Cette photo me fascine ; elle dit tout sur la famille Berger. Et ce tout s'exprime par les regards. Je l'ai remarqué trop tard, dommage : le visage de M. Berger est tourné vers Alex, son fils préféré, qui n'a d'yeux que pour le chien. Kai braque sur son père un regard blessé, tandis que Mme Berger regarde Kai, la main tendue vers lui. En vain ! Et Rahma ? Elle fixe l'objectif, c'est-à-dire moi. Elle ne sourit pas et dans son regard, je lis mon destin

Comme la plupart des enfants, Petit garçon aime beaucoup sa maman. Il est aussi un peu jaloux de son papa. Alors il se fait câlin et affirme : je suis ton petit mari. Une histoire-miroir drôle et tendre, qui aborde avec humour et subtilité le jeu complexe des relations familiales, les interrogations des enfants sur l'adulte qu'ils rêvent ou redoutent de devenir. (Livres-Hebdo)

... " Jamais de place nulle part. Même en poussette, c'était jamais mon tour... Il a fallu que j'attende d'avoir huit ans pour comprendre qu'on disait pas " décamiller " mais "décaniller "... Amochée. Voilà le mot qui me va comme un gant, le mot convenable pour une comparaison affûtée entre le visible et le caché. C'est de l'intérieur que je suis amochée, songea Camille, et je ne sais même plus pourquoi. Qu'est-ce qui m'a abîmée comme ça ? "

Nicolas ne parvenait pas à ranger les mots les uns après les autres. Il bafouillait. Aldric, derrière lui, répéta d'une voix blanche : - En voulant tout faire pour sauver deux skieurs imprudents, un hélicoptère de la gendarmerie s'est approché trop près d'une falaise, il l'a percutée de plein fouet. Et... - ...c'est le père d'une copine, une fille de la classe, qui était dedans... cria Nicolas, avec son oncle ! - ...et avec elle ! compléta Aldric en étouffant un sanglot

Tu connais les pièces, les billets, les chèques, les cartes bancaires, tu reçois de l'argent de poche, tu entends parler de salaire, d'impôt, de crédit, de dette ou d'inflation. L'argent est une des préoccupations des adultes qui t'entourent. Il est nécessaire pour acheter tout ce qui permet de vivre. C'est aussi une monnaie qui est, avec la langue et les lois, un des signes d'appartenance à un pays. Ce livre t'apprendra d'où vient l'argent, de quoi dépendent les prix, ce qu'est une banque, comment fonctionnent l'économie et la monnaie à l'arrivée de l'euro, la monnaie unique européenne qui fait lien entre les citoyens des pays qui l'ont choisie

Le coffre contenait un morceau de papier plié en quatre. Alex ressentit une immense déception. Quelqu'un était déjà venu avant lui et avait pris le trésor. Déconcerté, il tendit la main et déplia le manuscrit. Une longue formule chimique occupait la feuille. "Voici mon secret, voici ton trésor. Voici la formule chimique, presque aboutie, de l'un des plus beaux parfums jamais créés. J'ai réussi, au terme de longues années de recherche, à composer une base à partir de l'ylang-ylang, ce que personne n'a jamais réussi à faire car cette fleur produit une essence insaississable. Cependant, il te reste un rôle essentiel à jouer. Ce que j'ai créé, je n'ai pas réussi à le stabiliser. Si tu réussis, tu seras plus qu'un grand chimiste, tu seras un artiste. "

Paul et Martie se passionnent pour les aventures de Red Randall, un célèbre pirate qui naviguait au large de la Nouvelle-Ecosse, au Canada. Ils cherchent à percer le mystère de son trésor qui serait caché sur la côte depuis plus de cent ans. Intrigués par un portrait de Merlin l'Enchanteur qui aurait appartenu au pirate, un étrange major et son garde du corps tentent d'intimider les adolescents. (Quatrième de couverture)

Pour Zoé et ses amis du centre de loisirs, chaque saison est l'occasion d'une nouvelle activité : poney, jeux de neige, tennis ou randonnée. A chaque fois, c'est aussi une saison de leur vie, ponctuée d'amours et d'amitiés. Un livre sur le temps qui passe, pour découvrir comment, au fil des saisons, on devient chaque jour un peu plus grand. Dès 6 ans

