Le jeune ensemble vocal d'Ecosse fait ses débuts sur Linn avec cet enregistrement de musique vocale a capella, dont le très bel arrangement vocal de l'Adagio pour cordes de Samuel Barber.

Cet enregistrement live capte bien l'esprit et la joie de HMS Pinafore de Gilbert & Sullivan. L'opéra est riche en burlesque et parodie les conventions théâtrales et opératiques et l'opéra italien de l'époque. L'écriture ironique est mise en évidence dès le choeur d'ouverture et la musique est tout aussi riche en pastiche. A la tête d'un casting de prestige, le chef Richard Egarr met en oeuvre ses connaissances approfondies de l'interprétation historique et recrée le son et le style typique de la fin du 19ème siècle, une première pour un enregistrement de Gilbert & Sullivan. (Electre)

Dans son premier enregistrement pour Linn, Phantasm mettait en lumière son éblouissante sonorité dans un programme de musique méritant d'être redécouverte. Le style de jeu audacieux et passionné de l'ensemble rend intégralement justice à la musique de John Ward pour cinq et six violes, enregistrée ici en intégralité pour la première fois. Enregistré dans l'acoustique chaleureuse de la Chapelle du Wadham College, Oxford, cet enregistrement révèle des oeuvres qui séduiront le public avec des mélodies lyriques et une musique au charme fabuleux. (Electre)

Cette fascinante collaboration transatlantique entre les joueurs de cuivres de la Royal Academy of Music de Londres et ceux de la Juilliard School de New York nous offre à entendre des chefs-d'oeuvre intemporels de Giovanni Gabrieli et de ses contemporains vénitiens. Sous la direction de Reinhold Friedrich, célèbre trompettiste soliste et trompettiste principal du Lucerne Festival Orchestra, les musiciens mêlent les instruments et l'intellect modernes à la technique et à l'accord du XVIe siècle pour mettre toutes les chances de leur côté dans ce répertoire profondément exigeant. (Electre)

Le trompettiste Jonathan Freeman-Attwood et le pianiste Daniel-Ben Pienaar poursuivent leurs réinventions musicales célébrants l'âge d'or de la musique anglaise. Par la musique de grands compositeurs des XVIe et XVIIe siècles tels que Byrd, Gibbons, Tomkins, Lawes et Locke, le duo inspire des arrangements à Timothy Jones qui redonnent vie à cette musique grâce à une formation de musiciens de chambre enthousiasmante et intimiste. Jouant sur une trompette moderne et un piano Steinway, Freeman-Attwood et Pienaar savourent l'opportunité qui leur est offerte de mettre au défi les interprétations établies de ces oeuvres. Avec des danses, des chansons, des fantaisies et des variations ensorcelantes, c'est un voyage qui ravive notre goût et notre amour pour les perles oubliées des époques élisabéthaines et jacobéennes. Voici un autre enregistrement incontournable dans la série de Freeman-Attwood, encensée par la critique. (Electre)

Après une performance primée au prestigieux concours biennal York Early Music International Young Artists Competition, Barrocotout sort son premier album. Au terme de cette compétition acharnée, Philip Hobbs, président du jury et producteur en chef de Linn, a déclaré : "Leur prestation était d'un niveau exceptionnel... Barrocotout est un ensemble extraordinaire." Formés aux Conservatoires royaux de Bruxelles, les musiciens ont choisi de défendre la musique d'un compositeur belge jusque-là négligé : Henri-Jacques de Croes. Traçant sa voie parmi des inspirations françaises, italiennes et allemandes, de Croes a écrit une musique raffinée qui ne manque pas d'élans éclairés. Les sonates en trio de l'opus 5 ont été composées en gardant une touche de rococo à l'esprit et avec de solides influences italianisantes. Comme une seule copie en a été conservée, les six sonates étaient jusqu'à présent restées dans l'ombre. Durant de nombreuses années, elles ont même été considérées comme "perdues". Avec cet enregistrement, Barrocotout entend tordre le cou au mythe selon lequel "on n'aime pas ce qu'on ne connaît pas". (Electre)

Le Sollazzo Ensemble présente son premier enregistrement suite à sa victoire au célèbre York Early Music International Young Artists Competition. Composé des sopranos Perrine Devillers et Yukie Sato, du ténor Vivien Simon, des violonistes Anna Danilevskaia et Sophia Danilevskaia et du harpiste Vincent Kibildis, ce jeune et dynamique ensemble offre une rafraîchissante lecture du répertoire médiéval. Dans Parle qui veut, ces interprètes adoptent le style exubérant des mélodies fleuries très à la mode dans l'Italie du nord au quatorzième siècle. En revanche, une expressivité toute différente est nécessaire pour l'esthétique sobre et concise des oeuvres en provenance de France. Sollazzo s'est façonné une sonorité pure et éclatante, mise en valeur par les textures incroyablement ouvertes de ces mélodies et l'usage du tempérament Pythagoricien rarement entendu. En bref, cet album représente un remarquable début. (Electre)

