G. Brochard, critique littéraire, évoque les liens entretenus par des écrivains de diverses nationalités avec le thè et la manière dont ils ont influencé leurs oeuvres : Marcel Proust, Louise de Vilmorin, Pablo Neruda, James Joyce, George Perec, etc.

Entretiens mettant en avant le lien intime et complexe qu'entretient la poésie avec le réel et la vie.

Ces pensées et réflexions sont l'oeuvre d'un homme préoccupé par les évènements politiques, sociaux et artistiques de son temps, à l'opposé de l'image du poète maudit. Elles sont extraites de l'oeuvre en prose et de la correspondance de l'écrivain.

Les faits et gestes quotidiens de Napoléon décrits de 1811 à sa mort, par un de ses plus fidèles valets, qui a suivi l'Empereur de la Russie à l'île de Sainte-Hélène, en passant par l'île d'Elbe ou Fontainebleau.

Dans cette conférence prononcée entre 2009 et 2011, P. Quignard explore l'absence, ce qui n'est pas représenté, à travers l'analyse de plusieurs oeuvres antiques.

Une correspondance incomplète, des clichés clandestins, un journal codé, voilà les premières cartes du jeu de patience que va mener Élisabeth Bathori, une historienne de la photographie, et qui l'emmènera bien plus loin qu'elle ne le pensait. "L'Odeur de la forêt" est une traversée de la perte, à la recherche des histoires de disparus, avalés par la guerre – la Première puis la Seconde Guerre mondiale –, le temps et le silence. Mais ce roman ample, prolifique, multiple, célèbre aussi et surtout la force inattendue de l'amour et de la mémoire, lorsqu'il s'agit d'éclairer le devenir de leurs traces : celles qui éclairent, mais aussi dévorent les vivants.

L'auteur livre les notes prises au cours de son périple en Inde entrepris en 2007 après une longue absence de ce pays, qui a subi des changements liés à la mondialisation. Ce journal détaillé, de Calcutta à Bombay via Chandernagor et Bénarès, capte tous les mystères de l'Inde profonde en balayant tous les préjugés.

Qu'est-ce que le plaisir ? A quoi servent le travail, l'argent, le pouvoir, le jeu ? Faut-il se montrer original ? Que représentent culture et religion dans nos sociétés ? Sur les questions essentielles, Franco Ferrucci bouscule les idées reçues. Il le fait de façon ludique, inattendue, tirant ses exemples du quotidien - match de football, combat d'une araîgnée et d'un papillon, film policier, etc. Se tournant vers l'adolescence - l'âge des vraies questions-, il échafaude quelques réponses au questionnement de tout être humain : comment trouver le bonheur ?

A. Vialatte recompose un bestiaire en donnant à chaque animal, du pou au lion, des caractéristiques étonnantes.

A la mort de sa mère, une jeune lycéenne de Bordeaux se réfugie dans un mutisme autistique et confie à son journal ce qui l'empêche de vivre et de communiquer. Son père tente de renouer le dialogue.

Une dénonciation des mille travers, obsessions, prudences, outrecuidances, mufleries ordinaires auxquels nous cédons lorsque nous sommes hors de chez nous. Pour nous éviter de céder à cette manie, le tourisme, qui, périodiquement, fait de nous un ignorant qui va son chemin.

Cahier de notes du réalisateur de ce film sorti en 1969, les dialogues et les poèmes écrits lors du tournage. Le mythe antique figure le choc de deux mondes. Médée, grande prêtresse d'une religion de la nature, se heurte à la rationalité cynique d'un Jason revenu de toutes les croyances, comme le sacré en Italie face à l'industrialisation des années 1960. Avec un entretien avec Maria Callas.

En 1929, Albert Londres inaugure cette enquête internationale. Au terme d'un périple qui, de Londres à Prague, en passant par les ghettos de Varsovie et de Transylvanie, le conduit jusqu'en Palestine, il rapporte 27 articles qui forment la matière de ce recueil. Dix-huit ans avant la création de l'Etat hébreu, Albert Londres s'y montrait optimiste quant au destin des Juifs de Palestine.

Reprenant cette affirmation d'Henry Miller, D. Falkner tente de la vérifier au cours d'un long voyage dans l'Amérique profonde, qui le mène de la région des Grands Lacs jusqu'aux confins du Montana. De cette errance initiatique, il rend compte de ses rencontres avec des automobilistes, des serveuses, des vieux solitaires et brosse le portrait d'une Amérique multiple saisie dans son immensité.