Mêlant horreur, brutalité, amoralité, sauvagerie et tendresse, ce roman évoque l'innocence du mal d'un psychopathe face au mal programmé de la société.

L'auteure explique les principaux concepts développés par le philosophe allemand et les replace dans une vision d'ensemble afin de leur donner tout leur sens. Elle aborde notamment le dionysisme, le perspectivisme, la volonté de puissance, le mythe du surhomme ou encore le thème de l'éternel retour. ©Electre 2019

L'ouvrage décrit les concepts fondateurs de la pensée du philosophe grec : de la physique à l'ontologie, de l'éthique à la politique, la psychologie cognitive et la poétique. L'auteure démontre la résonance actuelle de ses réflexions humanistes. ©Electre 2019

Portraits d'hommes et de femmes, républicains, anarchistes, socialistes, communistes, espagnols ou étrangers, qui combattirent pour défendre la République face aux troupes de Franco lors de la guerre d'Espagne.

S'il s'agit de sauvegarder le souvenir du mouvement [ouvrier] et de ses protagonistes anonymes contre l'oubli institutionnel, il est aussi question d'en bâtir l'épopée. La fois où le patron et le dirigeant syndicaliste jaune furent écrasés aux dominos par deux leaders syndicaux, celle où les soudeurs de Tula en grève résistèrent en mangeant les cactus des alentours, la double destruction de la voiture du patron par un monte-charge… Une épopée ouvrière qui, comme toujours chez Taibo II, s'inscrit dans la longue lutte des oppressés contre les oppresseurs, et construit grâce à la littérature, au fur et à mesure, ses propres références, sa mythologie, ses exploits et ses héros : cette doña Eustolia qui brandissait son couteau de cuisine comme une épée vengeresse, Carlos Vargas et El Gallo qui deviendront les acolytes d'Hector Belascoarán (le personnage de ses romans policiers) et surtout, « L'Araignée », super-héros populaire, défenseur de l'ouvrier, vengeur social insaisissable qui tisse sa toile de messages d'usine en usine pour devenir le héros collectif, solidaire plus que solitaire, le porte-étendard (rouge) d'une lutte sociale oubliée qui prend, par le biais de la littérature, des allures de légendes. Taibo II l'a dit : « Démythifier n'est pas le plus important ; il faut savoir remythifier »… Sébastien Rutés (de la préface)

Les anecdotes, les souvenirs personnels, sont la matière première des mythes dont la littérature taibienne se veut le vecteur. " Les mythes ne se souviennent pas toujours de la meilleure partie des histoires, souvent ils n'en gardent que la plus sotte ou la plus niaise " (Ces foutus tropiques). (...) S'il s'agit de sauvegarder le souvenir du mouvement [ouvrier] et de ses protagonistes anonymes contre l'oubli institutionnel, il est aussi question d'en bâtir l'épopée.

Amadou, professeur qui a fui la Sierra Leone, croise la route de Fatiha, une jeune Marocaine venue de Nador, d'Ousmane, un orphelin échappé de Ouagadougou, et de Tierno, un berger peul que la misère a chassé de Bandiagara. Leur exil les fait s'échouer sur la Grande Canarie. Ils se trouvent confrontés à la dure réalité de l'immigration et aux nouvelles formes d'esclavage.

Achevé trois jours avant la mort de Juan Domingo Peron en 1974, ce texte est la première étude dressant le bilan de l'expérience péroniste en Argentine. Elle apparaît comme un moment fondateur du populisme tel qu'il se manifeste au tournant des XXe et XXIe siècles en Amérique du Sud. Souvent travesti à des fins de propagande, l'épisode péroniste en constitue comme la matrice. ©Electre 2022