Ce premier enregistrement du Maxwell Quartet se démarque par son approche innovante : chaque quatuor de l'opus 71 de Haydn est couplé à une chanson ou une série de chansons traditionnelles d'cosse, pays natal de l'ensemble. Ce quatuor primé estime en effet que la musique classique est intimement liée à son héritage musical populaire, et tente de marier les deux univers dans ce programme unique. L'enchaînement des trois quatuors est ainsi interrompu par des arrangements de musique traditionnelle écossaise réalisés par le Maxwell. L'objectif est de célébrer et de mettre en lumière cet héritage ayant influencé tant l'interprète que le compositeur malgré les siècles qui les séparent. Contre toute attente, il n'existe que peu d'enregistrements récents de l'opus 71, qui contient pourtant quelques-unes des pages les plus virtuoses écrites par Haydn pour quatuor à cordes. Chaque quatuor possède une qualité unique : le n°1 est extrêmement joyeux, le n°2 est lyrique et romantique et le n°3 est sans doute le plus innovant au niveau de la composition. Salué pour son incroyable talent de conteur et de communicateur, le Maxwell Quartet présente ici un premier opus inventif qui renforcera la réputation croissante dont il jouit en tant que l'un des quatuors à cordes les plus enthousiasmants du Royaume-Uni. (Electre)

Cet enregistrement du consort de viols récompensé par plusieurs prix se penche sur un important compositeur et penseur radical du 16ème siècle, Christopher Tye. Ce compositeur anglais est particulièrement audacieux dans ses expérimentations métriques et harmoniques comme le démontrent ses oeuvres instrumentales tout à la fois mystiques et accessibles. Parmi les oeuvres proposées, il y a celles qui dépeignent la Rachèle biblique pleurant pour ses enfants ; celles, comme l'un des In nomine, en mesures irrégulières (jamais entendu avant le 19ème siècle) ; et enfin celles qui ont un caractère obsessionnel - tel Sit fast - et qui testent les limites rythmiques des musiciens avec des passages d'une complexité métrique étonnamment modernes. Phantasm adopte une approche radicalement différente de celle de précédents enregistrements, avec une interprétation soulignant l'énergie débordante de cette musique, l'articulation rythmique et les harmonies provocatrices - en bref tous des éléments qui démontrent l'aspect moderne de la musique de Tye. Phantasm interprétera des oeuvres de Christopher Tye en Autriche au Festival Trigonale et au Wigmore Hall de Londres en septembre et octobre 2017. (Electre)

Le très apprécié Ensemble Marsyas est de retour avec un programme de concertos divers allant de la musique à vent aux chansons écossaises. Ces compositions de Francesco Barsanti et Georg Friedrich Händel mettent en avant la musique composée pour l'Edinburgh Musical Society. Les solistes Alec Frank-Gemmill et Joseph Walters ont un rôle principal dans le Concerto en fa majeur pour cor d'harmonie, cette oeuvre prouve l'importance du cor à cette époque. Le timbalier Alan Emslie les rejoint pour le Concerto grossi op.3 de Barsanti, un concerto étonnant mêlant timbales et cor naturel. Ce programme est complété par l'aria Sta nell'Ircana d'Händel (Alcina) avec la mezzo-soprano milie Renard. (Electre)

Alors qu'il est une figure mineure de l'histoire de la musique de nos jours, Johann-Friedrich Fasch était déjà très célèbre de son vivant. Sans avoir reçu de formation, il commença à composer et se fit une réputation si rapidement qu'on lui commanda très vite des opéras. Respecté par tous ses contemporains, y compris Jean Sébastien Bach, il écrivit dans tous les genres musicaux de son temps. Linn Records propose une réalisation de l'Ensemble Marsyas qui rassemble les plus belles pages de musique de chambre et pièces concertantes du compositeur. (Electre)

La suite du premier enregistrement de Retrospect vient célébrer le 350e anniversaire de la naissance d'Henry Purcell et réunit quatre grands instrumentistes baroques. Poursuivant sur la texture proposée dans ses Dix Sonates en quatre parties, Purcell présente dans ce cycle une approche beaucoup plus orientée vers l'avenir et le baroque tardif que vers le style contrapuntique ancien du cycle précédent. Ces sonates illustrent la capacité innée du compositeur à mélanger des influences françaises, italiennes et anglaises. Des dissonances exotiques sont ainsi combinées à une utilisation unique du contrepoint. Cet enregistrement, nommé pour un BBC Music Magazine Award et un International Classical Music Award, a été sacré "Choice Recording" par Gramophone, BBC Music Magazine et International Record Review. Gravé à St George's, Chesterton, il capture la beauté éternelle des oeuvres instrumentales les plus acclamées de Purcell. (Electre)