A partir de témoignages et de récits ethnographiques, l'auteur s'interroge : Le squat est-il le produit de la spéculation immobilière et des insuffisances du droit au logement, constitue-t-il un refuge, un domicile et un espace de solidarités, ses occupants sont-ils capables de mobiliser des compétences relationnelles, cognitives et urbaines ?

La compétitivité est devenu un terme qui s'applique également aux territoires et aux Etats, et plus seulement aux entreprises. L'auteur fait le point sur la mondialisation et sur les espaces productifs et dénonce une vision standarisée, marchande et élitiste du monde engendrée par les nouveaux critères de l'efficacité productive.

A partir d'une enquête menée dans des hypermarchés en France et aux Etats-Unis, cet ouvrage montre que la précarité, loin de se réduire à un état objectif, se situe à la rencontre d'une trajectoire et de conditions de travail et d'emploi. Ainsi, les travailleurs accordent-ils une part de plus en plus importante à l'articulation des temps de vie, particulièrement ceux de la vie privée.

L'ouvrage porte sur les causes de la non-reconnaissance des professionnels de la culture et sur les difficultés de l'action culturelle à trouver un espace professionnel propre. ©Electre 2023

Un essai qui décrit et analyse la dimension sociopolitique de ce que la psychologue nomme le "système torturant". Décrypte les enjeux de pouvoir et d'emprise de la torture, ainsi que ses effets, à la fois sur ceux qui la pratiquent et sur ceux qui la subissent. Electre 2014

Enquêtant sur les milieux professionnels de la gériatrie publique et de la restauration collective privée, l'auteure montre que les organisations actuelles se caractérisent par le déni des limites et par la normalisation d'un idéal au travail. Se crée ainsi une tension entre idéal et possible, entre travail idéal et travail réel.

L'auteur interroge l'appareil punitif scolaire à la lumière du genre et démontre le rôle pervers des sanctions dans la construction de l'identité masculine au collège. 80 % des élèves punis au collège sont des garçons. Selon S. Ayral, les punitions consacrent les garçons dans une identité masculine caricaturale, renforçant les conduites qu'elles prétendent corriger.