Depuis son avènement triomphal sur le devant de la scène littéraire mondiale, le succès de Jhumpa Lahiri ne s'est jamais démenti : son premier recueil de nouvelles, L'Interprète des maladies, prix Pulitzer, a été traduit en plus de trente langues et son premier roman, Un nom pour un autre, a été plébiscité tant par le public que par la critique. Auréolé du prix Frank-O'Connor - récompense internationale la plus prestigieuse dans le domaine de la nouvelle, qui lui a été décernée à l'unanimité du jury -, Sur une terre étrangère s'est hissé dès sa sortie en tête des ventes du New York Times. Née à Londres de parents bengalis, Jhumpa Lahiri s'est établie à New York après avoir grandi sur la côte Est des États-Unis. Indienne, Anglaise, Américaine... " Je n'ai jamais su répondre à la question : ''D'où êtes-vous ?'' ", affirme l'écrivain - dont l'univers et l'itinéraire singuliers constituent une source d'inspiration d'une fécondité inépuisable. Exil et solitude, déracinement et assimilation, mystères de l'identité se trouvent à nouveau au cur des préoccupations des héros de son troisième livre. Alors que, dans L'Interprète des maladies, elle retraçait le parcours, souvent difficile, des premiers expatriés indiens en terre américaine, Jhumpa Lahiri choisit cette fois de s'attacher aux pas de leurs enfants. Avec un art du récit, une justesse de ton et une finesse psychologique incomparables, la nouvelliste décrit les affres de cette seconde génération de migrants, nourries de deux cultures mais en quête d'un monde perdu, confrontées en permanence au décalage entre deux civilisations et au regard de l'autre posé sur soi.

Les auteurs expliquent comment de grandes quantités d'aliments riches en molécules anticancéreuses parviennent à attaquer les cellules précancéreuses, les empêchant ainsi d'effectuer les mutations qui leur sont essentielles pour croître et envahir les tissus dans lesquels elles sont localisées.

Roman tonique et rêveur, où les mots délestés de toute pesanteur, nous entraîne dans un chassé-croisé amoureux plein de grâce et de gravité, un quadrille du coeur où trois soeurs, complices malgré elles, révèlent à un grand jeune homme dégingandé et lunaire le bonheur douloureux d'aimer et d'être aimé.

«Une sorte de vie» est un livre qu’il faut lire entre les lignes. Greene y parle de choses qu’il avait tenues secrètes jusqu’alors: les ambitions et les hasards qui l’ont conduit à devenir ce qu’il est, les circonstances de sa conversion au catholicisme, la «sorte de» désespoir qu’est devenue pour lui l’écriture… Et toutes ces gravités sont dessinées ou évoquées d’un trait si léger, souvent, que l’on pourrait croire à l’esquisse, si l’acuité et l’ironie n’étaient là pour tracer profondément le sillon. On retrouve la même retenue dans la tendresse voilée qui entoure l’image des parents, des premières amitiés, des premières amours. C’est un livre où tout est dit en dix mots mieux qu’en cent, où un dialogue, une anecdote ont la force de tout un chapitre chez d’autres. Parvenir à tant d’économie, grave et souriante à la fois, est la marque éblouissante du grand écrivain

Respectivement journaliste et photographe pour le journal La Dépêche, Maema et Lillith rencontrent un jeune garçon blessé, qui les mène dans une favela en pleine nature. Les corps atrocement mutilés d'un homme et d'une femme vidés de leur sang se trouvent sous une bâche. Maema et Lillith enquêtent alors au coeur de la misère sociale polynésienne. ©Electre 2022

C'est la rencontre d'une pauvre fille maltraitée, puis poussée dès son enfance à la prostitution, et d'un prince étranger vivant dans les quartiers les plus abjects de la ville pour se punir de son inconduite antérieure et passant son temps à aider les pauvres gens, à faire régner la justice et à punir les crimes.

Dans un roman plein d'émotion et de pudeur, l'auteur nous conte le passage d'une jeune fille à l'état de femme, en accord avec le cycle sans fin de la nature.

" Faites mon portrait. Il se modifiera pour remplir tous les vides ", écrivait Paul Eluard en 1922, après avoir rencontré Max Ernst. La biographie de Jean-Charles Gateau ne procède pas autrement, comblant patiemment presque tous les vides et dessinant, derrière la figure trop familière d'un des poètes les plus présents du vingtième siècle, le portrait d'un homme authentiquement contradictoire... Qu'Eluard ait été, plus publiquement, un ami inconstant et changeant, cela pouvait, jusqu'à la seconde guerre mondiale, relever de la liberté de penser et d'agir surréaliste. Mais l'arrogante violence avec laquelle il est passé sans vergogne de l'admiration à la haine, de la défense à l'accusation envers ceux-là mêmes, comme Tristan Tzara ou André Breton, qui avaient " libéré sa pensée ", ne laisse pas d'étonner. Mais c'est dans le domaine moral et politique qu'Eluard se révéla le plus ambigu... extr. : in le Monde, 23-08-1988

L'auteur, psychothérapeute, témoigne de son expérience du milieu d'adolescents et d'adultes affectivement pertrubés. Elle traite ce qui lui semble être la base de la souffrance exprimée ou refoulée : pertes, deuils, divorces, illusions envolées. Ouvrage écrit avec simplicité mais qui incite à la réflexion.

Réflexions sur la vieillesse un peu mélancoliques mais assez émouvantes.

Laure-Adélaïde est l'héroïne de cette adaptation romanesque d'un feuilleton télévisé. Autour d'elle, trois personnages, son frère, jeune aristocrate désabusé, Armand et Augustin, tous deux fils d boutiquiers qui furent les compagnons de ses jeux d'enfant. leur destin à tous quatre va se trouver profondément bouleversé par la Révolution de 1789. Un agréable divertissement qui tient en haleine.