L'épouse de Simen, Sophia, meurt à Bilbao en janvier 2002. Ses proches se retrouvent lors de ses funérailles en Norvège : Simen, son frère surnommé Bird, Leon, ses amis et ses anciens amants, provoquant chez Simen un afflux de souvenirs et de pensées désabusées sur une société chaotique mue par l'argent, la perte du talent, la persistance des errances familiales, etc.

Série de nouvelles qui vise à promouvoir la littérature francophone contemporaine autour de thématiques. Ce recueil porte sur la maladie et le rapport au corps. Il décrit notamment les bienfaits de la somatisation, les conséquences d'un bec-de-lièvre et d'une migraine ou encore une inflammation de l'arachnoïde.

L'histoire d'une rencontre amoureuse entre Daniel, chercheur en physique nucléaire et Mariana, artiste peintre, tous deux dépouillés de leurs biens et de leur passé sentimental, qui se retrouvent dans un face-à-face authentique.

Le lendemain d'un cyclone, le Malfini, un grand rapace, se pose dans le jardin de P. Chamoiseau et lui conte son aventure avec un colibri, aventure qui a bouleversé son rapport au monde. Roman initiatique et méditation philosophique illustrant l'imaginaire et la poétique du vivant.

« Ça commence par une photographie. Mon histoire. C'est un jour d'hiver, ils portent tous deux un manteau, ils se trouvent sur un promontoire. Ils sont enlacés, la tête de ma mère contre le cou de mon père, Ivan Alejandro, et lui serre son épaule avec son bras, sa main. Ils sourient. Ils sont heureux. Radieux. Ça saute aux yeux. Je suis né de cette photographie. C'était le temps de la Splendeur des Amberson. Ils s'étaient rencontrés quelques mois auparavant à une réception du consulat de France à Los Angeles. Et maintenant, ils vivaient en France, mariés, amoureux. Il y a trop d'amour dans cette photo. Trop de promesses de bonheur. Je ne peux pas les voir. Pas les voir ainsi, quand on pense à tout ce qui s'est passé après. Elle fait trop mal, cette image, cette icône. »

4ème de couv. : "Alias, Blaise de son prénom, orphelin à la charge d'une riche tante excentrique, sort à seize ans du collège où il était pensionnaire pour aller vivre à Paris chez M. Adelair, un ami de sa tante. Ce dernier est un homosexuel qui vit de petits trafics, d'expédients et accueille l'argent du jeune Blaise comme une bénédiction - bénédiction qu'il s'empresse de dilapider sans lui. Alias parcourt Paris avec un ami de collège, Montcalm. Tous deux, cherchant à perdre leur pucelage charnel ou leur pucelage d'esprit, hésitent entre se rendre au «bordel» ou dans le «salon» de Mme Charpon. De retour chez Adelair, Alias rencontre une belle femme avec laquelle il passe la nuit. Plus tard, appauvri, sale et affamé, il suit le conseil de Mme Charpon et entre au séminaire. Il se persuade alors que c'est sa vocation. Mais sa tante, riche et mondaine, vient le sortir de là et l'emmène en vacances dans le Midi, où il troque bien vite sa soutane contre un maillot de bain. De retour à Paris, il se confesse au Père Issoire qui l'envoie en retraite dans un monastère. Il y fera la connaissance de César Blum - ami de Picasso, Braque, Max Jacob -, à la fois très croyant et très homosexuel, qui le prend sous son aile. Récit en grande partie autobiographique, Alias n'était pour Maurice Sachs que «l'introduction à une oeuvre infiniment plus vaste». Mais Sachs voyait beaucoup et savait voir, et révèle, à travers ce parcours initiatique, une certaine faune de l'entre-deux-guerres, celle qui précède Le Sabbat. "

Dans cette fiction, l'auteur fait intervenir, au milieu de personnages réels ou présentés comme tels (son père récemment mort, ses jumelles nouvellement nées), plusieurs personnages issus de l'oeuvre de l'écrivaine italienne Anna Maria Ortese, qui vont venir faire contrepoint à la question lancinante de la mort et surtout de la mort des enfants.

Le projet d'A. Jouffroy est d'écrire le poème inverse de

Paula Hook veille en songeant au lendemain, jour prévu par son mari Mike pour révéler à leurs jumeaux de 16 ans un secret touchant leur origine. En un long monologue insomniaque, elle plaide pour sa propre vision des faits et défend un grand amour, tout en faisant la chronique d'une vie, d'un couple, d'une famille.

L'auteur donne sa version de l'enlèvement du cercueil du maréchal Pétain le 20 février 1973. Le cercueil n'aurait pas été retrouvé par la police trois jours après son enlèvement, mais aurait disparu durant trente ans, jusqu'à sa curieuse réapparition au cours d'un mariage mondain au Cirque d'hiver.

Ce recueil de poèmes qui renoue avec la tradition du vers élégiaque, oscille entre narration et confidence, et fait preuve de liberté dans l'enchaînement des propos ainsi que d'humour dans l'évocation mêlée de souvenirs réels et de souvenirs culturels.

Jean Montadori, qui a longtemprs régné sans partage sur sa région de Corse, est à l'agonie. Sur son lit de mort et à la surprise générale, il convoque Sandro Riucci, l'homme à tout faire du village, apprécié de tous mais d'obscure naissance qui vit avec Adriana, une très jeune femme. Là, le vieil homme lui révèle qu'il est en réalité son fils naturel et qu'il souhaite faire de lui son héritier.

