De A à Z, sous forme d'abécédaire, voici des fragments d'une autobiographie, entamée depuis une quinzaine d'années. De l'enfance à l'an 2000, des petits boulots aux articles pour une vingtaine de grands journaux, des sept années de refus d'éditeurs aux livres déroutants enfin publiés, en passant par le festival de Cannes tumultueux de mai 1968, tout cela sans souci d'un quelconque respect de la chronologie, les souvenirs s'enchevêtrent sous forme de textes courts ou de réflexions beaucoup plus longues, pour un livre "hagard mais très travaillé", taillé dans des centaines de pages manuscrites.

On parle souvent de Raymond Queneau, on en parle même beaucoup, pour ses poèmes, ses films, ses chansons (Si tu t’imagines), ses Exercices de style ou ses romans (Zazie dans le métro, Le Dimanche de la vie, Pierrot mon ami, etc.). Il est à la fois populaire et savant. Il passionne aussi bien le grand public que les amateurs, les universitaires, qui lui consacrent thèses et colloques. Jusqu’alors pourtant, aucun ouvrage ne proposait une vue d’ensemble de l’homme et de son œuvre. Seules, des études thématiques mettaient en lumière certaines facettes du talent de Raymond Queneau. Cette biographie vient donc combler une lacune. En s’appuyant sur une documentation impressionnante et souvent inédite, elle fait revivre l’homme sans le dissocier de son œuvre, du mouvement surréaliste au secrétariat général de Gallimard, du collège de ‘Pataphysique à l’Encyclopédie de la Pléiade. On suit ainsi l’écrivain pas à pas, depuis sa naissance au Havre en 1903, jusqu’à son décès à Paris en 1976. Raymond Queneau, qui fut si secret, se trouve enfin dévoilé.

Défense et illustration de ce que le français représente pour l'auteur, le goût qu'il a des mots qu'il choisit comme des vêtements, le plaisir de les conjuguer, de vêtir ses phrases d'anglicismes, comme le duffle-coat, ou de néologismes féminisés, comme la jupe-culotte. Une promenade tout à la fois plaisante et savante dans l'usage actuel du français. Public motivé. (Livres hebdo : livres du mois, 1, 2001)

Les sagas légendaires rapportent les grandes légendes concernant les héros et mythes nordiques ou pangermaniques. En vertu de la même conception du destin omnipotent, leurs auteurs se sont intéressés à tout ce qui passionnait l'homme du Nord au Moyen Age, adaptations de thèmes de tous les domaines que fréquentèrent les Vikings. Tout public. (Livres hebdo : livres du mois, 9, 1998)

Alexandre Vialatte a découvert et traduit l'auteur tchèque dans les années 20. Ce recueil d'écrits exposent le point de vue du traducteur sur Kafka : le mot "métaphysique" résume une partie de l'oeuvre de celui qui a créé un univers absurde et étrange où les innocents sont accusés d'être des coupables.

Dans un suspens hitchcockien, Jean-Edern Hallier remonte son passé tout en brossant un tableau des moeurs de la société parisienne. Toute ressemblance avec des personnages imaginaires serait pure coïncidence ! (Electre)

L'empereur Julien, dit l'Apostat, écrivit ce discours peu conventionnel (l'"ennemi de la barbe") après son séjour à Antioche en 363. Une critique féroce contre ces hommes qui heureux de vivre dans le luxe et méprisant la philosophie, ironisaient sur l'empereur qui refusait de se couper la barbe. (Livres hebdo : livres du mois, 2, 2003)

Michel Lécureur a déjà publié deux biographies aux Belles Lettres, Marcel Aymé et Raymond Queneau.