La mer emporta Bonaparte vers la gloire et Napoléon vers l'exil. L'auteur raconte comment il passa le temps sur le bateau : en posant sans cesse des questions à des personnalités différentes comme les militaires, les savants, les médecins et les hommes de tout bord, ce qui fut prétexte à lancer de nombreux débats et échanges. ©Electre 2015

Cet ouvrage retrace la vie et la carrière militaire du maréchal Grouchy qui, de la Révolution à la Restauration en passant par l'Empire, participa à 19 campagnes. Il analyse sa part de responsabilité dans la défaite de Waterloo et la façon dont s'est construite l'image négative qui s'attache à ses pas. Electre 2015

Cette biographie de Pauline Bonaparte (1780-1825), soeur de Napoléon Ier, éclaire sa personnalité certes futile et inconstante mais fidèle à l'Empereur jusque dans le malheur. En pénétrant dans son intimité, l'historien dévoile une part de la vie de la famille impériale, s'arrêtant en particulier sur les mondanités de la haute société napoléonienne. Avec le testament de la princesse en annexe. ©Electre 2019

C'est le portrait d'une figure de la Contre-Révolution qui en compte si peu : Alexandre Gonsse. Sa vie romanesque et sa dévotion à Marie-Antoinette inspirèrent Alexandre Dumas pour écrire "Le chevalier de Maison-Rouge" en 1848, et plus tard lorsque G. Lenore écrira la vie du vrai chevalier de Maison-Rouge en 1894, il avouera s'y perdre ! Encore une fois, dans cette tranche de vie les lecteurs constateront que la réalité dépasse la fiction...

Partout en Europe, aux XVIe et XVIIe siècles, des femmes accèdent au pouvoir : Marie Tudor puis Élisabeth 1re en Angleterre, les régentes en France, les Gouvernantes aux Pays-Bas. La féminisation de la scène politique est une caractéristique de cette époque, pourtant peu étudiée jusqu'à récemment. Henri IV disait qu'un roi doit avoir des fils pour lui succéder et des filles pour nouer des alliances en les mariant avec les princes européens. Sa fille aînée Élisabeth, née en 1602 – 12 mois après le futur Louis XIII – dut quitter son pays à 13 ans pour épouser le Prince des Asturies, futur Philippe IV d'Espagne, dont la sœur Anne d'Autriche vint en France épouser Louis XIII. Attachée à son pays natal, celle que les Espagnols appellent Isabel de Borbón devient d'une loyauté sans faille envers l'Espagne dès qu'elle a un fils. Elle gagne en influence, jusqu'au jour où son époux, pourtant sous l'emprise de son conseiller favori depuis vingt ans, déclare : « Mon favori, maintenant, c'est ma femme ». Par sa fille Marie-Thérèse, Elisabeth ouvre la voie à la branche espagnole des Bourbons, qui sont toujours sur le trône d'Espagne.