En écrivant que ce livre, parfaitement documenté et qui fourmille d'anecdotes, est la première biographie du poète de Paris et de ses lieux mal famés, l'éditeur passe sous silence "Mon ami Carco" (1953) et quelques autres tentatives qui relèvent du témoignage biographique. Quoi qu'il en soit, l'ouvrage de Bedu propose "l'histoire d'un bohème de Paname, sur fond de mythologies (selon J.-L. Douin du "Monde des livres"), de l'auteur à scandale de "Jésus-la-Caille". Un bon complément à "Rendez-vous avec moi-même" (F. C., 1957).

L'histoire met en scène Robin qui est si nul en math que la maîtresse le menace d'appeler la télévision. Le dossier documentaire présente la population mondiale d'aujourd'hui et de demain et les migrations de la population. Enfin des tests apprennent à être imbattable sur la population mondiale. (Livres-Hebdo)

Partant du fait notoire que Proust était, dans la vie, un passionné, un fou de la photographie, Brassaï a découvert qu'elle avait une forte influence sur sa formation artistique et sur son art. La photographie est partout présente dans la Recherche. Elle joue souvent un rôle décisif dans les mille drames qui la composent : de la mésentente entre le duc et la duchesse de Guermantes révélée à propos de la photographie géante des monnaies de l'ordre de Rhodes, jusqu'à la photographie de Charlus qui suffit à mettre Morel en fuite. Allant plus loin, Brassaï découvre une relation entre la photographie et l'art même de Proust. Il voit dans sa technique narrative des changements de perspective, d'angle optique, des cadrages. Et surtout il rapproche la mémoire involontaire de l'image latente, telle qu'elle apparaît dans le bain du révélateur. Proust lui-même fait de la photographie une métaphore de la mémoire involontaire. C'est dans la photographie, née elle aussi du désir d'arrêter l'instant, pour le fixer à jamais dans une sorte d'éternité, que Proust a trouvé sa meilleure alliée.