Cet album décrit, avec justesse et humour, le climat suscité par cet événement exceptionnel que constitue une naissance. Il dépeint par la même occasion des scènes de la vie hospitalière.

Que fait Nours sur la terrasse ? Il ne fait rien, il rêve. Moi, je vais montrer le soleil à mes doigts de pieds... Au fait, Nours, tu sais faire une bulle avec la bouche ? Et un petit lapin avec tes doigts ?... Ne boude pas, Nours. Tu sais bouger les oreilles, et moi non... En tout cas, pour ne rien faire, on est doués tous les deux !

Un jour, Mon Ange découvre plusieurs étoiles noircies. Qui peut bien avoir commis cette infâmie ? Mon Ange se cache et épie... Apparaît bientôt un diablotin. Aah ! C'est donc toi, coquin, l'auteur de ce noir dessein !

Cet album fait se rencontrer deux héros hors normes : Edith une souris trop petite et Armand un souriceau trop grand. Un récit aux illustrations amusantes qui montre que même si on n'est pas vraiment comme tout le monde, on peut être parfaitement heureux.

Pourquoi suis-je une vache en Afrique ? rumine sans cesse Carmen. Quittant son troupeau, elle tâche de trouver le bonheur auprès des girafes, des éléphants... jusqu'au jour où Pablo, le taureau, la sauve de la gueule du lion. Peinte aux crayons gras, cette histoire humoristique se déroule dans la savane africaine lumineuse et gaie.

Suite des Oreilles en pointe et de J'aime pas mourir. Marqué par les épreuves, Raymond tombe si gravement malade qu'on le met à l'hôpital. Les chapitres se suivent comme ses poussées de fièvre : tantôt il se souvient, tantôt il fait le point, souvent il rêve et imagine une autre vie, entre des parents aimants, où il serait intelligent et apprécié. Mais ce rêve dérape dans le cauchemar. Son seul espoir semble être la mort, attirante et paisible. Dans ce roman moins brutalement saisissant que les premiers, le désespoir est plus fort encore. Une écriture admirable, simple , émotive donne à ce dernier épisode de la trilogie un ton que l'on n'est pas près d'oublier. (d'après Revue des livres pour enfants)

Eté 1963, dans le Michigan, quinze jours avant le fameux discours de Martin Luther King : "J'ai fait un rêve..." La ségrégation fait rage, et une famille noire décide d'emmener dans le Sud, chez la grand-mère, leur fils aîné, un gars difficile, en train de "mal tourner". Là il apprendra à vivre, car la vie y est difficile pour les noirs. Ce long voyage à travers plusieurs états, avec sandwiches et bagages, à bord de leur pittoreque voiture, équipée d'un électrophone, est pris comme une partie de plaisir par toute la famille. Pourtant, dans le Sud, l'atmosphère est électrique. Les noirs protestent contre ces différences entre les blancs et eux, tandis que les blancs racistes posent des bombes jusque dans les églises noires... (ALC)

Un exercice de style brillant, drôle et féroce que cette "sottie" en forme d'atelier d'écriture. L'auteur s'amuse -et règle sans doute pas mal de comptes- en racontant une visite d'écrivain dans un collège. Celui-ci ne repartira pas du collège : un destin annoncé à travers le point de vue d'une vingtaine de collégiens, qui s'expriment tour à tour en autant de chapitres, chacun dans son style et avec ses préoccupations. Cela permet une variation stylistique amusante, une vision des diverses personnalités, et la montée d'un véritable suspense, en proposant une lecture au second degré qui rend acceptable l'horreur de l'histoire. Plus pour les adultes "du métier" que pour les enfants. (d'après Rev.Livres pour enf.)

Lou qui a perdu sa grand-mère décide de lui écrire pour lui raconter son année. Chaque jour, pendant une semaine, elle écrit une lettre dans laquelle elle parle de ses petits et grands malheurs du quotidien : ennuis de santé, disputes avec ses amis et aussi des moments où elle a été désagréable avec cette grand-mère. La dernière lettre ouvre une porte vers la lumière. Un roman bien écrit avec de jolies illustrations en noir et blanc en rapport avec le texte, et d'une lecture facile. La compréhension des sentiments de Lou (culpabilité, rire au lieu des larmes au cimetière, ...) demandera l'assistance d'un adulte. (www.critiques-lirejeunesse.com)

Le petit Jamie vit un grave traumatisme, réveillé en sursaut par son beau-père qui lance avec violence sa demi-soeur comme un ballon à travers la chambre. Sa mère réceptionne le bébé à temps et c'est le départ en pleine nuit dans un calme glacial et irrévocable. Comment vivre avec cette image? Sa mère tente de lui redonner confiance, mais le traumatisme revient, jusqu'à ce qu'un affrontement avec le beau-père le libère de ce poids atroce. Aux phrases hachées du début, succèdent des phrases plus épanouies, comme la promesse de jours meilleurs, même s'ils ne seront sûrement pas faciles. (Revue des livres pour enfants)

Mousse, le souriceau turbulent, s'échappe de la maison pour une bien étonnante exploration qui le mènera chez la grande méchante sorcière Malvina... Un texte court face à des illustrations où la démesure des contrastes domine : grand et petit, ombre et lumière, vigueur des couleurs dans les dominantes noir, rouge et violet.

