Des contributions présentant l'activité artistique à Liège pendant les vingt dernières années du XXe siècle, mettant en lumière le rôle capital joué par l'émergence des commissaires, qu'ils soient artistes, historiens de l'art ou conservateurs de musée. ©Electre 2020 En 1989, le Centre wallon d'art contemporain fêtait le vingtième anniversaire de sa première exposition ; une belle occasion de plonger dans les pages de la création contemporaine liégeoise. Dès la sortie de Libres échanges. Une histoire des avant-gardes au pays de Liège de 1939 à 1980, nous avions projeté la suite de cette publication. Le quarantième anniversaire du Cwac nous en donne l'occasion. Le Temps des commissaires apporte un éclairage sur l'activité artistique à Liège entre 1980 et 2000. Pour la nouvelle étude, Marc Renwart s'est livré à un travail de compilation suivi d'un travail de sélection d'événements marquants de cette période. Son travail est complété par un site (www.art-info.be) où le lecteur trouvera plus largement de quoi satisfaire sa curiosité. Ces recherches font apparaître le rôle capital joué par l'émergence des commissaires. Ils sont artistes, historiens de l'art, conservateurs de musée... (4e de couverture).

Une petite équipe comme celle qui anime le Centre wallon d’art contemporain « La Châtaigneraie » doit, souvent, être au four et au moulin. Après plus de quarante années d’activités et de manifestations vouées à la mise en lumière de la vie culturelle de la Fédération Wallonie-Bruxelles, il nous a paru essentiel de consacrer du temps au bilan et à la réflexion. En 2019, avec la complicité de Marc Renwart, nous avions situé notre rôle au sein du paysage liégeois, dans Le Temps des commissaires. Aujourd’hui, nous voulons rappeller l’ensemble de nos expositions et interroger les artistes et les opérateurs avec qui nous travaillons ­depuis tant d’années. Il en résulte deux cents pages qui présentent, en synthèse, le rôle joué par La Châtaigneraie dans la promotion des artistes plasticiens. Des apparitions fugaces, comme celles de Wim Delvoye, Antoni Tapies ou Andy Warhol, à une présence plus appuyée comme celle de Léopold Plomteux (à tout seigneur tout honneur), ils sont près de mille huit cents artistes à avoir été montrés à nos ­cimaises. Nous avons en outre offert une première expérience ­professionnelle à bien des jeunes plasticiens. Pour certains, le ­passage par La Châtaigneraie s’est révélé une étape essentielle de leur carrière. C’est là, pour notre équipe, la meilleure récompense qui soit. Tout notre travail serait vain s’il n’était à la fois ancré dans le terroir wallon et ouvert au monde. Ainsi, si La Châtaigneraie n’hésite pas à être présente au Sénégal, en Pologne ou en Chine, elle propose ­également des visites aux associations et aux écoles locales. Le présent ouvrage montre à quel point le Centre wallon d’art contemporain se veut lieu de convivialité, de rencontres, de partages et d’échanges, ouvert aux divers modes d’expression et aux ­problèmes qui agitent notre société.