Essai consacré au film Les vampires réalisé par L. Feuillade en 1915-1916. Les différentes scènes sont analysées comme des fantasmes et des fragments de rêve dans lesquels Irma Vep, incarnée par Musidora, lutte pour son indépendance. Indifférente à toute morale, à tout préjugé, à toute religion, elle mène sa propre guérilla sans jamais être battue ou vaincue.

Le western de S. Peckinpah est resté dans la mémoire des cinéphiles pour sa violence. En partant d'une approche nietzschéenne, l'auteur propose un essai fondé sur le rire et l'ivresse, ainsi que sur l'optimisme tragique.

Sorti en 1952, ce film du réalisateur suédois Ingmar Bergman, est étudié dans son rapport créateur-créature-spectateur. Bergman y filme, non seulement le scénario de Monika, mais aussi et surtout le roman de sa création.

Dans cet essai consacré à un film représentatif de la série B d'épouvante, l'auteur montre comment par sa mise en scène le réalisateur a su transformer de maigres moyens en matière poétique et instaurer le trouble et l'incertitude. Manques, retards, hésitations, déplacements, actions suspendues créent un climat propre à évoquer une cérémonie vaudou pour peu à peu s'effacer devant la réalité.

Dans cet essai consacré à un film représentatif de l'oeuvre du photographe et cinéaste néerlandais, l'auteur montre la profondeur, la justesse et la vigueur d'un travail repoussant les limites entre documentaire et fiction, reportage et journal intime. Il illustre à partir de la genèse du film, l'importance du travail de la forme et l'obsession photographique chez Keuken.

Ce film de A. Tarkovski évoque son enfance pourtant il ne ressemble pas à un traditionnel film de souvenirs. Cette analyse le perçoit comme une oeuvre dramatique, brûlante, hérétique et érotique.

Analyse de l'un des premiers films de J. Epstein comme oeuvre caractéristique de la grande école française des années 1920. Resté dans l'histoire du cinéma par sa séquence de la fête foraine, le film déploie néanmoins d'autres mouvements et figures. L'étude montre que le flou, la surimpression, les déformations sont autant de manifestations d'une matière-cinéma plastique et visuelle.

Analyse de ce long-métrage sorti en 2007 mettant en scène Alex, jeune skateur, dans un récit en spirale fondé sur la répétition et la résonnance. L'ouvrage montre comment ce film reprend l'ensemble des thématiques de l'oeuvre du cinéaste. ©Electre 2016

Une monographie sur le troisième des sept films de Sternberg avec Marlene Dietrich, tourné en 1931. L'auteur livre une analyse de ce récit d'espionnage romanesque et moral et l'inscrit dans un cinéma fondé sur le simulacre caractéristique du réalisateur. ©Electre 2018

Une analyse du film du réalisateur américain. Cosmo Vitelli, patron d'une boîte de strip-tease à Los Angeles, est forcé de tuer un bookmaker chinois pour rembourser ses dettes de jeux. ©Electre 2017

Travis Bickle, ancien marine du Vietnam devenu chauffeur de taxi de nuit, tente de se libérer de ses démons. Dans la célèbre scène du miroir, il dégaine son arme et menace son propre reflet. Cet essai élucide les enjeux esthétiques de cette scène, réfléchit à sa généalogie renouvelée et estime ses conséquences à l'échelle du film. ©Electre 2017

Une analyse de ce film qui met en scène la vie intérieure de Lancelot et l'amour interdit. Cinq symboles sont étudiés : la couleur, le cheval, le bruit, le sang et l'amour. ©Electre 2017

Analyse de cette comédie sortie en 1964 mettant en scène les aventures de l'Inspecteur Jacques Clouseau et de la Panthère rose. Le film souligne l'impuissance et les paradoxes du travail du policier à maintenir l'ordre dans la société contemporaine. ©Electre 2016

H. Aubron décrit les aventures de Rita et Betty pour ce qu'elles sont : des images qui selon lui, se croyaient déliées de toute contrainte matérielle et découvrent brutalement qu'elles bourgeonnent sur un cadavre.

Monographie consacrée au film Le rebelle, avec G. Cooper, sorti en 1948. Le héros, un architecte qui dynamite ses propres HLM parce que ses commanditaires ont défiguré son projet, est analysé comme une évocation du statut de cinéaste. L. Moullet propose son analyse de l'oeuvre et met en évidence sa richesse et son caractère novateur.

Analyse de l'unique film réalisé par l'écrivain français, qui situe son action durant la guerre d'Espagne où des aviateurs républicains se préparent au bombardement d'un camp franquiste. ©Electre 2020

Une analyse de Journal intime, Lion d'or à la Mostra de Venise en 1962, qui met en scène une vie privée de tout sans perspective d'évolution ou d'enrichissement, explorant la déchirure entre angoisse et sérénité, exode et séjour, vide et plénitude. ©Electre 2020

La Région centrale dure un peu plus de trois heures, alors que son sujet est on ne peut plus minimal : un paysage, plutôt aride, un désert en fait, toujours filmé depuis le même endroit, " central ". On y voit surtout de la rocaille, des petits cailloux mais aussi de gros rochers, quelques brins d'herbe et, au loin, des montagnes et un lac. Le tout dans des dégradés très subtils de brun, de vert éteint et de gris, contrebalancés par le bleu du ciel et l'éclat du soleil. Et c'est tout ? Oui c'est tout. Unité de lieu, unité d'action et unité de temps : le film commence un jour et s'achève aux aurores du lendemain.

Il était une fois en Amérique est le dernier film de Sergio Leone. Il en avait déjà eu l'idée et l'envie avant de tourner Il était une fois dans l'Ouest. Pour autant, ce n'est pas un testament. Ce serait plutôt l'amorce d'une nouvelle période créative que la mort brutale du cinéaste a interrompue. Nous sommes loin de ses westerns aux dramaturgies abstraites, ralenties, ricanantes, jubilatoires mais tellement distanciées. Leone abandonne le soleil aveuglant pour bâtir un conte de brume et de cruauté, où pour la première fois il explore toutes les contradictions des sentiments humains. Le rêve d'Amérique cristallise le fantasme et la désillusion, l'enfance et la trahison, la passion et la perte, la puissance et la médiocrité, le temps de se souvenir et le temps d'oublier.

Cette analyse du dernier film et de son héros, Bruce Leee xplique son omniprésence.