Ce compositeur naquit onze ans après Bach, dans la même région que son illustre aîné. Mais, contrairement à lui, il voyagea énormément entre la France, l'Allemagne ou l'Italie et s'applique à marier les différents styles européens. Sa musique se distingue par son dynamisme et ses joyeuses couleurs. Une grande partie de son oeuvre, notamment vocale, a été perdue au cours des siècles, mais ce qui nous en est parvenu le montre sous le jour d'un mélodiste talentueux et d'un orchestrateur ingénieux, recherchant les compositions de timbre les plus originales. Musicalité, virtuosité et un plaisir de jouer évident caractérisent le travail musical du Main-Barockorchester Frankfurt. (Electre)

Aeolus poursuit sa coopération fructueuse avec l'organiste et claveciniste néerlandais Léon Berben par un album consacré à la musique de Melchior Schildt. Ce SACD est dans un double sens lié à l'enregistrement intégral des oeuvres pour clavier de Jan Pieterszoon Sweelinck (Diapason d'Or en Avril 2015) réalisé par Berben : tout d'abord, parce que le compositeur Schildt a manifestement été un élève de Sweelinck, d'autre part, puisque l'artiste a choisi à nouveau le magnifique orgue mésotonique (1624) de Hans Scherer le Jeune à la St. Stephanuskirche de Tangermünde qui figurait déjà sur deux CDs de cette intégrale. Ici on pourra même se régaler de ses sonorités en qualité SACD multicanal surround ! (Electre)

Bach est l'un des précurseurs dans le genre du concerto pour clavier. Dès 1721, le concerto brandebourgeois N°5 comporte une partie soliste importante pour le clavecin. Durant les années 1730, il utilise l'orgue comme instrument soliste dans des sinfonias. La main gauche doublait alors la basse continue avant de devenir progressivement plus autonome. Douze concertos pour un clavecin devaient être écrits, en deux cahiers de 6. Le huitième (BWV 1059) reste cependant inachevé et il ne reste aucune trace des quatre derniers. Bach a écrit par ailleurs des concertos pour deux, trois et quatre claviers. Le Concerto Italien, contrairement à ce que peut laisser entendre son nom, est une oeuvre pour clavecin seul. (Electre)

Personnalité musicale exceptionnelle, sa trop brève apparition dans la vie musicale française a tout de même marqué des générations d'organistes et de compositeurs pour orgue. L'intégrale de son oeuvre est interprétée ici par Stephen Tharp, titulaire des plus grandes orgues de New-york, et par elle-même dans un enregistrement mythique réalisé en 1952 sur l'orgue de la Salle Pleyel. (Electre)