Après $$Schlomo part en voyage$$, qui raconte les histoires des juifs en ex-Union soviétique, et $$Café Rome$$, qui raconte l'installation de ces mêmes juifs soviétiques dans les villes d'Europe, les écrivains nous content, dans ce troisième recueil des histoires d'exilés, d'écrivains et d'artistes paumés, personnages chagalliens, un pas par terre, un pas au ciel.

Le récit caustique des amours d'une mère, la narratrice, et de celles de son fils Richard. La mère comble le vide de sa vie avec Léon, un homme qu'elle n'aime pas. Richard, quant à lui, multiplie les conquêtes qui rencontrent toutes sa mère. Lorsque Léon tombe amoureux d'une autre, la mère est en proie à l'amertume.

Née en Allemagne de parents juifs polonais, Esther Orner a passé la guerre en Belgique. En 1950, à l'âge de treize ans, elle immigre en Israël. A partir de 1963, elle passe une vingtaine d'années en France. Depuis 1983, elle vit à nouveau à Tel-Aviv où elle enseigne la traduction à l'université Bar Han, et l'hébreu à des nouveaux immigrants. Elle a publié des récits dans «Les Cahiers du Nouveau Commerce». Pour ce premier roman, «Autobiographie de Personne», elle se penche sur les difficiles rapports mère-fille.

Un essai sur l'engouement pour le personnage d'Heidi depuis la fin du XIXe siècle en Suisse, au moment où le livre est publié pour la première fois. Il brosse une fresque sur une époque, une auteure et le mythe de la montagne.

L'auteur situe ses personnages dans les années intemporelles de la dictature militaire brésilienne. Au rythme des tambours afro-brésiliens, des amours folles, des fantômes de toutes sortes, le lecteur pénètre dans l'intimité du dictateur.