Zoé s'apprête à entrer au CP mais elle est très mûre pour son âge, sans doute parce que ses deux parents sont écrivains pour enfants. Elle connaît des mots compliqués, comme inextricable, supercherie et subterfuge, et elle est extralucide quant aux défauts des adultes de son entourage. Elle est très mûre pour son âge mais elle est gauchère. Du coup, elle tient bizarrement son stylo, se met de l'encre plein les doigts, et ne fait rien comme les autres. Elle sait aussi qu'on dit "gauche" pour dire maladroit. Et qu'à part elle le seul gaucher de la classe est un peu empoté... Serait-elle anormale ? Zoé s'interroge. Alors, un jour qu'elle s'est levée du pied gauche, après avoir mené son enquete et posé des questions à droite, à gauche, Zoé décide de devenir droitière... (Quatrième de couverture)

Pour percer les mystères de la forêt vosgienne, Tom et Georges se cachent en haut d'un mirador. Sous leurs yeux, dans la clairière, des cerfs, des chevreuils, des sangliers, des renards et même le rare chat sauvage se croisent sans se rencontrer.

Dans la veine du Métro méPAStro, voici 45 saynètes (46). Puisées dans la vie quotidienne, elles mettent en scène des commères qui fêtent l'an 2000, des agents de police et des arnarqueurs, des agriculteurs, commerçants, clients, présentateurs de télévision, professeurs, juges et avocats, plombiers, pêcheurs et chasseurs, sportifs, etc., sans oublier des personnages célèbres comme M. Jules Verne au Salon du livre, Ali Baba, don Quichotte, le Cid (en vers, forcément), Jean Valjean, Sherlock Holmes, Hamlet, d'Artagnan... et des gens comme Vouzémoâ. Mais attention ! Il y a une règle d'écriture : dans chaque saynète, les verbes suivent obligatoirement l'ordre alphabétique, à raison d'un verbe par lettre (sauf avoir et être). Comme dit Scopain de Molière qui s'y connaît en fourberies, ce n'est pas de l'art contempourien !

Après Bobo Dodo et Bobo Dodo vit sa vie, Bobo Dodo change de format, prend des couleurs... et c'est bien dommage car le grand format tend à le banaliser et retire le charme que représentait pour les petits le fait de posséder un livre au petit format épais "comme un livre de grands". Les aventures que le petit loir mène dans ce volume - "Bobo au musée" ; "Bobo en avion", "Bobo à la mer", etc. - relèvent moins du quotidien que dans les précédents titres. Un Bobo Dodo moins intismiste donc mais qui garde néanmoins l'intérêt de réunir des petites histoires courtes, au texte simple, que les parents auront plaisir à lire et qui réunissent à chaque fois les mêmes personnages auxquels les jeunes enfants pourront facilement s'identifier. (Revue des livres pour enfants).

Le père d'Anton est écrivain et il vient de commencer un nouveau livre. Comme tout écrivain, il aime en parler ; Anton le sait. Il est résigné, prêt à écouter une fois de plus ce qui se passe dans la tête de son père. Pourtant cette fois, Anton reçoit un choc. Le nouveau livre de son père est un effondrement, une trahison, une tragédie... Et cela ne fait que commencer.

Blanche est persuadée que si ses parents divorcent, c'est à cause d'elle. Il faut dire que la fillette est obsédée par les gestes à faire, les signes à respecter : ranger ses livres ou ses vêtements d'une certaine façon, répéter une phrase ou un mot un certain nombre de foi, ne pas marcher sur les lignes du trottoir... Si elle omet un geste, oublie un acte, ne respecte pas une règle, son environnement peut basculer, des événements terribles peuvent surgir, la preuve c'est que son père a quitté le domicile. Même si Blanche évite de parler de ses obsessions, son entourage se moque d'elle. C'est lorsqu'elle réalise que ses parents ne se réconcilieront pas, et qu'elle n'y est pour rien, que les relations familiales s'amélioreront, tant avec son frère, qu'avec sa mère et son père. Un récit attachant sur un sujet difficile, les troubles obsessionnels compulsifs. (ardep en Nord)

Parce qu'ils ont juré de s'aimer toute la vie, Grégoire offre à Gloria une bague avec une pierre bleue et Gloria donne à Grégoire une bague avec une pierre rouge. Mais un jour, Gloria trouve, abandonnée dans l'herbe du parc,la bague de Grégoire. Grégoire l'a-t-il perdue ? Grégoire l'a-t-il jetée ? Grégoire aime-t-il encore Gloria ? Et pourquoi est-il en retard à leur rendez-vous ? Gloria ne trouve pas de réponses à ses questions. Un livre pour les enfants qui aiment déjà lire tout seuls. (Quatrième de couverture)

Parce que son père est psychologiquement malade, Benjamin est interne dans un pensionnat, il n'a que onze ans et le règlement, l'uniforme, la loi du plus fort, les sévices sont autant de contraintes et de blessures. Instinctivement il se rapprocherait de Pierre le nouveau, un pauvre orphelin, souffre-douleur du collège, mais Benjamin craint les grands qui n'hésitent pas à frapper. Pour épargner se mère, l'enfant n'avoue jamais ses chagrins et ses angoisses, il endure en silence jusqu'au jour où il décide de réagir, de se défendre, d'attaquer même. Lorsque Pierre à son tour refuse l'humiliation et les injures, il est déjà trop tard, les souffrances accumulées sont telles qu'il n'a plus d'autres choix que de mettre fin à ses jours. Un très beau récit qui se situe dans les années soixante. Les sujets abordés sont extrêmement durs mais la langue particulièrement imagée, l'humour et la sensibilité du héros, ne manqueront pas de toucher les lecteurs, garçons et filles. A partir de la 4ème. (ardep en Nord)

