Écrivain, journaliste et homme de télévision, André Bercoff est l'auteur d'une quarantaine de romans, essais et pamphlets, notamment sous le pseudonyme de Caton. Il a publié aux éditions First en 2012, Qui choisir ?, et en 2013, Moi, Président...

«En Hemingway, Fitzgerald voyait l'homme idéal qu'il ne serait jamais : courageux, stoïque, maître de lui-même et de son destin. En Fitzgerald, Hemingway aimait la vulnérabilité et le charme que son moi idéal l'obligeait à mépriser. Tous les ingrédients étaient donc réunis pour écrire une histoire captivante : la quête semée d'humiliations d'un écrivain pour gagner d'un auteur au cœur de pierre.»

Retrace les cinq siècles d'histoire du monde punique et de sa capitale Carthage et présente la culture de cette grande puissance économique, politique et militaire de la Méditerranée antique.

Biographie du philosophe du IVe siècle av. J.-C. (Livres hebdo : livres du mois, 2, 1999)

Des représentants de divers courants politiques, philosophiques et religieux variés formulent leur opinion sur ce que devrait être le bon usage de la laïcité, et dénoncent les partisans de la laïcité de combat, fer de lance d'un prosélytisme anti-religieux et plus particulièrement anti-musulman.

La Conjuration : Par le récit de cette crise qui ébranla Rome en 63 av. J.-C., Salluste favorable à César et hostile à Cicéron, a voulu étudier les causes de l'effondrement de la République romaine, qui résident pour lui dans la corruption des moeurs de la noblesse. La Guerre de Jugartha : Même thème à une autre époque, mais traité à travers la guerre menée par les Romains contre le Roi numide de 111 à 105 av. J.-C.

Qu'adviendrait-il des hommes si, un jour, les femmes s'emparaient du pouvoir ? Les Athéniens du Ve sicèle n'hésitaient pas à répondre : la mort.C'est ce fantasme, ce cauchemar qu'Aristophane met en scène dans cette pièce de théâtre. (Livres hebdo : livres du mois, 1, 2003)

Le sociologue évoque sa passion pour les livres dont la disparition, d'après lui programmée, occupe une place importante dans ses réflexions. Cette histoire personnelle du livre est aussi un plaidoyer pour faire retrouver aux jeunes le plaisir de la lecture.

1981 : Alice, six ans, fille d'une junkie anglaise de bonne famille, est enlevée en plein jour dans une ruelle du souk du Caire. 1998 : Saad Hanafi, milliardaire cairote issu de la pègre, demande au détective privé Makana de retrouver la star de son équipe de foot, Adil Romario, qui s'est volatilisé sans raison apparente. Makana, exilé politique soudanais qui vit chichement sur une awana, genre de péniche pittoresque et déglinguée, est un curieux choix : à part ses bonnes relations avec un commissaire local et un journaliste engagé, on ne peut pas dire qu'il soit bien introduit en ville... Son enquête le mène des bistrots crapoteux et des rues empoussiérées de la capitale aux résidences somptueuses des nantis du régime, puis il croise la route de la mère d'Alice, qui sera sauvagement assassinée alors qu'elle persistait à rechercher son enfant perdue. Quel peut-être le lien entre les deux disparitions, à plus de quinze ans d'intervalle ? Les écailles d'or introduit un nouveau héros sur la planète polar : Makana, ancien inspecteur de la police soudanaise. Cabossé et attachant, il est digne de ses illustres prédécesseurs Wallander, Montalbano et Brunetti.

Ramsgate. Portes de l'Europe, de l'espoir, ou cul-de-sac. Attente, lieux incertains, temps suspendu. Ombres errantes, tapies ou menaçantes, ou au contraire apaisées au terme entrevu du chemin. L'infini à portée de main et pourtant l'absence de liberté, la privation, le confinement, la suspicion. Un peu de soleil parfois, à travers les nuages ou les grillages. De ce sujet d'actualité, Luc Baba et Valérie Adams-B ont tiré un carnet de notes et d'images d'une rare intensité, à égale distance d'une plume et d'un regard engagés, attentifs aux décalages infimes, aux dérives intimes, aux détails apparemment insignifiants, mais aussi à la beauté inquiète ou rayonnante et à la poignance des choses, des traces, des objets, des reflets.

Recueil de poèmes où le conteur et écrivain reprend ses thèmes de prédilection : l'enfance, la nature, l'amour, le temps, la mort, etc.

Un athénien arrive en Crète pour se rendre au sanctuaire de Zeus et dialogue avec deux crétois Clinias et Lacédémonien Mégille. Il engage l'entretien sur la constitution des lois et des intentions du législateur. Il n'hésitera pas à faire lui-même le procès de la politique athénienne.

Portrait du système éducatif belge que l'auteur décrit comme inégalitaire. Il propose des solutions qui permettraient aux parents de ne plus vouloir changer d'école pour en tirer le meilleur parti pour leurs propres enfants au détriment des autres, mais de changer l'Ecole.

Sur le ton de l'humour, l'auteur retrace l'histoire de la langue latine et de son influence à travers l'Europe et le monde entier, depuis la fondation de Rome jusqu'à aujourd'hui. Des extraits de textes en latin, traduits et commentés complètent le propos.

Arcanie personnalise le mythe féminin, l'idéal de l'être aimé. Composée de 366 pièces de vers, autant que l'année peut compter de jours, l'oeuvre révèle les différentes phases des états d'âme amoureux. L'auteur, chanteur vedette, travaille depuis treize ans à cet ouvrage de toute beauté.

Jacques Perret (1906-1992) – philologue latin, professeur à la Faculté des lettres de Paris dans les années 1948-1971. Il fut agrégé de grammaire, docteur ès lettres et théologien. Jacques Perret inventa le terme "ordinateur", qui voulait dire, selon ses intentions, "Dieu mettant de l'ordre dans le monde"[1].

Le livre III du De finibus est un des plus élégants exposés de philosophie stoïcienne. Elle n'y est pas toute, évidemment. C'est Caton, le sage mort à Utique, qui est censé parler. Parler en stoïcien exige une réflexion sur le style, le style de la philosphie en général, et de la philosophie stoïcienne en particulier. On touche là au grand problème de Cicéron, qui est de donner la philosophie à Rome, en la faisant passer du grec au latin. Et ce que montre Caton, c'est comment le sage est à la fois né pour un épanouissement et révélé par une rupture qui le fait d'une essence spécifique. De la grâce d'être sage... (notice de la quatrième de couv.)

Le 4 juillet 1936, dans un club très fermé au bord d'un lac des Adirondacks, le docteur Coole convie l'artiste peintre Jordan Groves qui fait la connaissance de Vanessa Cole, fille adoptive du docteur. Mais dans la nuit qui suit la rencontre, le docteur décède et laisse sa veuve Evelyn dans un sombre et périlleux tête-à-tête avec Vanessa. Un thriller psychologique entre folie, violence et crime.