Tiré d'une légende amérindienne, un conte où l'on découvre comment les hommes retrouvèrent la nuit après l'avoir perdue. (Livres-Hebdo)

Les neuf soleils étaient si surpris de voir enfin leur frère heureux qu'ils grimpèrent aussitôt un par un, les yeux encore pleins de sommeil, sur le dos du corbeau. Ils étaient très serrés mais le corbeau, après avoir pris son élan sur la rive des lacs salés, put s'envoler et porter les soleils au milieu de la nuit.

On n'en finit pas de parler de lui. Les soirs d'hiver autour du kanoun, petits et grands retracent les péripéties de l'extraordinaire existence de celui qu'on appelle Goha. C'est en Egypte qu'il a connu ses plus incroyables aventures.

Il était une fois un paysan qui n'avait reçu que la pauvreté en héritage, et, depuis, elle le suivait comme un fidèle compagnon de route. Un jour, il décida de cultiver un champ qu'on disait appartenir aux génies. Quand il entendit une voix, comme un chant venu du sein de la terre, lui dire : " Qu'est-ce que tu fais là ? Attends, on va t'aider ", il crut sa fortune faite. Mais si les génies peuvent être des alliés très obéissants, on doit prendre garde à ce qu'on leur demande !

Léa rêve de briller sur l'arbre qui illumine la plus belle des nuits, celle de Noël. Elle voudrait se balancer dans l'odeur de résine, avec les petits personnages du sapin, et voir pétiller les yeux des enfants qui la contempleraient, émerveillés. Mais comment plaire quand on est une araignée et que tous ont peur de vous ?

Louis et Lucas Lapins sont de vrais copains. Toujours l'un à côté de l'autre à l'école, ils s'invitent le mercredi. Louis connaît " les-mots-pour-ne-pas-se-laisser-marcher-sur-les-pieds, les mots-quatre-vérités, les-mots-de-la-colère" quand ils se disputent, " les-mots-qui-font-tout-oublier " quand vient le moment de se réconcilier. Mais un jour, Lucas ne vient pas en classe : sa maman est morte. Louis est triste pour son ami et ne sais comment imaginer " les-mots-qui-font-du-bien". Un jour, en revenant de l'école sur le chemin enneigé, il dit à Lucas : " Ta maman, maintenant, elle est comme le vent. On ne la voit pas, et pourtant, on sent bien qu'elle est là ". Avec tendresse et délicatesse, Agnès Bertron fait entrevoir le pouvoir des mots : incapables de guérir la souffrance, ils peuvent l'atténuer, avec l'aide du temps bien entendu. Ils peuvent aussi témoigner d'une complicité profonde. Les illustrations sensibles sont en harmonie parfaite avec le texte. Un beau livre sur un sujet difficile. (Livres jeunes aujourd'hui)

Wanda a perdu sa maman très jeune. La visite d'une tante de Pologne, qu'elle ne connaît pas mais qui lui parle de ses origines, va changer sa vie. (Livres-Hebdo)

François déteste faire les courses avec sa maman. Dans les magasins, elle veut l'obliger à dire bonjour aux commerçants, à répondre à toutes leurs questions. Il a beau faire des efforts, les mots lui restent chaque fois coincés dans la gorge. Alors, il baisse la tête et tâche de se faire oublier. Un jour, sa timidité ne l'empêche pourtant pas de se montrer courageux...

Mort, moi, je savais ce que ça voulait dire. Enfin, mort comme on dit à l'école ou dans les jeux vidéo. "Pan, t'es mort !" et après, tout redevient comme avant. Mais mort comme Pépé, ça, non, je ne savais pas. Pépé, il m'emmenait souvent avec lui. Il m'expliquait les choses. On rigolait ensemble. Heureusement qu'il a eu l'idée de semer des petits cailloux blancs. Ses cailloux, c'étaient ses mots à lui, ses grimaces, son odeur de jardin, ses bisous qui piquaient... (Quatrième de couverture)