Quelle vie psychique trouve-t-on au-delà du principe de la haine ? Pour répondre à cette interrogation l'auteur s'est penché sur le cas de la Fondation Lebensborn, cette entreprise eugénique nazie qui s'est livrée à l'élevage de dizaines de milliers de nourrissons séparés de leur mère et a donné lieu sans haine particulière à l'enlèvement de centaines de milliers d'enfants pour les germaniser.

Cette étude sur l'identification cherche à comprendre comment être unique alors que la volonté d'être comme tout le monde domine. A partir du Paradoxe sur le comédien de Diderot, le psychanalyste souligne ce besoin de regarder l'autre et met en scène alter et ego dans un essai au ton humoristique.

Après une expérience de 25 ans dans un institut de cancérologie de Villejuif, D. Oppenheim explique la double présence de l'enfant malade et de son thérapeute psychanalyste dans la lutte contre le cancer, notamment grâce aux dessins du jeune patient.

En 1972, le président Georges Pompidou gracie Paul Touvier et dit à cette occasion : Le moment n'est-il pas venu d'oublier ces temps où les Français ne s'aimaient pas ? La décision du souverain mise sur une chose impossible : que le pays efface d'un seul coup une période complexe et douloureuse de son histoire, Occupation, déportation et Résistance incluses. L'auteur analyse les paradoxes de l'amnistie confondue avec l'amnésie. Il en rappelle les formes équivalentes au cours des siècles : Louis XVIII reve-nant au pouvoir avec pour mot d'ordre union et oubli ou le ministre de la Guerre pendant l'affaire Dreyfus ordonnant à l'armée d'oublier ce qui vient de se passer. Le souverain des temps troublés pense chasser le trouble endécrétant l'oubli auquel il donne ainsi une valeur spécifique.Jean-Michel Rey convoque les penseurs de l'oubli - notamment Micheletet Péguy, Freud et Faulkner - et inscrit son analyse au coeur de nos temps troublés.

Fruit d'une recherche qui mêle la psychanalyse et la critique sociale, cette étude interroge l'actuel malaise dans la culture contemporaine. F. Richard s'appuie sur l'essai de Freud Le malaise dans la culture, édité en 1929.

Sur le thème général de l'impuissance, l'auteur tente d'apporter un éclairage sur ce qui peut placer un individu en situation de peur, d'échec ou de perte. Cet essai est au carrefour entre la philosophie, la littérature et la psychanalyse.

Au moyen de récits où différentes situations se succèdent dans un ordre discret mais précis, M. Gribinski illustre le sentiment souvent exprimé chez le psychanalyste mais aussi ressenti dans dautres situations de la vie : celui de ne pas vraiment avoir sa place, de nêtre "à sa place" nulle part, dêtre toujours plus ou moins à côté de soi, soit déplacé.

Care correspond à une réflexion sur la place du souci pour autrui. Cet ouvrage s'attaque aux théories du care, en provenance des Etats-Unis, ainsi qu'à l'éthique et à la politique qui en dérivent. La confusion entre le social et le politique, le brouillage des limites public privé, la tentative de remplacer une morale rationnelle par un sentimentalisme particulier y sont incriminés. Electre 2015