Le premier texte évoque l'attitude du genre humain face à sa propre évolution, à partir de l'arrivée dans un monastère, en 1450, de l'imprimerie et de l'arme à feu. Le second met en scène une femme et sa domestique, dans un espace vide, après une révolution ou une guerre.

Pour sauver sa ville assiégée par l'armée assyrienne, Judith se rend dans le camp ennemi, séduit le général Holopherne et lui tranche la tête pendant son sommeil, provoquant au petit matin la déroute de l'armée. La seconde pièce, dans laquelle les personnages de Barker s'affranchissent d'un créateur qui les étouffe, est librement inspirée de Tchekhov.

Deux histoires qui se déroulent dans un monde à la frontière du réel et de l'imaginaire. Dans la première pièce, un père se fait mordre par un serpent et devient minuscule. Il essaie de grandir grâce à une cure de lecture intensive. Dans la deuxième histoire, un jeune garçon part rejoindre sa mère infirmière à l'hôpital. Il y rencontre la mort en train de faire son office. (Electre)

Un ensemble de réflexions, en forme de manifeste, et de propositions concrètes, sur la nécessité de renforcer l'éducation artistique et culturelle à l'école. ­Electre 2014

Dans cet ouvrage l'auteur montre la diversité du théâtre contemporain, étudie le contenu thématique, l'écriture, la dramaturgie de chaque oeuvre, propose des pistes de travail pour les enseignants...

Le personnage théâtral est souvent l'objet d'un malentendu ; des distorsions considérables existent aujourd'hui entre l'idée classique qu'on se fait de lui et la réalité de ses écritures. Cet essai, centré sur les textes contemporains et leurs innovations dramaturgiques spécifiques, s'attache à éclairer les évolutions de cette figure. Il s'adresse ainsi à tous les amateurs de littérature dramatique. Que ce soit au lecteur solitaire, pris au plaisir du texte théâtral, au lecteur potentiel de la représentation, le spectateur, ou aux lecteurs particuliers que sont l'acteur et le metteur en scène, cet ouvrage propose une approche renouvelée de l'être théâtral. Recourant à des analyses qui témoignent des nombreux statuts alternatifs du personnage, Jean-Pierre Ryngaert et Julie Sermon se mettent à l'écoute de ce que son écriture peut encore avoir à nous dire. Il démontre notamment que le théâtre n'en a pas fini de donner à voir, à lire et à entendre l'humain.

Ces trois pièces interrogent les rêves et les utopies d'une enfance.

"John a disparu" : Une mère et sa fille se déchirent tendrement après la mort récente du père dans les cendres du World Trade Center, un certain 11 Septembre. C'est l'heure des bilans. Il a confié à chacune un secret. Pourront-elles le partager ?. Dans un climat de lutte antiterroriste, deux agents de "Sécurité" d'un aéroport américain se transforment en assassins par ignorance et par bêtise. Avec le monologue de "Cat lady", vieille femme énigmatique, l'auteur fait une nouvelle incursion dans le conte fantastique. Il nous livre enfin une fable tout à la fois triste et optimiste sur l'amour dans "Une fille pour le gros". (Quatrième de couv.)

"Le courage de ma mère", telle est la vision de ce fils qui raconte l'insupportable voyage de sa mère, un aller-retour miraculeux vers Auschwitz. Récit dialogué, porté par une écriture rare, entre le rire et les larmes, entre l'humour et la souffrance. Entre "Weisman et Copperface", il s'agit d'une rencontre dans le désert américain. Le premier, un Juif égaré avec sa fille handicapée ; le second, un Indien sur son mulet qui cherche à rejoindre les chasses éternelles. De leur confrontation naîtra une lutte existentielle pour déterminer celui de leurs deux peuples qui a le plus souffert... Une fable ludique sous forme de western burlesque. (notice de la quatrième de couv.)

Luttant contre le monopole du clergé en introduisant, pour la première fois dans l'histoire de son peuple, la notion de dieu unique et de prophète divin, Akhenaton a boulversé son époque. Sa confrontation avec Moïse, avec Tiyi, sa mère gardienne des traditions, avec Néfertiti, son épouse aimante, voilà quelques-uns des temps forts de cette quête, ponctuée par les couplets divinatoires du musicien aveugle. Plus qu'une pièce historique, il s'agit d'un poème dramatique ; poème dialogué en forme de méditation ; poème mystique où se mêlent des personnages historiques, mythologiques ou d'aujoud'hui.

Ce livre s'attache à suivre la trajectoire de ceux qui travaillent au Théâtre du Soleil depuis plusieurs années mais aussi de ceux qui parti- cipent ou ont participé à son édification et dont la présence et la collaboration alimentent toutes les créations de la Compagnie. (Livres Hebdo)

D'ordinaire, les dimanches en famille sont joyeux, faits de siestes réparatrices ou de promenades vivifiantes. D'ordinaire, frères et soeurs sont réunis pour des jeux interminables pendant que les adultes bavardent autour du café. Mais lorsque les parents ne parviennent plus à retirer leur fille des mains d'amis, sortes de nounous provisoires devenues quasi-geôliers trop zélés, tout se dérègle. La tension est palpable. La valise n'est plus le symbole des vacances, mais celui du dimanche de trop où l'on n'a pas su récupérer la petite. L'écriture sensible de Denise Bonal s'accorde merveilleusement à ce tableau impressionniste, tout en pointillés. Dans cette pièce à trois, l'auteure propose un huis clos tendre queles silences de sa langue habillent parfaitement. Ces dimanches laissent les personnages dans un désarroi provisoire et immergent lecteur et spectateur dans un plaisir rare. (Quatrième de couv.)

Choix de textes courts, fragment, monologues, dialogues. Texte créé en avril 2002 au Théâtre de l'Union à Limoges.(Electre)

Jojo est un solo boy urbain. Deux fées, Anita et sa vieille mère Jillette, surgissent. Anita confie sa mémé à Jojo. Maix celle-ci disparaît. Jojo part à sa recherche, traverse la forêt et fait des rencontres étonnantes pour la retrouver. Il sera alors temps pour elle de mourir et pour lui de grandir

La première pièce met en scène l'ingénieur Troik, auteur de malversations, qui demande à sa femme de devenir la maîtresse de son créancier. La seconde dépeint, en 1933, l'adhésion de Karlanner, un étudiant en médecine, aux idées et méthodes du parti nazi.

L'auteure explore le quotidien de trois personnages qui dévoilent leurs paradoxes, leurs doutes, leurs angoisses mais aussi leur côté attachant en dépit des artifices et des faux-semblants. (Electre)