C'est d'abord l'idée d'un retour à ses fondamentaux de beatmaker qui s'était installée dans l'esprit de Guts. Un travail en solitaire, aux samplers et au séquençage. Il l'a finalement remis au-dessous de sa pile d'idées et en a fait remonter une autre, celle de faire un album radicalement différent des précédents. Expérimental, ensoleillé, qui explorerait toutes ces vibrations venues de l'hémisphère sud que Guts collecte depuis des années en s'adonnant à sa passion du diggin'. Celles avec lesquelles il embrase ses dj sets, celles qu'il a patiemment collectées sur les cinq volumes de ses compilations Beach diggin'. (Electre)

On retrouve toujours autour de ce 4e opus les proches de l'artiste : Blackjoy à la production, Biga Ranx et Jahdan Blakkamoore pour des featurings. Mais cet album se recentre sur les racines de la musique de Blundetto : le reggae, qu'il soit roots ou digital. Un album, plus court, plus resserré avec des chanteurs jamaicains de choix : Ken Boothe, Cornell Campbell, Little Harry... Egalement dans la conception, moins de bricolage, moins de samples et plus de musique enregistrée en live, dans le nouveau home studio de Blundetto. Et pourquoi ce titre Slow dance ? Pour danser... doucement... a deux... collés... serrés... comme dans ces soundsystems brésiliens qui ont inventé ce phénomène. (Electre)

Un album "surprise" de Blundetto. Des instrumentaux bricolés à la maison, en parallèle des sessions de Slow dance. Entre folk bricolé et musique cinématique, un disque qui rappelle les titres de son mythique premier opus Bad bad things. (Electre)

Dix ans étaient passés depuis son premier album, devenu un classique, Bad bad things, c'était là l'occasion de fêter cette décennie en réanimant son état d'esprit. Celui qui brasse les collaborations, les ambiances et les styles. Exilé au vert, en autarcie musicale depuis plusieurs disques, Blundetto s'est donc remis au rythme de la vie citadine et des studios. A bouleversé son mode de fonctionnement, ouvert son répertoire et invité proches et amis sur ces nouveaux titres qu'il avait pensés pour eux. Il continue à affiner son style, d'album en album pour nous faire danser jusqu'au bout de la nuit. (Electre)

Sous la conduite de Guts, Dakar devient l'épicentre créatif d'une rencontre exceptionnelle entre des musiciens "All Stars" de Cuba, d'Afrique et de France : les Estrellas. Un hommage à la culture afro-cubaine, entre relectures de titres finement sélectionnés et compositions originales avec nombre d'invités dont David Walters, L'Orchestre Baobab, Pat Kalla, Cyril Atef et bien d'autres...