La référence post rock britannique n'est plus à présenter. Depuis 1995, ces Ecossais nous régalent de maelstroms instrumentaux, naviguant entre pop électrique poignante et violence sonique. Non content d'avoir façonné une discographie exceptionnelle, acclamée de toutes parts, le groupe a collaboré à de nombreux projets, comme la BO du film Zidane, un portrait du XXIe siècle. Aujourd'hui ils mettent leur talent au service des Revenants, la série originale de Canal+. La musique envoûtante et angoissante de Mogwai épouse à merveille l'ambiance lourde de l'histoire.

Enregistré à l'été 2013 dans le mythique studio Castle Of Doom, cet opus marque la phase la plus récente dans l'oeuvre de plus en plus conséquente de Mogwai, construite à force de prestations scéniques irréprochables et d'une discographie prolifique. Passé maître dans la création de véritables dédales sonores, le groupe poursuit son évolution vers un son plus délié, déjà initiée avec son septième album, Hardcore will never die but you will. aulé par Paul Savage, producteur et ingénieur ayant notamment contribué à deux de leurs précédents albums, Mogwai multiplie les collages de textures colorées, en leur superposant des beats de plus en plus électroniques. Ce tableau sonore est complété par les guitares sur lesquelles Mogwai a bâti sa réputation, même si elles sont cette fois moins ouvertement agressives.

Depuis 1995, Mogwai est l'histoire d'un succès unique et rebelle, pionnier du post-rock de Glasgow. Every country's sun comporte deux décennies de sonorités caractéristiques et variées des écossais - l'imposante intensité, l'introspection bucolique, le rock synthétique minimaliste, le volume explosif - et les distille, magnifiquement, en 56 minutes concises d'élégance gracieuse, de trance-rock aux allures d'hymnes et d'euphorie transcendantale. Produit par la sommité du rock psyché, Dave Fridmann, ce paysage sonore construit à partir de fondations nues, part d'un spectre scintillant de rock synthétique pour ériger un ambitieux obélisque, dressé vers le ciel, de rock solide et distordu. (Electre)

Enregistré a Brooklyn en 2009 ce premier album live du groupe est un complément parfait aux chefs-d'oeuvre studio que sont Young team et Mr Beast.

La formation post-rock mythique de Glasgow est de retour avec son 10ème album studio via Rock Action Records. Il a été enregistré au début de l'année 2020 avec le producteur Dave Fridmann (Mercury Rev, The Flaming Lips) et comporte des contributions d'Atticus Ross et de Colin Stetson. Il est rare d'entendre un groupe qui existe depuis aussi longtemps et qui a déjà sorti autant d'albums et qui n'a toujours pas connu de déceptions ou de faux-pas créatifs. Ce 10ème album n'y fait pas exception. C'est un disque de très peu de mots et c'est à vous d'en trouver le sens. Vous savez peut-être à quoi vous attendre, mais vous n'aurez jamais le même résultat. ? la fois transcendant et surprenant, As the love continues montre que Mogwai offre toujours des moments d'évasion, en fournissant la bande son de n'importe quel film que vous réalisez dans votre tête.

Le label Rock Action Records fait paraître la bande originale de la série Zero Zero Zero réalisée par Mogwai. [...] La série Zero Zero Zero est disponible sur Sky, Canal + ou Amazon Prime ; il s'agit d'une immersion dans les arcanes du marché mondial de la cocaïne, depuis sa naissance, jusqu'à la livraison finale sur les lieux de consommation...

Les écossais secouent la scène post-rock depuis les années 90 ! Huit albums studios plus tard, le groupe, redevenu un quartet après le départ de John Cummings, n'a pas perdu de sa fibre créative et revient avec la bande originale composée pour le film Atomic : living in dread and promise, un documentaire de Mark Cousin, acclamé par la critique pour son regard perçant sur l'usage du nucléaire dans notre société. Ce n'est pourtant pas la première fois que le groupe se frotte à la composition d'une bande originale. La bande de Stuart Braithwaite avait déjà été remarquée dans ce domaine notamment pour la musique de Zidane : un portrait du 21e siècle (2006) et de la série Les Revenants (2013). Pour la création de cet album, qu'ils considèrent comme le projet le plus intense et gratifiant qu'ils aient mené jusqu'ici, ils se sont notamment rendu à Hiroshima pour s'imprégner des désastres pouvant être provoqués par l'énergie nucléaire et les faire ressentir au public.