Angels, C.A.C., Ghosts, Infant Happiness, Spirits, No Name, soit l'intégralité de la session historique enregistrée à la Radio d'Hilversum le 9 novembre 1964. Son remastérisé, nouvelle pochette, liner notes de Russ Musto plus un poster dépliant en cadeau !

Si le pianiste Matthew Shipp est le signataire d'une discographie proprement labyrinthique (que ce soit en solitaire ou en groupe), on ne peut en dire autant de ce jeune soufflant polonais débarqué sur la scène internationale des musiques improvisées en 2008. Mat Walerian inscrit un son vibrant de clarinette au centre d'une tradition allant de Benny Goodman à Louis Scalvis et Michel Portal, tout en empruntant à la délicatesse feutrée et retenue d'un Jimmy Giuffre. (Electre)

En 1965, le réalisateur canadien Michael Snow rassembla les musiciens les plus radicaux du free pour improviser librement sur les images de son court-métrage. Les imprécations proprement paroxystiques du ténor d'Ayler survolent le chaos primal, artistiquement désorganisé, à la façon d'un prêche visionnaire et sacré. On dit que la 'walking woman' qui donna le titre du film, fut inspirée par le personnage de Carla Bley.

Enregistré le 10 juillet 1964, c'est LE disque d'Ayler à avoir avant tous les autres. Celui du chant, de l'extase et du cri, celui par lequel tout commence et où tout finit, l'un des cinq albums de jazz essentiels à emmener sur l'île déserte. Ici en versions remastérisées, les deux variations de Ghosts, Spirits et The Wizard.