Les meilleurs historiens retracent ici le temps long de l'Algérie : les violences de la conquête et du régime colonial, les huit ans d'une guerre qui déchira tous les camps, mais aussi les drames qui ont suivi l'indépendance de 1962. Raccommoder les mémoires implique de regarder en face cette histoire partagée.

Ce numéro des Collections de L'Histoire replonge dans la longue histoire des Turcs et de leurs empires. Celle-ci commence au Ve siècle en Mongolie. Nomades des steppes, les premiers Turcs étaient de redoutables guerriers. Convertis à l'islam au Moyen Age ils dominent le Proche-Orient avant de migrer vers l’Ouest. Pendant 600 ans, les Ottomans constituent alors un empire immense à cheval sur trois continents. Après la Première Guerre mondiale, défait et humilié, il laisse la place à un État-nation : la Turquie.

Pendant trois cents ans, entre le VIIIe et le XIe siècle, ces pirates scandinaves ont fait trembler l’Europe. Pourquoi ont-ils quitté leur pays ? Les causes sont encore discutées. Parmi elles peut-être, les conséquences d’éruptions volcaniques survenues au VIe siècle. Commerçants et excellents navigateurs, les vikings ont aussi mis en contact le Nord avec les mondes franc, arabe et byzantin puis fondé des principautés à Kiev comme en Normandie. Explorateurs, ils ont atteint le Groenland et l’Amérique. Il est temps de rendre leur histoire à ces hommes et femmes du Nord qui ont sillonné les mers et les fleuves de l’Europe et parfois bien au-delà.

"Fascisme" : le mot, galvaudé, a fini par désigner toutes sortes de régimes. Mais quelle est la nature de ce mouvement né en Italie il y a tout juste 100 ans ? Que doit-il à la personnalité de son chef, Mussolini ? Pourquoi a-t-il tellement séduit ? Les historiens s'accordent, aujourd'hui, pour en faire le premier totalitarisme.

C'est en Mésopotamie, dont le territoire correspond à ceux de l'Irak et d'une partie de la Syrie actuels, que s'inventèrent la ville, l'écriture, les mythes et les dieux. Dès le IVè millénaire avant notre ère, deux populations, l'une d'origine inconnue, les Sumériens, l'autre apparentée à la famille des Sémites, les Akkadiens, y ont créés ensemble la plus ancienne civilisation identifiable, qui a dominé le Proche-Orient et rayonné ensuite à travers le monde méditerranéen.

Il y a 60 ans, le traité de l’Élysée scellait l’amitié franco-allemande. Pourtant, l’entente du « couple » n’a jamais coulé de source. Déclarés « ennemis héréditaires », les États voisins ont en effet un passé ponctué d’affrontements, depuis la guerre de Trente Ans (1618-1648). L’anniversaire se double d’une commémoration : celle de l’occupation de la Ruhr par l’armée française il y a cent ans, en 1923. Les soldats français devaient, dans cette région frontalière, saisir le charbon allemand, qui devait servir de paiement aux réparations de guerre. L’hyperinflation qui s’en suivit traumatisa la population allemande. Aujourd’hui, l’inflation et la guerre sont de retour sur le continent. Les désaccords sont patents. Mais la France et l’Allemagne continuent de faire front commun.

Trois ans après l’assaut sur le Capitole, Donald Trump brigue à nouveau la présidence. Deux populations s’opposent, faisant rejouer les pires fractures de l’histoire du pays. Remonter à l’origine de cette république, à la fin du XVIIIe siècle, permet de mieux comprendre les forces et les faiblesses d’une démocratie qui, depuis deux cent cinquante ans, a surmonté de nombreuses crises, dont la guerre de Sécession fut sûrement la plus brutale.