Poète de la rupture des frontières de l'art, Serge Pey rédige ses poèmes en vers libres sur des bâtons qui jalonnent ses installations et ses expositions.

Lettre d'amour perdue d'une voyageuse à l'homme qu'elle choisit de quitter, écrite dans le train Liège-Paris.

En 1893, lorsque L. Bloy se penche sur la guerre de 1870, c'est pour créer des contes cruels et grotesques, mettant en scène des héros ordinaires, capables d'exploits. Si un sentiment antiprussien anime ses personnages, l'auteur obéit avant tout à une exigence mystique, devant le désastre moral de l'histoire, il invoque une justice supérieure, divine.

Une critique acerbe des trois religions monothéistes accusées d'être omniprésentes, d'occuper la parole et la pensée de leurs adeptes et d'être sources de conflits.

Romancière, essayiste, nouvelliste, biographe, traductrice, Marie-Louise Audiberti aime passer d'un genre à l'autre. De la Comtesse de Ségur, à Brahms ou à Robert Walser, la fréquentation de ces personnages lui permet d'explorer le dérisoire de l'existence et la force du rêve.

Ces poèmes en prose ont pour origine un commentaire des douze figures zodiacales gravées par le peintre E. Grasset.

Cette chronique d'une enfance martyre, l'histoire d'un enfant de Paris surnommé Fil de Fer, a été publiée en 1906 et reste le seul roman achevé de J. Rictus.

Analyse psychanalytique de la peur du féminin, considéré comme une partie inconsciente du psychisme qui oriente la vie des individus à leur insu.

Quatre textes courts publiés en 1953 par le Collège de pataphysique. Le poète y parle de son hérissement face à la soutane, de sa volonté de parvenir à une forme d'éveil, de son expérience métaphysique, de sa conversion à la philosophie orientale. L'ensemble est sous-tendu par un humour iconoclaste. ©Electre 2016

Une redécouverte de l'oeuvre poétique de l'auteur à travers tous les aspects de son écriture. Sont réunis certains textes célèbres comme Le pont Mirabeau ou Zone mais également quelques calligrammes et un certain nombre de poèmes d'amour. ©Electre 2018

Ces proses poétiques interrogent les méditations des êtres de pierre que sont les statues.

Panaït Istrati (1884-1935) est un écrivain roumain d'expression française, fils d'un haïdouk, qui, sur les conseils de Romain Rolland, s'est mis à écrire une œuvre unique, foisonnante, exaltant la vie, la fraternité, la simplicité. Citoyen du monde, homme libre, chantre d'une langue pure et gorgée de sève, avec Pour avoir aimé la terre – que suit une courte autobiographie – il compose une ode à la liberté et aux hommes, aux espérances qu'ils portent et qui les portent, et livre son testament spirituel. Écrit peu avant sa mort, ce texte lumineux, vibrant est avant tout un acte de résistance d'un homme généreux contre les tyrannies de tout ordre.

Recueil de poésies dans lequel l'auteur médite sur la vie monastique.

Trois nouvelles de l'écrivain russe, publiées entre 1869 et 1899, autour de la relation affective qui unit le chien et son maître. ©Electre 2018

Les trajets quotidiens en train sont l'occasion pour le narrateur de décrire les scènes qui se déroulent sous ses yeux.

Deux chiens, gardiens d'un hôpital, partagent avec philosophie leurs aventures, sur le ton du roman picaresque. A travers leur portrait de l'homme, dépeint comme un être grossier, malhonnête et pervers, l'auteur livre, dans cette nouvelle tirée des Nouvelles exemplaires, un regard acerbe sur la société espagnole de son temps. Electre 2014

Cinq nouvelles du maître de l'humour hongrois qui relatent les tendances populistes des hommes politiques, le conformisme de la société et dénoncent la pensée unique qui oblitère tout appréciation personnelle. ©Electre 2016

Sauf mon coeur, tout va bien raconte l'histoire d'un prêtre - inspiré d'un prêtre réel - qui met à l'épreuve ses croyances et son optimisme inébranlable dans un monde d’une grande dureté, qui se confronte aussi à ses propres pulsions d’homme. Le prêtre Luis Córdoba attend une greffe de coeur, que sa corpulence rend difficile à trouver. Comme les médecins lui conseillent le repos et que sa résidence a beaucoup d'escaliers, il est accueilli dans une maison où vivent deux femmes, l'une d'elles récemment séparée, et trois enfants. Córdoba, bon et cultivé — critique de cinéma et expert en opéra — aime partager ce qu'il sait avec des femmes sans mari et des enfants sans père. Très vite, il se retrouve impliqué et fasciné par la vie de famille et, sans le vouloir, commence à jouer le rôle de père de famille et à repenser ses choix de vie. Sa crise existentielle, au milieu de personnages pleins de joie de vivre nous mène à une réflexion profonde sur la condition humaine. C’est une histoire tragique et émouvante, mais dans laquelle la bienveillance l'emporte sur les sentiments et les désirs humains. C'est finalement un livre qui enrichit nos coeurs, tel un conte moderne qui nous invite à méditer et à réfléchir. Un grand roman de Hector Abad. « L'un des auteurs les plus vénérés et les plus réussis d'Amérique latine. » The Guardian « L'expérience de lecture la plus excitante de mes dernières années. » Mario Vargas Llosa