Catalogue de la rétrospective regroupant des tableaux issus du Louvre, de grands musées américains et de collections privées. Cette exposition consacre également des dossiers à certaines oeuvres importantes, sous forme de peintures ou dessins, études ou portraits, invitant à une nouvelle lecture de l'art d'Ingres.

Trente-neuf auteurs spécialistes, humanistes et scientifiques français, italiens et canadiens, se réunissent pour une étude approfondie de la Joconde. Grâce aux moyens et aux techniques mis en oeuvre, toute l'histoire matérielle du tableau est connue. Les clichés révèlent la science picturale de Léonard de Vinci et font découvrir l'oeuvre de l'intérieur.

Riche de près de 1140 tableaux, la collection des peintures flamandes et hollandaises du musée du Louvre (du XVe au XIXe siècle), d'une variété remarquable et célèbre à plus d'un titre par quelques chefs-d'oeuvre universellement connus, fait l'objet d'un nouveau catalogue qui succède à celui, beaucoup plus sommaire, de 1979. Soit, pour chaque peinture, une notice illustrée pourvue d'un historique approfondi, d'un choix des principales références bibliographiques et, le cas échéant, de quelques nécessaires indications iconographiques, chronologiques ou stylistiques. Le catalogue suit une répartition par siècle, ce qui donne une meilleure lisibilité de la collection et de ses points forts. Un jeu d'index (artistes, titres des oeuvres, provenances : commanditaires, collectionneurs, marchands et donateurs) et la bibliographie des ouvrages utilisés assurent à cet ouvrage sa fonction attendue d'instrument de recherche.

Abildgaard est une figure de l'art nordique de la fin du XVIIIe siècle. Citoyen de la monarchie dano-norvégienne, il s'intéresse à la pensée européenne des Lumières et aux idées de la Révolution française. Son oeuvre constitue un témoignage de révolte esthétique autant que politique. La quarantaine d'oeuvres présentées témoigne d'une forme d'art nord-européenne associée à des idées universelles.

Considéré par son époque comme le gardien du temple classique, boudé par les salons parisiens, Ingres fut également et de manière paradoxale célébré par Degas, Picasso, Bacon ou encore Cindy Sherman comme le maître de l'indiscipline. L'auteur retrace son parcours artistique entre Naples, Rome et Paris, à l'occasion de l'exposition présentée au Musée du Louvre en février 2006.