrent respectivement le Grand Prix et la troisième place. Elle atteignit son premier point culminant en octobre, lors du houleux scandale provoqué au Théâtre Marigny par la reprise de la pièce couronnée. Les lettres de cette période permettent de cerner la portée exacte de cette " ghelderodite aiguë " : six pièces différentes représentées à Paris en 1947-1949, douze en 1950-1953. On y mesure également son importance pour l'histoire du théâtre puisqu'elle joue un rôle de transition en préparant le public au " nouveau théâtre " d'Ionesco et de Beckett. Ces lettres permettent également de suivre au jour le jour l'état d'esprit dans lequel le dramaturge a vécu sa " brusque ascension ". S'il déplore que son asthme ne lui permette pas d'aller goûter sa " revanche " à Paris, il espère que la Belgique, réparant le mal qu'elle lui a fait à l'époque de la répression, lui apportera enfin la " sécurité morale et matérielle " dont il a besoin pour achever son œuvre. Le ministre de l'Education nationale lui refuse toutefois le poste de conservateur du musée Wiertz et l'Académie lui préfère le poète Edmond Vandercammen. Ghelderode ne retombe cependant pas dans ses récriminations paranoïdes de l'époque couverte par le volume VI. Après avoir réussi à reprendre la plume - pour la première fois depuis 1943 - et à rédiger Marie la Misérable, il est tout heureux lorsqu'à la fin de 1953, le jeune Théâtre de Poche de Bruxelles monte sa pièce Pantagleize qui inaugure ainsi une espèce de " ghelderodite " bruxelloise. Des Notes particulièrement abondantes, rassemblées pour la première fois dans un volume à part entière, complètent...

Tente de rendre compte de toutes les facettes de l'oeuvre de J. Meuris dans le paysage culturel belge, une oeuvre construite aux frontières de l'art, de la critique et de la poésie pendant l'après-guerre.

Un recueil d'articles critiques sur divers écrivains tels que Verhaeren, Ponge, Michaux, Paulhan...

L'auteur dresse un état des lieux de la mort dans la société contemporaine, à la croisée de l'hypertechnicité médicale, du voyeurisme des médias, de la revendication du droit de mourir dans la dignité, du refus contemporain de la souffrance. Une réflexion sur la crise de la mort dans le monde et la civilisation modernes. Cette édition est augmentée de trois nouveaux textes. ©Electre 2023