La petite princesse est nulle en tout : en cuisine, en calcul, en géométrie, en lecture, etc. Lorsque ses parents décident de lui trouver un mari, les prétendants ne tardent pas à découvrir ses lacunes. Ses parents, découragés, décident de partir en vacances sans elle. Se produit alors un miracle. Un album sur l'indépendance et la confiance.

En dépit de précédents célèbres (saint Augustin, Montaigne...), on peut dire que Rousseau, dans les Confessions, se fait l'inventeur de l'autobiographie moderne. Un homme ayant dépassé la cinquantaine, entré tard en littérature mais désormais reconnu, quoique contesté, choisit d'enquêter sur son passé, d'interroger sa vie, ses origines, ses actes, ses sentiments. Avec tendresse, nostalgie, émotion, sévérité, humour parfois, Jean-Jacques tente de se reconstruire devant nous, s'attardant sur une jeunesse insouciante, sur ses voyages, ses rencontres, féminines surtout, ses rêveries, ses ambitions satisfaites ou déçues. Monumental livre du moi, remarquablement écrit, ce récit de vie devient en effet un roman, et pour le lecteur qui accepte d'entrer dans le "labyrinthe obscur et fangeux" de la confidence, il est l'occasion d'aller à la rencontre non seulement d'un des plus grands écrivains de la littérature, mais aussi d'un être complexe, attachant et proche

Damien écrit une phrase par jour dans son journal. Une phrase de moins de dix mots. Il calcule les dates et les coïncidences. Il tâche de se raccrocher aux chiffres, puisque les mots lui manquent. La vérité, c'est que, depuis que sa mère a chassé son père, Damien n'a plus envie de rien, sauf de mourir. Et puis un jour, en allant voir son père, Damien se fait renverser par une voiture. Ce n'est pas un accident mortel. il a juste très mal à la jambe, au point de rester prostré sur le trottoir. C'est là qu'il rencontre Survête-Lacoste qui lui adresse la parole avec des drôles de mots : chelou, taf, daron, tu kiffes. On ne sait jamais où ça mène, une rencontre. Et ce qu'il va découvrir grâce à Survête-Lacoste, Damien est encore incapable de l'imaginer...

Alors que s'achève la Renaissance et que les grandes découvertes bousculent la géographie comme les mentalités, Michel Eyquem, seigneur de Montaigne, s'isole dans la tour de sa bibliothèque pour y rédiger ses Essais, élaborant un genre promis à une fortune littéraire qui jamais ne se démentira : "C'est ici un livre de bonne foi, lecteur. Il t'avertit, dès l'entrée, que je ne m'y suis proposé aucune fin, que domestique et privée. Je n'y ai eu nulle considération de ton service, ni de ma gloire, [...] Je veux qu'on m'y voie en ma façon simple, naturelle et ordinaire, sans contention et artifice : car c'est moi que je peins." Ainsi, sur des milliers de pages, ici abrégées et transcrites en français moderne, il saute d'un sujet à l'autre - l'éducation, l'altérité, l'amitié, la mort, l'amour, les femmes -, cite des bons mots, note des idées, des intuitions, des formules, inventant, au bout du compte, une attitude nouvelle face au monde et aux savoirs.

En plein coeur de l'hiver norvégien, Jane, 12 ans, décrit son quotidien et ceux qui l'entourent : ses frères et soeur Max, Maya et Hershel, sa mère poétesse, la thrombose de Mrs Parks et l'homme-cintre, celui qui est peut-être son père.

Un monstre chante dans la grande mare et perturbe la vie des sujets du roi Ferdinand et de la reine Mizar. Le malheureux prince Bob est finalement mandaté pour tuer le monstre. Il quitte alors le château, pas très rassuré.

L'histoire d'Ulysse et du cyclope racontée avec humour.

Anna fête ses 10 ans en compagnie de ses amis. Et ce jour-là, rien ne se passe comme prévu.

L'enfant rouspète. Il y a de quoi. Maman est à l'hôpital et ne se réveille pas ; papa est auprès d'elle et sa grande soeur se chamaille toujours avec lui. Un jour, il rencontre Vieille qui lui demande de porter son cabas. Elle l'appelle Petit. Erreur ! Il n'aime pas ça, être petit. Alors, il refuse. Erreur ! Vieille lui jette un sort : au lieu de grandir, il rétrécira. Horreur. L'enfant appelle à l'aide mais personne ne le croit. Qui lui répondra ? (Quatrième de couverture)

Comment une petite fille, née d'un papa blanc et d'une maman noire sera amenée à accepter sa différence. On ne lui dit jamais qu'elle ressemble à son papa. Délicatesse dans le texte et dans le graphisme.

Inspirée des contes nordiques, l'histoire évoque la rivalité entre deux vikings, assistés de forces surnaturelles. A la fin de l'ouvrage, l'auteur explique quelques aspects de la civilisation évoquée. Les illustrations sont découpées dans des feuilles de papier à dessin. Ces dentelles de papier sont couchées et superposées. Du relief, du souffle, une vie fantasmagorique bien adaptée au thème.

Quand passe le bateau-courrier chargé de marchandises, le Congo, un des plus grands fleuves d'Afrique, s'agite et tourbillonne. C'est le moment que choisissent les enfants du village de Sakata pour embarquer sur leurs fragiles pirogues afin d'aller toucher le flanc du bateau. Certains essaient même de monter à bord, dangereuse acrobatie qui demande beaucoup d'habileté et de courage.