Le talent de G. Garcia Marquez nous fait accéder à un monde à la fois réel et fantasmatique. Bien traduites, écrites avec verve et vigueur, faciles à lire, ces courtes nouvelles enchanteront le lecteur.

A Göteborg, l'enterrement de sa grand-mère est l'occasion pour Jacob de renouer avec la communauté juive et de se plonger dans l'histoire de sa famille. Premier roman.

Dans ce volume, M. Onfray aborde le rôle tenu par le concept du grand homme et son aspiration à la vie sublime au cours du XIXe siècle, grâce à l'étude de l'oeuvre de Nietzsche et Jean-Marie Guyau.

Constatant que seuls les protagonistes les plus austères de la philosophie sont connus, M. Onfray propose d'étudier vingt-cinq siècles de philosophie oubliée. Ce volume consacré au XVIIe siècle, traite des libertins baroques, des philosophes inspirés par Montaigne, les récits de voyage du Nouveau Monde, les cabinets de curiosités... : Charron, La Mothe Le Vayer, Saint-Evremond...

Membre du Conseil d'Etat, homme de lettres. - Professeur à l'Ecole supérieure de commerce de Rouen (depuis 1985), chargé de cours à l'Ecole normale supérieure, critique littéraire au "Point" (en 1990)

Cet ouvrage s'ouvre sur un accident de voiture au cours duquel le narrateur perd ses deux enfants. La voiture était conduite par son épouse Elise. Celle-ci devient donc, pour lui, une criminelle. Le roman détaille alors - avec un lyrisme à la fois tragique et désopilant - les tortures morales qu'il lui inflige. Elise, désespérée, finira par se suicider. Mais avant de mourir, elle a rédigé un journal qui est un hymne d'amour à son mari. Sa lecture ébranle le narrateur qui, dès lors, fait retour sur sa propre vie et commence à devenir amoureux d'Elise morte. (Bibliotéca magazine)

Propose une encyclopédie militante de l'hédonisme, en abordant tous les sujets possibles : la femme fatale, l'enfance, l'art contemporain, l'autobiographie, les libertaires... (Livres hebdo : livres du mois, 3, 2001) Propose une encyclopédie militnte de l'hédonisme avec, entre autres sujets abordés : une lecture subjective de la modernité, une théorie de la construction volontariste de soi, une critique des nihilismes et pessimismes contemporains, une proposition d'éthique esthétique, une réactivation des sagesses antiques. (Livres hebdo : livres du mois, 5, 2002)

"Vive l'enfer" conte l'histoire fabuleuse de Jocelyn Simarre. Jocelyn Simarre dit "dent-de-lion", gueule d'amour et de mots, adolescent bagarreur, obsédé par les femmes... Après avoir feraillé les carcasses de voitures, il court au théâtre, où il est homme à tout faire. Emperruqué, il frappe les trois coups, s'ennuie dans les coulisses... et tombe fou amoureux de Maël qu'il ne connaît pas. Maël ! Maël ! Jocelyn bondit de répliques en rêve. Il change. Il découvre Paris, Londres. S'élève. Croise un peuple mafieux, la Lorelei à chaque page, un bâtisseur de bunkers, un portier de nuit parisien, une dynastie vinaigrière, des fous, des actrices, des personnages de rêve, tout un monde baroque, et Maël... Ah l'amour ! (Bibliotéca Magazine)

Après bien des années, le narrateur retrouve Buenos Aires. Heureux celui qui est parti : sa famille l'accueille, Armando et les siens, les soeurs, quelques voisins. Son quartier l'attend, qu'il ne reconnaît pas tout à fait. Un pays autre fête son enfant, qui fit ailleurs sa vie et sa gloire... (Bibliotéca Magazine)

Du fond de sa province, Arthur Charles-Marie, baron de dérision flanqué de son fidèle valet, Brancouillu explore la fin de siècle. Roman picaresque qui cache sous la loufoquerie la recherche éperdue d'une manière de survie.

Envoûtée par un homme et par une île, une jeune journaliste plonge au coeur d'un scandale longtemps étouffé : la déportation massive, en métropole, de petits Réunionnais. (4e de couv.)

Le dernier des Médicis, Gian Gastone (1671-1737) mourut dans une déchéance totale. Rejetant tout un passé familial et artistique, il sombre dans la goinfrerie et la débauche. D. Fernandez fait parler le médecin du prince qui le suivit pendant une cinquantaine d'années. L'auteur propose une promenade florentine où tout est art et en contrepoint, un tableau parfois cru d'une décadence.

Ecrivain, celle qu'on avait surnommée "Madame de" connut un succès qui ne se limita pas à la seule littérature : on lui doit, par exemple, le scénario original des {Amants} que tourna Louis Malle. Femme du monde, elle reçut dans son château de Verrières le Tout-Paris de l'après-guerre, artistes, écrivains, patrons d'industrie, hommes politiques... Séductrice, de Gaston Gallimard à André Malraux, Jules Roy ou Saint-Exupéry, ses amitiés amoureuses furent toujours formidablement riches. Et c'est avec André Malraux qu'elle vécut les dernières années de sa vie.

