Médecin de formation, grand voyageur et agent secret, Somerset Maugham mit à profit ses diverses expériences pour en tirer la matière de son oeuvre d'écrivain. Raymond Chandler et George Orwell ont dit tout haut l'admiration qu'ils vouaient à ce formidable raconteur d'histoires. Ses très nombreuses nouvelles, en particulier, ont fait de lui l'un des auteurs les plus populaires de sa génération et lui ont valu le surnom de " Maupassant anglais ". Voici le premier d'une série de quatre livres regroupant, selon un plan établi par Maugham lui-même, l'intégralité de ces nouvelles. On y suit en voyeur les trajectoires d'individus en proie à un destin toujours fertile.

Pour entendre enfin sur ce débat de la procréation artificielle les premiers concernés : candidats et candidates au don, donneurs et donneuses, enfants issus de leur rencontre. 37 personnes témoignent, parents ou enfants, engagées dans des enfantements ou venues au monde avec l'aide d'une tierce personne (don de sperme, d'ovocyte, prêt d'utérus) : joie, douleur, solitude, stérilité, tabous.

Le détective Sam Adams se retrouve aux prises avec les mafias russe et corse, les mollahs iraniens et son ennemi juré, le magnat des affaires Adhemar Thibodeaux, cloué à vie dans un fauteuil roulant par Adams et devenu le nouveau maire de New York. Son désir de s'approprier le Carré noir de Malevitch l'obsède autant que le besoin de se venger de Sam. Sam va alors tirer profit de cette faiblesse...

Le 16 septembre 1959, le général de Gaulle, dans un discours télévisé, crée la stupeur en offrant aux Algériens le choix entre l'association avec la France ou la sécession. La volonté de la population musulmane, très largement majoritaire, l'emportera, tandis que les partisans de l'Algérie française crient à la trahison, ce qui marquera le début de l'affrontement. L'auteur analyse cet événement.

Le Supplice des week-ends est composé de courts articles de Robert Benchley parus dans la presse américaine dans la première moitié du XXe siècle. Ce sont tous des textes humoristiques placés sous le signe de l'absurde inspirés par des situations de la vie quotidienne et des paradoxes de l'existence moderne : des textes satiriques sur la vie sociale (les fausses politesses entre les gens, comment éviter le dimanche) et sur la vie d'entreprise, des pastiches (un interrogatoire de tribunal, un scénario pour une tragédie américaine) ou encore des textes qui tournent en dérision le langage de la finance et les prétentions de l'économie en tant que science. Tous ces articles restent très actuels. Dans un registre plus sérieux mais qui ne manque pas d'ironie, l'auteur réfléchit à la définition de l'humour. Il remet en question sa propre légitimité d'auteur sans éviter les pieds de nez. En découle une satire sur ces auteurs qui décrivent leurs processus créatifs. Grâce à l'humour et sur un ton pince-sans-rire, Robert Benchley n'épargne rien ni personne et ose dire tout haut ce qui se pense parfois tout bas.

Les Arméniens, peuple vieux de 25 siècles, vivent en majorité au-dehors de leur territoire : une diaspora formée par ceux qui ont fui le génocide de 1915 et leurs descendants. Ce peuple anéanti se relève aujourd'hui pour construire, sur son territoire ou dans un autre pays, un nouveau monde arménien.

Ce manuel de folklore français dont la rédaction a débuté dès 1935, repris ici, a profondément marqué tous les spécialistes des traditions populaires. Cette entreprise consista à regrouper en un corpus unique le résultat de ses propres recherches et les travaux effectués par ses prédecesseurs depuis la fin du XIXe siècle.

A la périphérie de Turin, le cadavre d'une roumaine déguisée en prostituée est découvert dans un fossé. L'enquête de la police piétine. Huit femmes ont vu ou entendu un fragment du crime auquel elles sont toutes mêlées d'une façon ou d'une autre.

Liza est audacieuse, autoritaire et belle : blonde platine, jean et blouson Perfecto. Elle a été une des plus célèbres chanteuses au monde. La drogue, l'alcool et les scandales appartiennent au passé, lui semble-t-il. Maintenant, dix jours avant son come-back après vingt ans d'absence, on veut la détruire. Entre Londres et New York, une course à la poursuite d'un fantôme dangereux. Premier roman.

Sur le chemin de l'Elysée, point de tapis rouge, plutôt des haies d'obstacles. Il faut se faire légitimer par les militants et désigner par son parti, établir une stratégie de campagne, élaborer son programme, trouver des sources de financement, courir meetings et marchés... Cette enquête passe également en revue les différents prétendants. Pour choisir son candidat en toute connaissance de cause.

Convoquant Gandhi, Zola, Victor Hugo ou Marguerite Yourcenar d'une part, un pape, des biologistes, le dalaï-lama, des imams et saint François d'Assise de l'autre, l'auteur lance le procès des courses de taureaux dans un très rude réquisitoire. Il démontre la nocivité d'un tel spectacle mais en même temps il évoque la beauté, la grâce des taureaux en liberté, et celles des chevaux.

Ce quatrième volet du cycle s'apparente plus à un roman d'espionnage. Inspiré d'un fait réel, l'infiltration des services secrets syriens par le Mossad israélien et la livraison par son agent, un Juif d'origine irakienne, d'informations stratégiques sur l'implantation des fortifications construites par les Soviétiques sur le plateau du Golan.

Ce troisième volet du cycle met en scène les mêmes personnages ou leurs descendants, une génération plus tard. L'intrigue commence ici en pleine Seconde Guerre mondiale, mais les événements se déroulent dans un espace-temps différent de celui que nous connaissons...

Caitlin, aveugle de naissance, se voit proposer par le professeur Kuroda une prothèse oculaire. Après l'opération, le dispositif ne fonctionne pas, la jeune Américaine ne percevant qu'un réseau de lignes brillantes formant le Web. Celui-ci s'éveille à la conscience et communique avec elle.

Depuis l'agression qu'il a subi dans le bus qu'il conduisait, Matteo s'enfonce dans la dépression. Un matin, il reçoit une lettre de Stoccareddo, son village natal, l'avertissant que sa tante Flora est en train de mourir. Il décide d'aller la voir une dernière fois en raison du tendre souvenir qu'il garde pour elle. Mais, une fois là-bas, il découvre que Flora n'est autre que sa mère...

Neuf nouvelles illustrant les vagabondages du désir, la nostalgie amoureuse et la difficulté des hommes à exprimer leurs émotions, dans l'Australie des années 1980.