Fondé en 1783, le Concert de la Loge renaît de ses cendres en 2015, à l'initiative de Julien Chauvin. Considéré comme l'un des meilleurs orchestres d'Europe, il est resté célèbre pour sa commande des Symphonies Parisiennes à Joseph Haydn. Le Concert de la Loge donna ses premiers concerts grâce à la protection de Marie-Antoinette comme le rappelle le sous-titre de la quatrième symphonie parisienne, "La Reine". Sandrine Piau, invitée de marque, partage ce programme original dans la plus pure tradition de l'époque, associant des pages aussi bien vocales, en général des airs d'opéra, qu'instrumentales. Elle incarne Sélène dans un air extrait de Didone abbandonata (1762) de Giuseppe Sarti enregistré en première mondiale, et brille de mille feux dans l'air spectaculaire de Diane extrait de la sérénade Endimione de Johann Christian Bach. (Electre)

Du Moyen ?e au milieu du XIXème siècle, le plain-chant a été chanté en polyphonie dans toute l'Europe selon des modalités très variables. Pour faire revivre ces musiques, il fallait rechercher, puis assimiler la part importante d'oralité dans la manière de chanter le plain-chant. De fait, une simple exécution des sources écrites ne permet pas de retrouver les charmes et les beautés des faux-bourdons conservés. La réponse apportée par Dominique Vellard est un travail constant avec un même groupe de chanteurs pour mettre en place des réflexes collectifs propres à saisir la spécificité des faux-bourdons. Ce double disque est le résultat de ce travail, au cours duquel plusieurs milliers d'exemples ont été repérés, tant manuscrits qu'imprimés. La sélection proposée rend compte de la variété et de la diversité du plain-chant polyphonique français sur une période de quatre siècles.

Située à l'ouest du Tamil Nadu, en bordure du Kerela et du Karnataka, la région unique des monts Nilgiri (Montagnes Bleues) abrite les Kota, les Toda, les Irula et les Kurumba. Ces peuples autochtones dont les musiques essentiellement rituelles (chants aux techniques variées, hautbois, clarinette et flûte, percussion) couvrent un vaste champ esthétique : des accents immédiatement indiens des bhajan kota, aux chants toda qui semblent émaner d'un univers tout autre. Ce double album a été réalisé en collaboration avec le Musée du Quai Branly.