Evoquant le dernier souper de Pétrone et le monde romain dans toute sa décadence, l'auteur dessine la figure d'un Pétrone lucide et désespéré qu'accompagne une collection de monstres choisis pour leur hypocrisie et leurs fausses vertus ostentatoires, dans un crépuscule romain semblable à bien des égards au monde actuel. (Livres Hebdo)

Louis-Ferdinand Céline n'est pas mort en 1961. On l'a aperçu à Los Angeles. Et une pulpeuse créature qui n'est autre que la Mort charge un «privé» minable, Nick Belane, de le retrouver : «Je veux m'offrir, dit-elle, le plus grand écrivain français.» Ainsi commence l'ultime roman du génial et intenable auteur des Contes de la folie ordinaire et d'Au sud de nulle part. Une enquête échevelée, jalonnée de saouleries et de cadavres, d'autant plus compliquée que le malheureux Belane doit aussi retrouver le Moineau écarlate et pister une nommée Cindy qui roule en Mercedes rouge...

Marco, un Français de 23 ans, rêve de devenir romancier. Son modèle est Conrad Owens, un écrivain américain fameux, qui accepte de le recevoir. Marco débarque chez Owens. Là, il fait la connaissance de Sylvia, sa femme et de Jane, sa fille. Entre les quatre personnages se noue une relation tumultueuse. D'un style vigoureux et évocateur, un roman original.

Mr. Schmidt est un important avocat à la retraite. Cet être d'un égocentrisme exaspérant est hanté par les tracasseries financières : sa retraite va-t-elle être suffisante ? Sa fille Charlotte va-t-elle le piller ? Déjà, elle convoite l'argenterie. Et de surcroît, elle s'apprête à épouser un jeune avocat aux dents longues et juif. C'en est trop pour Mr. Schmidt qui a toujours "manifestement et incontestablement raison". (Bibliotéca magazine)

Amnésie ou système de défense ? Se pourrait-il que Joseph ait été à ce point marqué par l'histoire de Blanchette, sa grande soeur, qu'il en ait perdu la mémoire ? Sa vie semble effectivement avoir basculé quand, un jour de 1923, elle s'est fait violer. Il ne s'en remettra jamais complètement. Blanchette, 14 ans, portait le pain à la caserne d'El Biar quand un soldat abusa d'elle. Enceinte, elle ne pouvait rester dans sa famille et fut envoyée à Paris, chez une tante couturière. Jeune et jolie, elle attira l'attention d'une de ses clientes, danseuse au Moulin de la Galette et celle-ci l'invita à venir voir les répétitions. Très vite, elle fut engagée et rencontra un comte sexagénaire et séduisant qui l'épousa. Ils vécurent heureux jusqu'à la déclaration de guerre mais Blanchette étant juive, ils durent se réfugier à Marseille où elle fut arrêtée peu de temps après. (Millefeuille)

Adam, Sandy et Isabel font partie de l'élite des savants et chercheurs de renommée internationale. Pour tous les trois, le prix Nobel est la séduisante promesse de leur travail. Deux seront choisis pour décrocher ces Lauriers d'or mais l'un d'eux ne vivra pas assez longtemps pour les recevoir. Pourtant, en traquant les secrets de la nature, ils découvriront les mystères de leur coeur. Un ouvrage où se mêlent l'amour, la trahison, l'ambition, la découverte et la déception, la vie et la mort.

Allemande, enfant dans les années 30, Laura C. fuit son pays juste avant la guerre, avec sa mère et l'amant juif de celle-ci. En France, ils la font passer pour juive. Survient l'Occupation et l'adolescente se débat entre ses deux origines, alsacienne et juive. Profondément traumatisée, Laura mettra des années à reconstruire sa personnalité. J. Duquesne, entré par legs en possession des écrits de la vraie Laura, a voulu raconter cette histoire d'enfant blessée devenue femme désespérée.

Journal hédoniste, livre rigoureusement libertin, au sens où Montaigne définit le libertinage comme la "faculté d'aller ici, puis là", qui répond en ses chapitres à toutes sortes de questions bizarres. Ou comment penser le plaisir tout en le procurant. (Livres hebdo : livres du mois, 2, 1998)

Un avion s'écrase dans le Jura sur la ligne Paris-Genève où une jeune violoniste se rend, pour passer une audition déterminante pour sa carrière. Survivante mais gravement blessée, elle erre dans le froid glacial se raccrochant à l'espoir de retrouver son violon dont l'histoire est liée à un épisode douloureux de son existence. Un drame bien mené, aux personnages attachants.

Un trio d'inséparables : la mère, la fille, le voleur, confrontés à une situation extrême et à des relations exacerbées. Hélène est atteinte d'un cancer et va mourir entourée d'une cour d'amis dont Fabrice, ondoyant et flatteur, meilleur ami de sa fille Solène. Celui-ci va détourner l'amour de la mère à l'agonie, l'escroquer et jeter le doute sur Solène, accusée d'ingratitude. (Livres Hebdo)

L'héroïne de ce roman est une jeune femme, fille d'un homme politique prestigieux et épouse d'un jeune loup déjà ministre. Pourtant, cette femme ne se sent pas aimée. Elle a le sentiment que son mari, Paul, ne l'a épousée que pour bénéficier du prestige de son beau-père. Elle songe à divorcer lorsque Paul est terrassé par une crise cardiaque. Commence alors une passionnante enquête sentimentalo-policière. Est-il certain que Paul n'était guidé que par son ambition ? Ne voulait-il pas plutôt épargner à son épouse quelques vérités embarrassantes sur son intouchable beau-père ? Et qu'y a-t-il au juste dans ces documents qu'il conserve précieusement dans un coffre. (Bibliotéca magazine)