Réalisateur, producteur, distributeur, tels sont les métiers de Luc Besson. Comme le souligne l'auteur, sa philosophie du cinéma en fait à la fois un symbole et un paradoxe dans le système cinématographique français, mais atteste d'un parcours professionnel unique et romanesque.

Si le jazz n'a pas eu la place qu'il méritait dans le cinéma, il a cependant influencé une manière de faire du cinéma : telle est la thèse de ce recueil d'entretiens de cinéastes, de Jean Rouch à Claire Denis, de Jacques Rozier à Jean-François Stévenin.

L'auteur retrace l'histoire de Louis Verneuil, qui fut dans les années 1930 l'un des rois du Boulevard, aussi souvent à l'affiche que Sacha Guitry, l'un des champions avec Marcel Pagnol du théâtre filmé.

Un conférencier raconte sa vie de bavard impénitent, qui parle partout, de tout et tout le temps, dans son sommeil ou à la ville. Suivi d'une introduction ludique à la philosophie, dans laquelle Sophie, qui a pris en grippe Socrate le misogyne défendu par Pierre, avocat de Platon, est séduite par son opposant.

D'après les auteurs, les programmes de télévision ne seraient plus qu'un alibi commercial pour pouvoir vendre. La télévision agirait comme un narcotique au service de la société de consommation. L'ouvrage s'interroge sur les moyens de concevoir une télévision différente et sur le rôle d'Arte dans les rapports entre cinéma et télévision.

A travers des exemples comme Sarabande, de Bergman, l'auteure se demande si le cinéma a encore un rôle à jouer ou s'il n'est plus qu'un écran comme les autres, s'il peut encore transmettre du sens sans être réduit au seul divertissement, c'est-à-dire à la fuite, s'il y a encore une place pour le grand art, celui qui indique la piste d'un sens éternel et toujours renouvelé.

L'auteur présente dans cet ouvrage une pièce de théâtre consacrée à Sacha Guitry qu'il interprétera à partir du 27 février 2006 au Théâtre des Mathurins. (Livres hebdo : livres du mois, 3, 2006)

Henri Colpi retrace l'évolution du langage cinématographique à travers ses techniques, du muet à la révolution du parlant, du cinéma moderne aux récentes techniques de montage numérique et virtuel. Il insiste sur la complémentarité essentielle du metteur en scène avec son monteur, collaboration qui peut durer sur plusieurs années.

4ème de couv. : "Après Gustav Mahler (La Symphonie de Vienne), Sacha Guitry (Sacha le magnifique), Edmond Rostand (Cyrano), c'est maintenant Marcel Pagnol que Francis Huster célèbre en nous livrant son carnet de mise en scène contenant ses notes les plus intimes prises au cours des répétitions de César, Fanny, Marius, son adaptation de la célèbre trilogie marseillaise au Théâtre Antoine. Tour à tour rigide ou tendre, caustique ou bon enfant, rageur ou délicat, drôle ou bouleversant, étonnant ou moqueur, débridé ou rigoureux, méchant ou passionné, ce texte sulfureux dresse le portrait d'un Marcel Pagnol en véritable Poquelin de Marseille, qui ne manque pas de surprendre par son audace et son impudeur. « Il y a là une véritable redécouverte d'un Pagnol débouillabaissé ! » "