Théseus est un chercheur mathématicien de haut vol qui a bâti sa réputation sur la conjecture de Syracuse, une suite logique très particulière, croissante puis décroissante qui ressemble au cycle de la vie ou au vol d'Icare. L'arrivée d'un jeune étudiant algérien, Azhmar Amer, va cependant lentement mais sûrement miner son existence.

Le narrateur décide de quitter Paris et propose à Noéli, son amant, de l'accompagner à Saint-Dominigue. Ce dernier ayant refusé son invitation, il arrive seul dans la ville de Montecristi. Sa migration au paradis est un échec total, il découvre une ville empoisonnée, à l'eau polluée par les fûts toxiques déposés par les cargos américains, les passeurs exploitant la misère de migrants, etc.

Récit des amours de jumelles, de l'indépendance nigériane au début des années 1960 à la guerre du Biafra à la fin de la décennie. Olanna est amoureuse d'Odenigbo, un intellectuel engagé, tandis que sa soeur Kainene vit une relation secrète avec Richard, un journaliste blanc, le tout sous le regard d'Ugwu, jeune villageois devenu boy d'Odenigbo. Orange Prize.

En 1926, Férenc, issu d'une famille juive hongroise, se heurte à l'interdiction faite aux Juifs d'entreprendre des études universitaires et part s'installer en tant qu'architecte au Maroc, où il travaille et court les maisons closes. Dans l'une d'elles, il rencontre Aïcha, une jeune femme chargée de faire régner l'ordre dans l'établissement et comme lui passionnée de musique. Premier roman.

Le XIXe siècle n'est pas seulement une période comme les autres. Arrière-monde du XXe, il en annonçait aussi l'étrange futur consolateur, avec le socialisme, l'occultisme et diverses formes de religions du progrès. Dissemblables sinon opposés en apparence, ces mouvements et d'autres apparentés (féminisme, antisémitisme) obéissaient à un code commun que l'auteur entreprend de déchiffrer.

On m'a souvent reproché de ne pas écrire de " vrais romans ", autrement dit des livres qui pourraient se lire comme on regarde un film. En voici un, mais il s'agit de mon existence réelle : souvenirs, situations, portraits. J'ai connu nombre de célébrités littéraires, philosophiques ou politiques de mon temps. Les voici, peintes de l'intérieur. Quant à mon aventure personnelle, plutôt singulière, et le plus souvent recouverte d'un flot épais de malentendus, il m'a semblé nécessaire de la clarifier. C'est fait. Philippe Sollers.

En 1933, en plein surréalisme, Max Ernst détourne un certain nombre d'illustrations anciennes. En 1936, Ernst propose un livre sans texte, Une semaine de bonté, se déclinant selon les jours de la semaine. Il permet de comprendre comment le XXe siècle s'est nourri de son prédécesseur. L'intégralité des collages réalisés pour ce livre est présentée.

Un empereur romain, des chrétiens agressifs, des païens souriants. R. Debray nous offre une image plutôt inhabituelle mais qu'il ne pense pas anachronique. Julien, dit l'Apostat, a vécu entre 331 et 363 de l'ère chrétienne. Il a tout fait pour rétablir in extremis le paganisme, sa religion d'origine, dans l'Empire. C'était un peu tard.

Un jour de marché, la jolie Malika croise la route d'un étranger. Autant par défi que par curiosité. elle accepte de le suivre. Commence une nouvelle vie qui entraîne la jeune femme de Tanger à Paris, Milan, Madrid, à la découverte du monde. de ses plaisirs comme de ses cruautés, et surtout à la découverte d'elle-même. À travers le portrait d'une jeune Marocaine aux prises avec la civilisation occidentale, l'auteur du célèbre Thé au Sahara nous entraîne dans un voyage sentimental et initiatique.

Trois journaux intimes avec des plumes sensiblement différentes et un accompagnement pédagogique en 5 parties : des ouvertures pour définir le genre du journal intime et faire connaissance avec les trois auteurs, des arrêts sur lecture autour de trois problématiques et des bilans sur les questions de style. ©Electre 2022

Un recueil d'essais qui comprend des digressions sur des esprits aussi divers et apparemment opposés que le sont Barbey d'Aurevilly, André Gide, Georges Bataille, Brice Parain et Maurice Blanchot. Un thème fondamental le parcourt : l'aller et venir, les hauts et les bas de l'existence à travers le langage, les rapports entre l'existence et la parole.

En 1984, Claire Berthelot, 13 ans, vit dans une banlieue pavillonnaire de Nantes, connaît ses premiers émois amoureux, assiste à ses premières boums, consomme les promotions que ses parents achètent au supermarché, etc. Parallèlement, ce roman fait suivre le destin de Patrick Cheneau, 27 ans, jeune commercial talentueux, qui a vendu la maison aux parents de Claire. Premier roman.

Simon aime Elisabeth, mais épouse une autre femme. Il la quitte, se remarie, jusqu'à ce qu'il revoie Elisabeth. (Electre)

Grand-père n'apprécie pas l'effervescence des préparatifs du mariage d'Anna, la belle-fille de Sarah. Puis son agacement laisse place à la joie de fêter l'évènement : il acquiert une voiture pour l'occasion et est prêt à accueillir les invités.

Le 12 avril 1718, Yves Moisant quitte Fort Royal à bord d'un navire en partance pour Saint-Malo. En chemin, le bateau est capturé par des pirates qui le gardent comme otage. Préposé à toutes sortes de corvées, le garçon mène une vie pénible. Heureusement le chirurgien le prend sous son aile et en fait son apprenti. Pour sa conduite héroïque après un abordage, le capitaine lui rend sa liberté.