Réfugiée dans une chambre d'hôtel, une femme d'une cinquantaine d'années se remémore son enfance dans un camp de harkis du Gard. Jusqu'au milieu des années 1970, des soldats d'origine algérienne ralliés à la France durant la Guerre d'Algérie vécurent avec leur famille dans des camps militaires à l'écart des villages et de la vie normale.

Un album sans texte mettant en scène un esquimau qui dérive sur un morceau de banquise.

Ce week-end à la campagne, Charlie s'ennuie à mourir ! Comment va-t-il réussir à dépenser les 20 euros qu'il a en poche, sans galerie marchande à l'horizon ? Heureusement, il rencontre dans les champs un fermier super sympa roulant en tracteur-fusée convertible, qui lui propose des choses hallucinantes et pas du tout chères ! Une poule à cape noire aux très nombreuses fonctions, une vache fluo et flottante, des grains porte-bonheur pour devenir une star du monde entier. Ca va être la fête aux euros ! (Quatrième de couverture)

Quand un drôle de truc arrive dans votre paysage, forcément ça attire les curieux et ça bave. Mais quand on est un peu " peurnouillard " ou " peto chassamère " ça ne coûte pas grand chose d'inviter un petit mensonge sur ce drôle de truc !

L'arrosoir dit "Bonsoir-bonsoir" à tous les légumes qu'il arrose tour à tour, le ciel bleu pâle s'assombrissant à mesure que le soir tombe. Les légumes, joliment représentés sur la double page, répondent "Merci-merci". A l'extrême-droite, deux petits escargots réclament "Et nous ! et nous !" et changent de posture à chaque page singeant la manière dont chaque légume est planté en terre. A la dernière page, ils sont rentrés dans leur coquille : il fait nuit. L'arrosoir, lui, a disparu car il n'avait plus d'eau ! Il semble ne pas se passer grand chose dans cette promenade nocture au pays des légumes et pourtant un clin d'oeil, un sourire, sont au rendez-vous de chaque double-page. Les "Bonsoir, bonsoir" qui rythment la tombée de la nuit invitent progressivement à glisser vers le sommeil, comme les deux petits escargots turbulents qui finissent par se coucher dans leur coquille. Original, pour un dialogue affectif à l'heure du coucher. 3 ans. (Livres jeunes aujourd'hui)

Rien à voir avec la " fameuse " mixture tant appréciée du non moins célèbre Casimir. Un tout petit amoureux apporte un maigre bouquet à sa très grande dulcinée. Malheureusement de grossiers personnages vont croiser son chemin et lui boulotter toutes ses fleurs... Cela dit, un bouquet de tiges ça peut servir... Des petits dessins au trait expressif, quelques onomatopées et le tour est joué ! Rigolo. (Revue des livres pour enfants)

Dans la boucherie, le chien grandit au fur et à mesure de ses forfaits : le vol de saucisse et le mensonge. Mais sa taille démesurée qui aurait pu trahir le pinochien, lui permettra de cerner un menteur bien plus important.

Nadia vit dans la ZUP, de l'autre côté de la rocade, loin du centre-ville. Depuis que Stéphanie, sa meilleur amie, est partie, elle préfère s'ennuyer toute seule plutôt que d'aller traîner avec la bande. Son walkman sur les oreilles, elle n'entend personne. Elle ne s'intéresse à rien. Et qu'est-ce qu'elle lui veut, cette petite vieille au nom bizarre, Loeïza ? On dirait qu'elle court après. Qu'elle la laisse tranquille ! Mais quand Loeïza lui sourit, Nadia sent que quelque chose se dénoue en elle... (Quatrième de couverture)

On se penche ici sur la triste condition des mouches. Trois petites histoires ramènent le lecteur vers les contes d'autrefois à la cruauté charmante et à l'issue souvent fatale. (Livres-Hebdo)

Cet album laisse un goût un peu amer. Sans doute faudrait-il le prendre avec plus de légèreté, accepter le parti pris de départ ; après tout nous sommes dans un album de fiction pour enfants où l'on a le droit de rêver, mais on ne peut s'empêcher de penser que non, vraiment, la vie ce n'est pas cela : on ne peut pas transformer le passé et quel intérêt de vrivre par procuration alors, à quoi bon aller chez Monsieur Léopold, acheter les souvenirs des autres....(Revue des livres pour enfants)

A la veille de la Première Guerre mondiale, dans un village de l'Aveyron. Le roman est raconté par la voix de Pauquette, la vieille aubergiste. Dans les relations d'amitié qu'elle noue avec Louise, une jeune femme dont le mari est parti au front, avec Séverine, une orpheline, servante chez de gros paysans, se dessinent trois destins de femmes d'âges différents. Auquels il faut rajouter : le forgeron rouge, le gros paysan filou, l'institutrice républicaine, la bigote... Rancoeurs, jalousies, chantages, mais aussi moments de solidarité, d'amitié ou d'amour : la guerre de 14-18 sert de révélateur de toutes les tensions traversant la société rurale de l'époque et des bouleversements à venir. (4e de couverture)

Pour jouer au rugby il faut avoir le physique de l'emploi... il semblerait bien que ce soit aussi le cas pour jouer aux billes, au basket, au croquet, au foot, au badminton et au tennis... (Revue des livres pour enfants)

C'est un pays où toute la population travaille dur à fabriquer du vent sans prendre le temps de souffler, créant des courants d'air entre deux portes, faisant des moulinets avec les bras, s'agitant sur des balançoires. Le vent capté est emporté à travers tuyaux et pompes vers un grand château qui distribue brises, tornades et ouragans au monde entier. Le vent revient toujours à son point de départ quand il retombe... et il rapporte des trésors variés : chapeaux, plumes, parapluies, sable, feuilles et, bien sûr, airs de musique, promesses et paroles en l'air. En fait, l'air de rien, Olivier Douzou nous a montré (plutôt que démontré : c'est un conteur, pas un prêchi-prêcheur) la vanité du travail exclusivement centré sur la production, la performance, pour battre des records et non pour améliorer le bien-être des individus, pour leur assurer un véritable art de vivre. Voilà un petit bouquin qui vous met dans la tête autre chose que du vent ! (Daniel Fano / Le Ligueur)

Pour ceux qui savent observer, dénicher le moindre détail, ceux qui aiment les jeux de mots qui sans en avoir l'air étonnent nos oreilles et pour découvrir les/nos différences. ARPLE