Réflexions sur l'identité profonde de l'esprit, sur la façon dont s'y reflète l'essence du principe originaire et sur ses liens avec le corps physique. La relation entre esprit pensant et esprit universel est également examinée. ©Electre 2018

Une réflexion sur le concept de beauté et son histoire au cours des siècles. L'auteur argue qu'il a disparu depuis le XXe siècle et explique ce phénomène, présent dans les domaines de l'art, de la nature, de la ville et du corps humain, par la perte du sacré et l'éclosion d'un sentiment de puissance destructeur. ©Electre 2019

Une étude de L'Odyssée d'Homère et plus particulièrement du personnage d'Ulysse qui, selon l'auteur, n'est pas un héros mais un mortel qui souffre, endure, se plaint, pleure et ment. L'auteur analyse notamment la présence des dieux dans l'oeuvre, le rapport d'Ulysse à la mort ou encore ses épreuves. ©Electre 2020

Partant d'une réflexion sur les épreuves qui conduisent à l'exil : guerre économique, chômage de masse, exclusion, dette, guerres, dictatures ou génocides, le philosophe pense ce phénomène comme une catégorie politique universelle et signifiante pour le monde moderne. Il esquisse une politique de la condition humaine, de la vulnérabilité, de l'être ensemble et de l'être au monde. ©Electre 2017

Une présentation de la philosophie de l'art selon Wittgenstein : délibérément provocatrice, elle concerne une élite d'amateurs avertis, de mélomanes et de professionnels. Il faut selon selon lui dissiper les fausses évidences et démystifier le jugement de goût. Comprendre l'art signifie entendre un thème musical comme une marche ou une valse, conception issue d'une philosophie des aspects. ©Electre 2016

Recueil d'études sur l'influence des volumes de l'Histoire de la sexualité consacrés par Foucault à l'Antiquité grecque et romaine, depuis leur parution, sur les travaux des chercheurs en sciences humaines, sociales et politiques portant sur l'Antiquité et la sexualité. ©Electre 2016

Historien de la philosophie et helléniste, Jean-Joël Duhot aborde la question de Jésus dans une histoire globale, avec les outils du philosophe, de l’historien et du philologue. Les textes parlent si on sait les contextualiser et leur poser les bonnes questions. Cette approche décloisonnée, qui rejette les barrières habituelles séparant le sacré du profane, et le théologique du rationnel, et qui abolit les digues de protection que la laïcité accorde au religieux, fait apparaître un Jésus radicalement différent. Un rabbi qui pense à travers les grilles de la théologie judéo-hellénistique, largement tributaire d’un stoïcisme intégré par les Pharisiens, et que ceux qui le suivent sont incapables de comprendre. Acteur d’une protestation réagissant aux scandales qui entachent le Temple, il se trouve pris dans un insoluble conflit socio-politique, et provoque malgré lui un mouvement qu’il ne peut arrêter qu’en s’offrant à la mort. Après deux millénaires de malentendus, une évidence s’impose : il est faux de dire que les juifs ont tué Jésus.

Dans la philosophie occidentale moderne, l'animal désigne l'être privé des attributs censés caractériser l'humain (l'âme, la raison...). Les approches phénoménologiques s'opposant au mécanisme et au vitalisme ont interprété le comportement animal comme la manifestation de la vie en lui. Elles ont vu dans la liberté et l'inquiétude, du fait du mouvement spontané une preuve de son existence propre.

En plus de l'histoire du pragmatisme que William James, frère de l'écrivain Henry, a beaucoup contribué à vulgariser, l'auteur étudie les dimensions multiples d'un parcours qui a également fait de lui le fondateur américain de la psychologie scientifique puis le défenseur d'un empirisme radical qui inspira des auteurs aussi divers que B. Russell, A.N. Whitehead ou G. Deleuze. ©Electre 2020

Des réflexions sur l'évolution rapide et irréversible des sociétés, profondément modifiées par le numérique. L'auteur se fonde sur la pensée du philosophe B. Stiegler pour développer une posture critique face à la numérisation de la société et ses effets disruptifs. ©Electre 2024

ndré Hirt enseigne la philosophie en khâgne au Lycée Claude Fauriel de Saint-Etienne.

Tout a été dit sur Duras, hormis son rapport à la philosophie. Présentée comme l'écrivaine du désir, du plaisir physique et de la jouissance du soi, l'auteure d'Hiroshima mon amour est aussi perçue comme celle qui a su saisir la douleur des autres. Mais on a ignoré, de fait, les références à Diderot ou à Rousseau. Paradoxalement, Duras qui se méfie des intellectuels, en appelle souvent à la sagesse des anciens pour s'interroger sur les métamorphoses du temps et de la matière. Comprendre pourquoi l'amour se défait, puis ensuite inscrire l'histoire de la passion qui n'est plus, telle est bien pourtant la trame des romans de Duras. La créatrice de LoI.V.Stein qui a si bien décrit la dépossession de son personnage au moment de la perte de l'amour ne pouvait qu'être séduite par les pensées de Pascal et de Kierkegaard lorsqu'elles s'emparent de la description du ravissement de l'homme par Dieu. N'être plus soi-même parce que l'on est envahi par un tout autre que soi, ne plus s'appartenir pour s'approcher de l'autre ou du grand Autre constituent des moments charnières chez la romancière comme chez les philosophes. Sans le vouloir et sans le savoir, Duras serait-elle devenue, malgré elle et à son insu, une philosophe ?

Partant de l'idée que la philosophie est encore dominée et commandée par la théologie et la religion, l'auteur livre une relecture des philosophes de la modernité, de Nietzsche à Derrida en passant par Freud et Heidegger, afin de comprendre comment ils ont résisté au pouvoir théologique religieux et ainsi inventer une autre pensée de la vie. ©Electre 2023