Dans ce qui est son dernier ouvrage, l'auteur s'intéresse à la réconciliation entre sciences exactes et humaines. Revenant aux sources de la science et de ses interactions avec la culture et la religion, S. J. Gould parcourt la Renaissance et l'histoire de la révolution scientifique du 17e siècle pour éclairer cette très vieille tension et la résoudre, dans une perspective humaniste.

Une nouvelle série de questions naïves et de réponses savantes mais simples posées dans la rubrique du New scientist. Les sujets sont traités de façon humoristique et destinés à être lus par le plus grand nombre.

H. Weber, acteur et analyste des évènements de Mai 1968, tente d'expliquer l'émergence d'un tel mouvement dans la France des Trente Glorieuses où se sont mêlés un soulèvement de la jeunesse, une grève générale et une crise de régime. Il confronte ensuite ses analyses aux principales thèses existantes, et montre l'actualité du débat et l'importance de l'héritage de Mai aujourd'hui.

Grand-reporter à La Croix, l'auteur invite à agir contre la corruption, mal qui menace l'Etat et la société tout entière. A travers une synthèse historique, religieuse et philosophique, il propose des réflexions métaphysiques et des conseils pratiques pour comprendre ses enjeux et la combattre. Electre 2014

Sous la forme d'un journal fictif, l'itinéraire parisien d'un homme issu de cette nouvelle catégorie de pauvres, appelés SDS (ou sans domicile stable), qui ont un emploi mais un revenu insuffisant pour payer un loyer. L'auteur, ethnologue, s'intéresse aux aspects psychologiques et aux problèmes relationnels et identitaires qui accompagnent ce processus qui mène à la grande précarité.

Un homme d'une vingtaine d'années s'adresse à un auditoire imaginaire depuis le fond de sa cellule car, en fait, il se cache. Il raconte son enfance, son histoire, son père revenu brisé du bagne... (Electre)

Ce livre entend démonter ou vérifier que certaines idées reçues sont vraies, dans tous les domaines, sur la foi d'arguments scientifiques, philosophiques ou historiques. Parmi ces idées reçues : compter les moutons avant de s'endormir, couper ses cheveux aide à leur repousse, Galilée est l'inventeur de la lunette astronomique, la Toussaint est le jour des morts et le rouge excite les taureaux.

La journaliste enquête depuis 2007 sur la façon dont D. Strauss-Kahn s'est imposé à la tête du Fonds monétaire international à Washington. Il a acquis une stature de président. Elle a eu un contact permanent avec son cabinet à Washington, fait des entretiens périodiques avec l'intéressé, son entourage et les principaux acteurs de la scène financière internationale.

Histoire de la formation, de l'ascension et de la chute des empires depuis Rome jusqu'aux empires de Chine en passant par l'Islam, les Mongols et l'Inde des Moghols. A partir des réflexions théoriques du penseur arabe du XIVe siècle Ibn Khaldûn, cette lecture place en son coeur les questions de la paix et de la violence.

Conçu à la fois comme un inventaire et comme une enquête, ce dictionnaire part dun constat aussi évident quoublié : nous écrivons tous hébreu sans le savoir tant il est vrai que les vingt-six lettres de notre alphabet en sont pratiquement toutes issues ou, si lon préfère, de son frère jumeau le phénicien. Son principe même est une invention proche-orientale dans un contexte linguistique sémitique. Notre A vient de laleph (a), notre B de bet (b), etc. Aussi, bien que le français soit une langue latine et donc indo-européenne pour sa grammaire et la plus grande partie de son vocabulaire, est-il lhéritier dune histoire plus vaste, plus ancienne. Sil est aisé de deviner que capharnaüm, amen, alléluia, éden, jubilé ou tohu-bohu sont des mots hébreux puisquils sont tirés de la Bible ou des Evangiles, combien savent quil en est de même pour chameau, jaspe, saphir et goujat ? Quant aux spécialistes, combien sont-ils à se douter quil en va pareillement dune multitude dautres vocables grecs adoptés en français comme asphodèle, basilic, cosmos, morphine, océan, pylône, sophisme ou thalamus ? Cette dernière catégorie de mots venant in fine de lhébreu représente à elle seule près de 50% des entrées de ce dictionnaire. Ils ont fait lobjet dune enquête systématique où les étymologies conventionnelles (quand il y en a) ont été interrogées, où la vraisemblance des hypothèses jusque-là avancée a été éprouvée à laune de la logique et du bon sens.