Sur son premier long format sorti en 2011, il mettait un terme à beaucoup de choses : la fin de ses études, la fin d'une relation sérieuse, la fin d'un temps à Los Angeles (où il a grandi). C'est donc sans surprise que cet album - et sa signature sur Merge Records - soit le signe de nouveaux départs. Il a déménagé à San Francisco, a beaucoup tourné avec Ty Segall ainsi qu'avec son propre groupe. A quelques exceptions près, Mikal Cronin joue de tous les instruments. (Electre)

Sur ce huitième album du groupe de rock alternatif américain, on retrouve Anna Waronker (That Dog), Geré Fennelly, Buzz Osborne (Melvins) et Josh Klinghoffer. (Electre)

Comme sur son premier album éponyme en 2011 et sur MCII en 2013, Mikal Cronin a arrangé et a quasiment joué de tous les instruments sur l'album, y compris d'un tzoura (un instrument traditionnel grec à cordes, qu'il avait découvert et ensuite acheté à Athènes lors d'une tournée). On note également la présence de cuivres : cor, saxophone, trompette. Ecrit et enregistré en 2014, entre différentes tournées, MCIII se voit clairement divisé en deux parties. Sur la face A, un tsunami de morceaux indéniablement pop. Sur la face B, un mini-album concept récit de son "passage à l'âge adulte" : après avoir quitté la Californie pour étudier dans le Nord-Ouest du pays, le natif de Laguna Beach s'est retrouvé seul et à la dérive : "c'est un moment crucial dans ma vie, qui a changé les choses, en l'espace de quelques mois" raconte-t-il, "et c'est ce qui m'a remis sur la voie de ce que je fais aujourd'hui". (Electre)

Mikal Cronin annonce son quatrième album et pousse sa power pop vers des territoires plus sombres. C'est après quelques années difficiles remplies de tournées, de séparations et d'angoisse de la page blanche qu'il s'est décidé à changer d'air et de méthode. Pour trouver l'inspiration, il s'est isolé pendant un mois dans les montagnes au sud de la Californie, où il a composé l'album. Influencé par la nature omniprésente autour de lui, il a mis l'accent sur les sons organiques tout au long de l'album. (Electre)

Quatrième album - et premier chez Merge - de l'Américaine Mackenzie Scott, alias Torres, Silver tongue reste ancré dans le monde qu'elle s'est créé avec ses disques précédents. Malgré des tonalités plus sombres, sa voix est fervente, ses textes émouvants et intransigeants, s'inspirant à la fois du divin et du quotidien.

Depuis la sortie de son premier album, Policy en 2015, Will Butler a parcouru le monde, à la fois en solo ou en tant que membre d'Arcade Fire, a sorti son album live Friday night, a enregistré et sorti l'album Everything now d'Arcade Fire, a obtenu son diplôme de politique publique à Harvard, a visité des mairies pour discuter des questions locales (la réforme pénitentiaire, le congé maladie payé par les municipalités, le droit de vote), et a passé du temps à élever ses trois enfants. Il a également trouvé le temps et l'inspiration d'écrire et d'enregistrer cet album. Si son premier essai était un recueil d'histoires courtes alors celui-ci tient plus du roman, triste, drôle, épique. Il s'interroge sur sa place dans l'histoire américaine.

La jeune songwriter revient avec une collection de morceaux s'apparentant à des pastilles sonores, des pièces uniques aux sonorités synthétiques rappelant les glorieuses heures de Merge Records.

Ce septième album est la première collaboration en studio de la formation originale depuis Home for orphans paru en 2005 et réédité en 2020 par Merge. Cette réédition a posé les bases de la réunification du groupe. Alors que la formation actuelle de Reigning Sound est basée à New York, une ville fortement touchée par la Covid-19, le chanteur et guitariste Greg Cartwright a pris la décision de produire ce disque à Memphis avec ses anciens musiciens.

Cette anthologie constitue un parfait tour d'horizon des vingt-deux ans de carrière de ce groupe néo-zélandais ayant influencé nombre d'indie rockers depuis les années 1990, de Pavement à Yo La Tengo en passant par Superchunk.