Une jeune femme, en stage d'enseignement dans une île au large de la Corée, raconte l'histoire de son premier amour, un de ses élèves, âgé de 13 ans. Elle évoque la sensualité, l'impermanence des êtres, la beauté sauvage de la nature et le long cheminement vers la transcendance des âmes.

Dans la perspective de construire l'anarchie dans les actes, M. Onfray se propose de sortir l'anarchisme d'un contexte daté et de lui ôter ses accents bellicistes, misogynes, pour mieux conserver son esprit libérateur. Ouvrage issu d'une conférence donnée au Théâtre du Rond-Point avec l'Université populaire de Caen.

Le thème du mensonge est abordé à travers la fable et le phantasme, qui ont en commun de ne relever ni du vrai ni du faux mais plutôt du simulacre. Les mensonges sont proches du mythe par cette incapacité à être des énoncés vrais comme tels, non plus que des erreurs ou des tromperies. Extrait d'un séminaire EHESS 1994-1995.

De son vivant Paul de Man n'a publié que deux livres "Blindness and insight" (1971) et "Allegories of reading" (1979), considéré unanimement et à juste titre comme son oeuvre fondamentale. On voit en effet s'y rassembler les grands motifs d'une interprétation originale de la philosophie, du langage, de la littérature, de la rhétorique et de la politique. Cette interprétation s'avance à travers des lectures toujours singulières et inventives. Elle noue en une sorte d'idiome théorique inédit des traditions qui restent souvent intraduisibles l'une à l'autre : une déconstruction dont le style paraît plutôt lié à la philosophie continentale, une critique de la tradition des formalismes et du "New Critiscism", une pragmatique et une théorie du "speech act" performatif déplacée, refondue puis mise en oeuvre dans l'approche de textes littéraires, philosophiques ou politiques, une réélaboration savante et audacieuse de la rhétorique traditionnelle. La critique de l'idéologie esthétique et organiciste, l'articulation d'une pensée du politique sur une théorie de la littérature, l'analyse des paradoxes de la promesse ou d'une cetaine illisibilité du lisible, tout cela paraît faire de ce livre une des provocations les plus saisissantes de ce temps.

Les dix essais qui composent ce volume tentent d'élaborer l'interprétation du tragique grec, la fonction de l'oeuvre d'art, l'institution universitaire... une seule et même problématique : celle de l'achèvement schellingien de l'idéalisme allemand comme système absolu de la subjectivité.

Cet essai critique propose une anatomie de la crise de la presse écrite à l'heure où l'ensemble du système médiatique est bouleversé par les impacts de la révolution numérique et du développement des réseaux sociaux. Il défend la spécificité et l'utilité du reportage qui, grâce aux ressources rhétoriques du journalisme narratif, propose une vision complète et contrastée des faits.

En 1984, J.-L. Nancy projette une étude sur les positions politiques controversées de M. Blanchot dans les années 1930. Afin de préparer ce travail, il contacte ce dernier par courrier, et quelques échanges épistolaires s'ensuivent. M. Blanchot décide finalement d'écrire une sorte de déclaration préliminaire à un entretien futur autour de son passé politique.

Le requiem est une forme indissociable de la liturgie religieuse chrétienne. M. Onfray conserve la structure de cet exercice musical pour rédiger un texte qui, fidèle à la forme classique, propose une messe des morts athée. Retrouvant le sens du cosmos, il place la mort dans le grand cycle naturel de la transformation et non de la disparition.