Olivier raffole des bateaux et passe son temps à se promener sur le port. Jusqu'au jour où, voulant visiter un navire en cachette, le voilà embarqué pour une destination inconnue ! Découvert, il va faire connaissance avec la vie à bord. Mais voilà qu'une tempête s'annonce...

Verdurette la grenouille quitte sa mare et s'en va par le vaste monde chercher le prince charmant qui, d'un baiser, la transformera en princesse... mais sa quête reste sans réponse.

Au coin tranquille, c'est le nom du petit restaurant que tient la mère de Franck et de Burkie, dans un quartier de Berlin-Est où la guerre a laissé ses marques. Dans la vie de Franck, il y a les escapades dans les ruines avec son copain Peter, qui l'oblige à voler des cigarettes pour faire partie de son club secret, il y a les bons petits plats de tante Lucie, il y a les souvenirs qu'il s'invente de son père disparu, et il a surtout Burkie, son idole, son allié, son aîné. Celui qui maîtrise un ballon de foot comme personne, celui qui tient tête aux adultes, qui rassure Franck et le pousse à se dépasser constamment. Leur alliance devient plus forte encore lorsque leur mère se remarie avec Willie, une brute et un un menteur qui a juste voulu réaliser une bonne affaire en épousant une propriétaire de restaurant. Tante Lucie a dû faire ses bagages, et les gifles pleuvent au Coin tranquille. Mais Burkie ne se laisse pas impressionner. Franck et lui feront bloc, jusqu'au bout, sauf si le destin en décide autrement.

Milly est en vacances avec son père, sa belle-mère " l'autre-là, la Britt ", sa demi-soeur Renate qui ne sera jamais comme une vraie soeur et qui raconte des horreurs toute la journée. Bref, Milly a plutôt envie des les abréger ces vacances, rien de passionnant en perspective. C'est d'ailleurs ce qu'elle va faire : son père l'accompagne à l'aéroport et elle rentre en Norvège. Car en Norvège elle retrouvera son oncle Léo, le frère jumeau de sa mère avec qui il fêtera ses trente ans la semaine prochaine. Léo qui rigole tout le temps, qui a une grande maison rouge, un vélo dégonflé et un hamac pour faire la sieste dans le grand jardin. En un mot : les vacances avec Léo c'est le paradis. C'est même mieux que ça depuis que Milly a rencontré Jo. Jo est un garçon singulier qui trimballe des animaux sur son porte-bagage et collectionne les piqûres de moustiques dans l'espoir de rentrer dans le Livre des Records. Un oncle rigolo, une maison de rêve et un garçon pas comme les autres, Milly a vraiment bien fait de changer de vacances...

Il n'y a pas de clown au cirque Théodule, au "célèbre et fabuleux cirque Théodule ". Pas de bêtes, non plus. Pas de joie. Seulement des monstres. De pauvres monstres morts dans leurs bocaux de formol et un pauvre monstre vivant derrière un rideau. Elle s'appelle Miranda et il paraît qu'elle est " la plus grosse dame du monde "... Elle souffle comme un boeuf au moindre mouvement, elle ne sort jamais, personne ne l'aime et si elle a besoin de longues plages de repos, les plages, les vraies, elle n'en a jamais vu la couleur. Alors Alex et sa grande soeur Claire s'interrogent : est-ce que quand on est la plus grosse dame du monde, on pleure les plus grosses larmes du monde ? Ils imaginent que Miranda doit avoir de temps en temps envie de se sauver. Et ils se disent que cette rencontre est providentielle. Parce que eux eussi, justement, dès qu'ils l'ont vue, ils ont eu envie de la sauver

Cinq histoires absolument incontournables tirées d'une des plus belles collectes au monde. L'Oiseau-de-feu raconte comment les trois fils du tsar partirent à la recherche de l'oiseau qui venait voler les pommes d'or du jardin de leur père. Seul le dernier, Ivan Tsarévitch, grâce à son fidèle loup gris, parviendra à mener à bien cette quête... Dans Le Songe, un père demande à ses deux fils de lui raconter leur dernier rêve. Le premier obéit, mais le second refuse au péril de sa vie. Les sept Siméon sont sept frères jumeaux et, à eux sept, ils sont vraiment invincibles. Mais le tsar ne veut pas garder à son service le dernier des Siméon, voleur de profession. Heureusement, ses conseillers le persuadent de n'en rien faire et les Siméon, à bord de leur vaisseau volant, s'en vont enlever la princesse dont rêve leur maître. Emelian le fainéant ne souhaite rien d'autre que dormir sur son poêle. S'il consent parfois à en descendre, c'est parce que ses frères lui ont promis un beau bonnet en fourrure et des bottes rouges. Et pourtant c'est lui qui détient la clef du bonheur. Vassilissa la très-belle n'est encore qu'une enfant lorsque sa mère meurt, lui confiant une poupée pour la protéger. Mais que peut faire une poupée contre une marâtre cruelle et la terrible Baba-Yaga, l'horrible sorcière qui vit au coeur de la forêt dans son isba perchée sur des pattes de poule ?

Dans les steppes d'Asie qui s'étendent sur le pourtour de la mer Caspienne vivent de nombreux peuples nomades. Depuis des siècles, ils se racontent des contes magnifiques. L'amitié y est le plus précieux des biens. Les contes de la mer Caspienne font également la part belle à la sagesse, celle de Jirenché-le-sage par exemple, dont on disait que "son esprit était aussi profond et infini que l'océan".