Les Maoris de Nouvelle-Zélande désignent les trésors de leurs peuples par le nom de "Taonga". Pour toutes les communautés d'Océanie, masques rituels, parures de fêtes, tatouages des corps, crânes modelés et objets du quotidien sont des trésors qui portent en eux la force (mana) des dieux et des ancêtres.

A l'occasion de la présentation d'oeuvres d'arts premiers au Louvres, la revue Dada s'attache à ce nouveau regard porté sur ces objets traduisant les rites sociaux et religieux de civilisations auxquelles ils appartiennent. Il y a dix ans, Jacques Kerchache, spécialiste des arts d'Afrique, d'Asie et des Amériques, écrivait un manifeste " pour que les chefs-d'oeuvre du monde entier naissent libres et égaux ". Dada s'inscrit dans cette optique, en ne négligeant pas de souligner le lien existant souvent entre regard esthétique et rapport de pouvoir (colonisation, exploitation des richesses...). De nombreux artistes, poètes, ethnologues sont évoqués au fil des pages. Des jeux heureux mélangent sculptures contemporaines et arts premiers ; des jeux malheureux lient différents objets à un seul sens (maternité, justice...)qu'on est censé trouver, comme si la lecture d'une oeuvre était unique. Une carte d'Afrique permettant de localiser les différentes provenances aurait par ailleurs été la bienvenue... La troisième partie, selon le principe de la revue, propose des activités créatrices " à la manière de..."

A. Renoir a très tôt manifesté ses talents de dessinateur, allant jusqu'à reproduire des oeuvres du Louvre, Rubens, Boucher et Fragonard. Sa notoriété se développe grâce au spectacle de la vie quotidienne peint dans ses tableaux.

Cent cinquante pièces d'argenterie et meubles en argent (miroirs, lustres, torchères...) issues des cours européennes de l'époque de Louis XIV. Elles recréent l'ambiance fastueuse des "soirées d'appartement" que donnait le roi trois fois par semaine.

La première partie du règne de Louis XIV, de la Fronde à la paix de Nimègue (1648-1678) voit s'affirmer la puissance et l'autorité incontesté du jeune Roi-Soleil. Dans la seconde moitié, il domine l'Europe par sa puissance militaire, le faste de sa cour et le génie de ses artistes et tient tête sur tous les fronts, tâchant de dissimuler les faiblesses d'une fragile grandeur.

De 1150 et 1250, les régions de la France du Nord et de la Meuse connaissent une intense activité culturelle et intellectuelle, favorisée par une intense circulation entre la Flandre et la Champagne, qui entraîne un essor artistique fécond et l'émergence d'un style nouveau, appelé style 1200. Quelques cent soixante pièces sont réunies pour cette exposition : orfèvrerie, sceaux, statues, etc.

Description et analyse de la victoire de Samothrace, statue haute de 3,28 m. La statue représente la notion de victoire, que les Grecs associaient à la déesse Niké.

Après avoir retracé l'histoire tourmentée du lieu, l'auteur démonte successivement tous les mécanismes qui ont permis la construction du musée, en mettant en lumière les évolutions, les difficultés et les crises qui jalonnèrent le chantier.

Catalogue de l'exposition rétrospective consacrée au peintre nabi suisse F. Vallotton (1865-1925). Cet artiste de l'étrange, au dessin précis et aux couleurs raffinées, s'est intéressé à une gamme étendue de sujets (portrait, nu féminin, vues urbaines, paysages...) et s'est distingué par l'étendue du champ de sa création (peinture, gravure sur bois, illustration...).

Analyse de 33 peintures illustrant la dimension sensuelle de l'oeuvre de F. Vallotton. A l'occasion de la rétrospective du peintre au Grand Palais, à Paris.

Présentation de l'oeuvre de Giovanni Battista Cima dit Cima da Conegliano, qui au tournant des XVe et XVIe siècles a apporté de nombreuses innovations stylistique aux motifs traditionnels de l'art sacré.

Présentation des appartements historiques, des collections et du parc du palais de Compiègne, rénové par Napoléon Ier et devenu résidence impériale sous Napoléon III.

L'artiste danois Jens Ferdinand Willumsen demeure méconnu en France bien qu'il y ait effectué de nombreux séjours et qu'il ait côtoyé Paul Sérusier, Maurice Denis, Van Gogh et Gauguin. Il s'intéresse à la peinture, à la sculpture, à la photo ou à la céramique et évoluera du naturalisme au symbolisme jusqu'à l'expressionnisme. L'exposition traite de l'ensemble de ses techniques et de son oeuvre.

Catalogue réunissant plus de 250 oeuvres polynésiennes provenant des grands musées européens : images divines, ornements d'ivoire, parures de plumes, textiles décorés, etc. Avec des explications sur le rôle de ces objets dans la vie culturelle et religieuse des Polynésiens et des informations sur l'histoire des collections.

Appuyées sur de nombreux documents, une étude historique et une étude stylistique situent Les Nymphéas dans le travail du peintre et dans l'art du XXe siècle. Les huit panneaux des Nymphéas sont intégralement reproduits sur des pages se dépliant.

Une découverte de l'univers du peintre de manière ludique. Au fil des pages, les jeunes lecteurs retrouvent Pictor, le petit personnage et une série de jeux sur les oeuvres et la vie de l'artiste.

Panorama de l'art à travers une sélection d'oeuvres parmi les collections des musées français. Peintures, sculptures ou objets de la vie quotidienne sont présentés. Chaque oeuvre est reproduite sur la page de gauche dans son intégralité. Sur la page de droite, des commentaires permettent d'apprécier l'objet à travers son histoire et son origine géographique.

A l'occasion d'une exposition présentée au Grand Palais, à Paris, d'avril à juin 2008, J.-L. Pradel, critique d'art, invite à la découverte d'un mouvement artistique, à travers la présentation d'artistes venus de tous les horizons culturels, et de leurs oeuvres, qui en détournant l'image, en révèlent les sens inattendus, dans une dimension souvent politique.

Le jeune lecteur se promène dans les collections grecque du musée du Louvre et découvrent comment étaient représentés les athlètes, les sports pratiqués à l'époque et les compétitions.