Regards neufs, variés et inattendus autour de cinq figures représentatives de la littérature française du XIXe siècle.

Deux brefs essais où P. Bergounioux s'attarde sur deux querelles fondamentales à la compréhension de l'époque actuelle et de sa culture. La première voit rivaliser la corporation des philosophes et des écrivains, depuis l'Antiquité, la seconde querelle oppose le principe de liberté libérale anglo-saxonne à celui, français, de l'égalité.

Ces textes et conférences, parus autrefois en volume ou en revue, constituent une introduction vivante à l'oeuvre romanesque de l'auteur et un témoignage sur l'histoire littéraire récente au temps du nouveau roman, du structuralisme, des avant-gardes et de leur disparition. Ils forment une méditation sur l'art du roman.

Le philosophe s'est interrogé sur la question du suicide et sur les libertés de chacun à disposer de sa vie. La première traduction de ces essais avait valu à Hume une réputation scandaleuse au siècle des lumières.

L'oeuvre littéraire peut parfois en dire plus, sur le monde social, que nombre décrits à prétentions scientifique (Les règles de lart, p. 130). Cet ouvrage collectif se propose de confronter des points de vue différents au sujet de lapport de Bourdieu à la réflexion sur la littérature. Les contributeurs (des littéraires, des sociologues, des philosophes, des écrivains) se proposent d'analyser, de comprendre, de clarifier, dinterroger, dans des perspectives diverses, les rapports de Bourdieu à l'objet littérature comme à la critique littéraire qui lui fut contemporaine. Façon aussi, pour chacun, de faire le point sur la place que Bourdieu, en tant que théoricien de la littérature, occupe aujourdhui dans sa propre histoire intellectuelle. Ce livre ne se limite pas à définir limportance de l'approche sociologique de la littérature dans le système de Bourdieu, le rôle quelle joue dans lévolution de sa pensée (ou bien dans ses ritournelles et ses obsessions) : il tente d'interroger la valeur sociologique de la littérature comme la valeur de lapproche sociologique de la littérature, de faire linventaire critique, hors de toute attitude dogmatique ou épigonale, de la boîte à outils que Bourdieu nous ouvre, et de lintérêt quelle présente aujourdhui, pour un littéraire, un sociologue ou un philosophe. Il est plus que jamais nécessaire dhistoriciser lapproche spécifique de Bourdieu, de larticuler aux réflexions contemporaines sur la littérature, den expliciter les enjeux et les aspects polémiques, de le faire dialoguer avec dautres approches - sans rapport de révérence, mais aussi, sans préjugé.

Il existe plusieurs manières de contester la pertinence de la distinction entre croyance et superstition, la plus courante consistant à pointer la relativité des superstitions. L'auteur entend montrer que des critères objectifs permettent de distinguer les croyances superstitieuses de celles qui ne le sont pas en s'appuyant sur l'analyse philosophique et des exemples de la vie quotidienne.

Romancier et essayiste, Philippe Forest a également contribué à l'édition des oeuvres complètes d'Aragon dans la Pléiade. Vertige d'Aragon constitue le sixième «épisode» du «feuilleton critique» qu'il publie aux éditions Cécile Defaut sous le titre emprunté à Joyce d'Allaphbed. Il rassemble les textes qu'il a consacrés depuis une vingtaine d'années à l'auteur du Mentir-Vrai.

Philippe Vilain est l'auteur d'essais et de nombreux romans. En 2007, il a reçu le prix François Mauriac de l'Académie française pour Paris l'après-midi.

Né en 1928, Georges-Arthur Goldschmidt est professeur d'allemand, écrivain, essayiste et traducteur. Il a également publié Le Poing dans la bouche ou Celui qu'on cherche habite juste à côté.

Dans cette étude consacrée à l'homme qu'était Michel Leiris, G. Cogez met en avant le fait que celui-ci s'est regardé, dans ses écrits autobiographiques, sans aucune complaisance, et se voyait comme quelqu'un qui n'aurait pas dû exister. Interprétant sa venue au monde comme une trahison, il semble avoir organisé l'ensemble de ses écrits en fonction de son suicide en mai 1957.

Recueil d'études autour du sentiment de colère et d'injustice qui entoure la mort d'un enfant et de l'énigme du mal dans la littérature depuis l'Antiquité. Réunit des essais sur le deuil d'enfants dans les romans de Dostoïevski, Faulkner et Camus, sur les récits des sacrifices d'Isaac et d'Iphigénie, sur le crime pédophile, etc.