Antonio est en vacances chez son adorable grand-mère, qui habite de l'autre côté de la terre. Mais Antonio rétrécit. " Tu as rapetissé de moitié depuis ton arrivée, dit Grand-mère. Ta maman te manque, voilà le problème ! Il est temps que tu rentres chez toi. "

Quand Petit-Mozart vena au monde, il avait les deux yeux ouverts Son père s'étonnit, le docteur aussi. Sa mère, la sage-femme et Nannerl la soeur du bébé, s'attendrissèrent. - Oh ! Qu'il est mignon ! disèrent-elles Mais Petit-Mozart se redressit dans le berceau. Il faisa un large sourire (il avait déjà deux dents) et il s'exclamit : - Tit-Mozart, il veut un piano ! C'était un bébé génial qui savait tout faire. Il connut Petit-Napoléon à la crèche et Petite-Marie-Antoinette au palais de Schönbrunn. Il fit des voyages extraordinaires et il affronta un ennemi terrible !!! Comme cette histoire palpitante est fausse (mais attention, la vérité brille au-delà de l'apparence !), le lecteur trouvera en prime : - des renseignements sur les conjugaisons agrammaticales, - et une biographie de Mozart, puisqu'il semble qu'il ait existé pour de bon. (Quatrième de couverture)

Tout a commencé lors du séjour en Angleterre avec la classe de troisième. Un soir qu'elle avait la permission d'une heure du matin, Pauline est sortie en boîte avec Kate, sa correspondante. C'est là qu'elle l'a vu pour la première fois. Elle a craqué, fondu, flashé, bref, elle est tombée raide amoureuse. C'est un vieux, il a vingt ans, un métier (cuisinier dans un restaurant de la City), une voiture (rouge). Il s'appelle Mark, et ce prénom devient soudain le plus beau du monde (avant, c'était Nicolas, pendant deux mois). Il est venu la voir en France pendant l'été. Pauline sait qu'il l'aime. Enfin, elle croit. Du moins, elle espère. Enfin, elle ne sait pas. Elle est versatile. Elle a la mémoire courte. Elle est à la fois triste et heureuse. Et ça l'épuise. Car à présent, Pauline est à Londres, dans l'appartement de Mark. Mais lui non. Il est à un match de foot. Un match très très important. Et Pauline se demande si elle est une fille très très importante. (Quatrième de couverture)

Emma pleure. Depuis des heurs. Elle piétine les fleurs. Papa est occupé, maman, elle; câline le bébé. Emma compte pour du beurre

Luna la chienne s'ennuie, elle voudrait un "bonzom" pour jouer avec elle. Alors elle choisit celui qui lui semble le plus gentil et l'emmène chez elle. Là, elle lui fabrique une maison en branches et lui apporte ses meilleurs os. Mais le "bonzom" n'a pas l'air content du tout...

Adeptes du langage négligé et de la bassesse de sentiments, branchés de la dernière tendance, ennemis de la nostalgie, ne posez vos yeux secs sur ce livre. Il vous parle d'un temps où les garçons ne faisaient ni l'amour ni la guerre, mais la cour aux jeunes filles et des services militaires de dix-huit mois, au bas mot. Pour Renaud, ce furent trente-six. Il avait devancé l'appel, pour fuir Béatrice au profil de statue et un chagrin d'amour. Au RIE 131 de Tourniers, en octobre 1962, donc, Renaud rencontre Louis Faulque, garçon extraordinaire, fascinant, véritable héros de roman d'aventures. Il arrive qu'une amitié console et distraie d'un amour. Hélas, Renaud ne se doute pas que découvrir Faulque, c'est retrouver Béatrice de plus belle. (Quatrième de couverture)

La sorcière a appris cent mille formules, mais n'a pas de jugeote, et la fée a une échelle magique, mais elle est un peu follette. C'est ainsi que la fée se retrouve transformée en poupée, et que la sorcière court après le petit garçon transformé en chat. Après ces courts contes, ces personnages et ceux qu'ils vont rencontrer voient leur chemins et leur destins se fuirent et se rejoindre, s'entrelacer. Un véritable chassé-croisé d'aventures qui mènent la Terre à la lune, à l'image du dessin magique (une échelle) où les lettres du mot ASTARAPACHA, disposées dans une grille de onze cases de côté, composent autant de formulettes différentes, mais qui s'imbriquent. "La magie n'est à la portée que de ceux qui n'y croient pas", dit le texte. Elle appartient sûrement aux artistes qui sav"ent raconter des histoires mélodieuses et étranges, et créer des images pour rêver. Les amoureux d'Elzbieta retrouveront un style poétique aux couleurs pastel estompées, et des réminiscences de héros déjà entrevus. Ils découvriront aussi des paysages fabuleux... à moins que ce ne soit des mirages. (Livres jeunes aujourd'hui)