Le compositeur polonais a été à l'inspirateur de compositeurs contemporains, inspiration toujours active après sa mort en 1991. En association avec l'épouse de Panufnik, le London Symphonic Orchestra a mis en place un atelier donnant à de jeunes compositeurs la possibilité d'écrire une pièce de trois minutes qui sera interprétée par l'orchestre. Cet enregistrement présente le résultat d'un travail mené en soutien à la création contemporaine, et la direction du LSO a été confiée à un chef reconnu pour son travail sur ces répertoires, François-Xavier Roth. (Electre)

Sir Simon Rattle et le London Symphony Orchestra célèbrent les 150 ans de la disparition d'Hector Berlioz en interprétant son tumultueux oratorio, La damnation de Faust. Cette ouvre est née de l'obsession du compositeur pour le conte légendaire de Goethe. Ambiguë, la fable est une véritable tragédie, parcourue d'un humour noir et dont le personnage principal est à la fois sage et méprisable. (Electre)

Au Barbican Hall de Londres le 14 Mai 2017, le London Symphony Orchestra a donné en concert les concertos pour violon N°4 et 5 de Mozart, dirigés par un soliste virtuose, le violoniste israelodanois Nikolaj Znaider. Les concertos pour violon, bien que composés par un très jeune Mozart, font déjà preuve d'une remarquable maturité musicale. Le violoniste et chef d'orchestre Nikolaj Znaider, en interprète convaincu, donne à entendre l'incroyable palette de sentiments et de couleurs de la partition. (Electre)

Le 24 octobre 2015, Valery Gergiev dirigeait l'un de ces derniers concerts en tant que directeur musical du LSO. Un grand moment de musique avec L'oiseau de feu de Stravinsky, l'une des oeuvres favorites du chef d'orchestre qui en donna une version ... démesurée ! Le troisième concerto pour piano de Bartok est également au programme avec Yefim Bronfman en soliste. (Electre)

En dehors de son groupe Indochine, la grande passion de Nicola Sirkis est de découvrir de nouveaux groupes, et là notamment des filles. Des filles qui sont en train de réinventer le rock, loin du business et des radios, sans plan de carrière ni sourires forcés, tout à l'énergie, au talent, et au culot. Menée par Hinds et Dreamwife, que certains auront déjà entendues en tout début d'après-midi sur la plus petite scène d'un festival d'été, cette compilation vous emmène à la rencontre de Honeyblood et son tombereau d'insultes énoncées d'une voix cristalline, des nouvelles riot grrrls Yassassin et Goat Girl, de Fazerdaze et son cool californien à mille lieues des plages d' Alerte à Malibu, de Gurr, speed et ironique à souhait. et puis No Vacation et Alvvays qui planent, PINS et Now, Now qui, comme toutes les jeunes filles, rêvent du moment où elles vivront en liberté, alors que Teen accroche sans même essayer les accents culottés de Blondie.

Démonstration exigeante de la légèreté de l'être, Thibaud Vanhooland, alias Voyou, porte un regard bienveillant sur son époque et choisit de mettre la compassion et l'amitié au coeur de sa musique. Avec des mots simples et poétiques et une complète absence de cynisme, il nous raconte sur son premier album des histoires d'aujourd'hui, des histoires d'amour et d'ennui, d'ailleurs et d'ici. Sa musique oscillant entre chanson naturaliste et électro chaloupée, allie la sympathique nonchalance d'un Mac DeMarco à la bienveillance d'un Souchon. Elle impressionne par sa liberté et sa richesse résonnant comme une formidable promesse pop. Nul doute que Voyou saura la tenir. (Electre)

Entre 2008 et 2015, Valery Gergiev a enregistré en concert l'intégrale des symphonies de Rachmaninov à la tête du London Symphony Orchestra. Avec les symphonies, le programme contient les magiques Danses symphoniques, chefs-d'oeuvre de 1940, complétées par deux poèmes symphoniques de Mily Balakirev, Tamara et Russia qui font écho à la musique de Rachmaninov. Ce cycle exceptionnel nous est proposé aujourd'hui dans un coffret de 3 SACD et un Blu-ray audio. (Electre)

Pour poursuivre à la tête du London Symphony Orchestra le cycle Mendelssohn engagé par ses soins, John Elliot Gardiner a choisi la "symphonie cantate" intitulée Lobesang, une oeuvre proche au coeur du compositeur, empreinte de grandeur, de solennité et de religiosité, sans doute son oeuvre la plus intense. Pour John Elliot Gardiner, c'est sa première interprétation de cette oeuvre, et la présence du LSO, du Monteverdi Choir et de trois talentueux solistes lui permet d'en donner une lecture profonde, sereine, intense, à la hauteur de la volonté du compositeur. (Electre)