Réflexions sur le recours à la réalité virtuelle dans le journalisme. Les reportages immersifs provoqueraient plus d'émotions et d'empathie que le journalisme traditionnel. Pourtant, l'auteure souligne que le journalisme, quelle que soit sa forme, est déjà une volonté de s'immerger dans une réalité. Elle interroge alors la dimension révolutionnaire de ces nouvelles pratiques. ©Electre 2018

Une réflexion sur les dispositifs de lutte contre la désinformation. Cet essai aborde la crise de la démocratie qui sous-tend le développement des fake news, notamment sur les réseaux sociaux, et appelle à un combat qui garantisse les libertés d'expression et d'opinion. ©Electre 2019

Etude consacrée à la diffusion publicitaire de l'image de la femme et à ses effets sur la société dans les domaines commercial, moral, culturel et éthique. Elle permet d'aborder la problématique des médias de masse dans le changement social, ainsi que leur responsabilité dans la transformation du spectaculaire en imaginaire et dans l'évolution de l'esthétique de l'érotique et de la sexualité.

Une analyse du journal satirique examinant sa spécificité dans l'espace public, les caractéristiques de son écriture et sa justification au regard de la déontologie médiatique. ©Electre 2016

Une analyse sur la manière dont les journalistes utilisent le web participatif. L'auteure décrit l'impact des réseaux sociaux et des sources numériques sur le journalisme, le bouleversement du circuit de l'information et de la production éditoriale, la mutation du métier et les enjeux déontologiques posés par Internet. Electre 2015

Depuis les années 1960, en Occident, les enfants semblent avoir acquis d'importants pouvoirs sur les adultes et la société, image inversée de leur immémoriale condamnation au silence et à l'obéissance. Leurs droits ont d'ailleurs été entérinés par la Convention de New York, texte de 1989, discutable et discuté, destiné à éradiquer les abus dont les jeunes sont victimes, notamment dans le monde du travail. En effet, si les enfants des classes populaires ont toujours été impliqués, par nécessité, dans l'économie des sociétés traditionnelles, la Révolution industrielle et l'importance alors donnée au profit capitaliste ont conduit les employeurs à les exploiter de manière impitoyable pour doper la production, situation qui perdure dans le monde, ici et là.

L'usage courant de l'intelligence artificielle (IA) en médiation n'est pas une simple probabilité futuriste, mais un phénomène déjà manifeste. Dans ce champ de la médiation (familiale, pénale, d'entreprise), les technologies intelligentes recouvrent un large spectre de modalités dont les applications concernent les médiateurs, les médiés et plus amplement l'espace des échanges qui ne peut plus être limité à la seule configuration physique de la rencontre. L'avènement des technologies réinterroge les modélisations académiques relatives à la configuration triangulaire de la médiation représentée par un tiers et deux médiés. Cette configuration apparaît en partie caduque du fait même de la présence d'un quatrième acteur qui est le médium. Ce médium revêt de multiples formes allant de la vidéoconférence à l'usage d'assistants digitaux interactifs fondés sur l'IA.

En 2021, près d'un Français sur trois a déjà utilisé une application de rencontre et les « bébés Tinder » sont légion. Pourtant, malgré leur succès fulgurant, ces plateformes numériques sont encore largement stigmatisées. Comment expliquer ce phénomène ? Existe-t-il réellement des différences profondes entre une relation née sur une application ou dans la vie « réelle » ? In fine, qu'est-ce que les applications de rencontre ont modifié dans notre rapport à l'amour ? Cet ouvrage s'attèle à répondre à ces différentes questions en étudiant la façon dont les Français utilisent ces applications et la perception qu'ils en ont. En s'appuyant sur une approche scientifique et sur les témoignages de nombreux utilisateurs, ce livre balaye les différents a priori concernant les applications de rencontre.

Cet ouvrage propose de comprendre ce qui se joue dans la communication politique. Celle-ci doit laisser place à l'expression des conflits et des désaccords, ce qui permet de renégocier le pacte civil. Dans cette perspective, force est de constater que la démocratie est avant tout un espace délibératif « polémique » nourri de toutes les formes de contestation. Elle doit donc se penser comme la mise en scène d'une certaine conflictualité. La communication politique est alors le moyen pour les citoyens de la mettre en scène et par là de conférer à leurs relations une certaine stabilité.Ce qui se construit ici, au travers de la délibération publique et de la dispute, c'est bien une pluralité nouvelle qui peut transformer les acteurs-citoyens et leurs façons d'être ensemble. Moins qu'une menace, la délibération publique même et surtout conflictuelle constitue une opportunité, pour la société, d'accéder à la liberté.

Fondé sur un travail de terrain et sur un vécu d'immigré, la réflexion de l'auteur porte sur les réalités démographiques et les conditions sociales des immigrés congolais en Belgique. Il étend ensuite son propos à la question du vivre ensemble interculturel en Europe.

« Un esprit sain dans un corps sain » : l'adage n'a jamais été autant martelé. Entre coups marketing et pression sociale, la quête du bienêtre physique envahit nos quotidiens, et les réseaux sociaux regorgent de nouveaux mentors : les « influenceurs et influenceuses ». Besoin de reconnaissance, volonté d'acceptation et recherche de public : une course à l'épanouissement se joue sur les réseaux. En encourageant un idéal corporel inaccessible, Instagram exerce une pression à se montrer attrayant, et joue un rôle préjudiciable pour des générations déjà en proie à une concurrentielle quête de perfection. Pourtant, aisément caricaturés, les réseaux sociaux sont aussi un porte-voix, un nouveau moyen d'expression saisi par des personnalités et des anonymes pour s'élever contre la tyrannie des critères de beauté. Qui sont ces influenceurs et influenceuses, personnalités-clés aux effets ambivalents, et de quelle manière influent-ils sur leur audience ?