Premier disciple de saint Benoît à être nommé dans les Dialogues de Grégoire le Grand, Maur sert ici à illustrer par l'exemple plutôt que par des principes abstraits les vertus monastiques que Benoît a inculquées. Alors que la règle bénédictine se répandait dans l'empire carolingien au ixe siècle, Maur réapparaît, cette fois comme l'apôtre du monachisme bénédictin au nord des Alpes. L'abbaye de Glanfeuil le revendiquait comme son fondateur, d'où l'existence d'une Vie - censée être copiée à partir d'un document ancien - et d'un petit livre de ses miracles, qui étendirent la dévotion à saint Maur dans toute la France et au-delà. Pour les moines médiévaux, Maur fut comme l'exemple parfait de la tradition de leur saint fondateur, Benoît de Nursie. Ces deux documents, pour la première fois traduits en français, sont commentés et présentés ici dans leur contexte historique par John B. Wickstrom, professeur émérite d'histoire médiévale à Kalamazoo College (Michigan).

Présentation et réflexion sur les paraboles évangéliques afin de les appliquer dans la vie quotidienne à travers un parcours spirituel.

Moines de Solesmes Introd. choix; ordonnance des textes index; tables

Le présent ouvrage rassemble les articles scientifiques de dom Jacques-Marie Guilmard sur l'histoire du chant grégorien, publiés dans diverses revues. Y sont abordés, entre autres, le répertoire de la messe grégorienne, de l'office séculier et de l'office bénédictin en chant grégorien ; les rapports entre les répertoires vieux-romain et grégorien, l'origine du « sacramentaire gélasien », l'origine de la fête du 1er janvier et des fêtes mariales en Occident etc. Dom Jacques-Marie Guilmard est né en 1945. Entré à l'abbaye de Solesmes en 1973, il y prononce ses vœux monastiques en 1975 et 1978, et y est ordonné prêtre en 1982. Longtemps chantre, il fait partie de l'Atelier de Paléographie musicale, et a enseigné le chant grégorien dans son abbaye.