L'axe central de cette étude sur la poésie des troubadours est la mise en relation des différentes conceptions de l'amour aux XIIe et XIIIe siècles et la manière dont celles-ci ont suscité un ensemble d'oeuvres d'une richesse et d'une inventivité qui sont, aujourd'hui encore, au centre de tous les débats de la création poétique

Des séries de vers octosyllabiques évoquent avec lyrisme, cynisme, violence ou humour la figure de l'écrivain et ses rapports avec l'amour, considéré comme substance vitale. (Livres hebdo : livres du mois, 4, 2003)

Les silènes (du nom d'un satyre compagnon de Bacchus) étaient de petites figurines fendues en leur milieu, que l'on pouvait donc ouvrir en deux parties : fermées, elles représentaient un joueur de flûte grotesque; ouvertes, elles montraient la figure d'une divinité. C'est cette image que le jeune Alcibiade (à la fin du Banquet de Platon) utilise pour faire l'éloge de l'amour

Alexandre Vialatte a découvert et traduit l'auteur tchèque dans les années 20. Ce recueil d'écrits exposent le point de vue du traducteur sur Kafka : le mot "métaphysique" résume une partie de l'oeuvre de celui qui a créé un univers absurde et étrange où les innocents sont accusés d'être des coupables.

Quelles étaient les pratiques de composition d'une oeuvre littéraire, la méthode de travail des auteurs antiques ? Utilisaient-ils des feuillets de papyrus ou parchemin et des tablettes pour la prise de notes et la rédaction de brouillons ? Comment prenaient-ils des notes, de quelle façon recueillaient-ils des extraits au cours de la première phase de la composition d'une oeuvre littéraire ? Dans l'Antiquité grecque et latine, écrivait-on soi-même les textes littéraires ? Plusieurs auteurs de l'Antiquité avaient en commun la pratique de réserver une partie de leur production littéraire à une circulation restreinte, pratique qui les conduisait donc à renoncer à " publier " ces écrits. C'était pourtant en vue de la " publication " c'est-à-dire de la diffusion auprès d'un large public, qu'un auteur composait ses livres. Quel était le devenir d'une oeuvre après sa " publication " ? Existait-il des droits d'auteur et d'éditeur ? Quels sont les cas où un livre a été publié par son auteur en deux exemplaires ou plus ? Y avait-il la possibilité de préparer une " seconde édition " d'une oeuvre du vivant de son auteur et par ses soins ? Peut-on parler de l'existence de variantes d'auteur ? Voici quelques-unes des questions auxquelles le lecteur de Le stylet et la Tablette trouvera peut-être une réponse satisfaisante en se plongeant dans le secret des auteurs antiques