L'irréformable réformateur du monde se prépare à la visite des universitaires qui doivent lui décerner le titre de docteur honoris causa. Cloîtré dans sa chambre en attendant leur arrivée, il se comporte en tyran domestique. ©Electre 2017

Un pamphlet politique dans lequel la romancière, jouant avec les codes de la conférence littéraire, déconstruit avec humour les modèles canoniques dans la fabrique des histoires et la manière dont le patriarcat a façonné les grands récits depuis l'Antiquité. Partant de la Poétique d'Aristote dont elle révèle le sexisme, elle retrace la place des femmes dans la littérature. ©Electre 2022 Dans ce monologue qu'Alice Zeniter a écrit et présenté à la Comédie de Valence en octobre 2020, publié aujourd'hui à l'Arche, on apprend à interpréter les récits de fiction à l'aune d'une vision féministe. Avec beaucoup d'humour et d'enthousiasme, l'autrice montre comment les « bonnes » histoires sont construites. Elle nous explique l'importance de celles-ci sur notre compréhension du monde. Et constate que la littérature offre une majorité de romans où « [...] c'est souvent l'histoire d'un mec qui fait des trucs ». Autrement dit, les filles grandissent sans modèle digne de ce nom. Une lecture exigeante mais qui, conduite avec soin, offre des arguments convaincants et déclenche une prise de conscience sur la place des femmes dans la fiction. Une pièce malicieuse et revigorante !

Un voyage à l'intérieur d'une famille, le souvenir d'une mère tendre et d'un père non moins tendre qui meurt. C'est l'histoire de gens dont toute la vie est marquée par quelque chose dont on n'aime pas parler, car la blessure est profonde. Ce récit se situe entre la fiction et l'autobiographie. ©Electre 2021

Dans la première pièce, l'auteur analyse les peurs, les ambitions et les états d'âme des individus livrés aux images, aux bruits ou aux ombres de la société contemporaine. La seconde rassemble une série d'histoires fragmentées, de vies ébranlées par les crises, d'hommes, de femmes, de parents, ou de familles.

L'opéra de quat'sous est sans conteste l'œuvre la plus célèbre de Brecht, et aussi la plus subversive. Clochards, prostituées, criminels et policiers véreux tentent de tirer leur épingle du jeu dans cette comédie musicale aiguisée à la lame, en rupture avec l'opérette légère du début du XXe siècle. La musique entêtante de Kurt Weill inspira nombre d'interprètes de jazz, avec de célèbres reprises de la complainte de Mackie, figure de bandit dans l'ombre de Jack l'éventreur et de Villon, par Louis Armstrong, Ella Fitzgerald ou Frank Sinatra... Un succès international à l'image de la « fièvre de quat'sous » qui s'était emparée de toute l'Europe dès la création. Cette nouvelle traduction de L'opéra de quat'sous, assortie des commentaires de Brecht, est suivie d'un scénario directement inspiré de la pièce, La Bosse, et d'un essai sur le cinéma, Le procès de quat'sous. Brecht y signe un véritable programme d'esthétique politique, à la suite du scandale suscité par le procès qu'il intenta à la société de production, n'ayant pu imposer ses audaces esthétiques. Il fustige la destruction de son œuvre sur le bu^cher du capitalisme, la marchandisation de l'art par l'adaptation commerciale que tourna G. W. Pabst « au service de l'idéologie bourgeoise ». La pièce est ici présentée dans sa version originelle de 1928, traduite pour la première fois en franc¸ais, et enrichie d'un important appareil critique donnant à lire l'intégralité des variantes apportées par Brecht en 1931 et 1955. L'occasion de savourer les songs dans une nouvelle version franc¸aise épousant au plus près la partition de Kurt Weill.

On peut le lire comme un guide pratique, mais il n'est pas seulement cela. Enrichi de l'expérience de son auteur, il est une véritable mine pour qui souhaite mieux comprendre le théâtre.

Qui est le véritable père de Checchine, la jeune promise : le brave patron Toni, un inconnu ou l'horrible marchand de cacahuètes? La rumeur court vite dans les rues de Venise, des blanchisseuses aux aristocrates.

Un recueil de pièces sur les thèmes de la solitude, de la perte, de l'oubli et des relations entre les individus. La première histoire est consacrée à un couple en crise. Le mari est un écrivain qui lit au lieu d'écrire et la femme veut s'évader de son quotidien médiocre. Elle sort en ville une nuit, laissant l'homme l'attendre et se demander si elle reviendra. ©Electre 2021

Un recueil de pièces sur les thèmes de la solitude, de la perte, de l'oubli et des relations entre les individus. La première histoire réunit un homme et une femme sur un banc, dans un cimetière à la fin de l'automne. Une relation amoureuse passée les lie, ancrée dans des souvenirs s'apparentant à des fantômes. ©Electre 2021

Recueil de trois pièces évoquant les difficultés de la vie. Le bord relate l'histoire d'un jeune homme au seuil d'une vie nouvelle. ©Electre 2016

A la fin du XXIe siècle, une famille tente de survivre dans une société détruite par la violence.

Mariana Pineda vit à Grenade et approche de la vingtaine lorsque, le 1er octobre 1823, le roi Ferdinand abolit la Constitution espagnole. Elle fait alors le choix du camp de la liberté et transmet les messages entre les opposants emprisonnés et les exilés. Lorsqu'elle est démasquée, elle choisit la mort plutôt que la trahison.

Une femme dont on ne connaîtra jamais le nom raconte l'histoire de sa rencontre et de sa relation avec son mari, dans un monologue au ton léger et décalé. Cependant, la comédie joyeuse des débuts - rencontre truculente dans une file d'attente d'EasyJet, relation amoureuse et enfants - vire rapidement au drame. Scénariste réputé et maître de l'asphyxie, l'auteur ciselle un foudroyant retournement de situation. Comment bascule-t-on de l'idylle à l'horreur la plus brutale ? Qu'est-ce qui pousse un être humain à commettre l'impensable ? Dennis Kelly explore les ressorts enfouis de la masculinité, des relations amoureuses, de la filiation et de la folie, à travers cette puissante tragédie, jouissive et mélancolique.

En Andalousie, la veuve de Bernarda Alba séquestre ses filles et les empêche d'aimer. Adela va se révolter. Pièce réaliste de F. Garcia Lorca qui dénonce l'oppression subie par les filles à cette époque.