Au large de l'Angola, à plus de 1 000 mètres de profondeur, l'exploitation du champ pétrolier de Girassol inaugure tout une série de premières mondiales.

Il existe dans les abysses une substance dont toute vie serait issue : c'est ce qu'affirme en 1868 le naturaliste britannique Thomas Huxley. Ce qu'il décrit comme un « protoplasme primordial blanchâtre » et qu'il baptise Bathybius suscite un débat aussi intense que bref.

L'appel d'offres de l'Ifremer pour la fabrication de ce robot d'exploration sous-marine a été remporté par la société française ECA Group. Les premières plongées sont prévues dans deux ans.

Tout au long de sa ceinture volcanique, l'océan cache des minerais très précieux, les sulfures polymétalliques massifs, dix fois plus riches que ceux extraits à terre. Feu vert à l'exploitation industrielle

A 2600 mètres de profondeur, au large des Açores, les chercheurs ont découvert des indices montrant que la vie se serait fabriquée dans les fournaises de l'océan, il y a 3,8 milliards d'années.

Dans les grands fonds marins gisent des millions de tonnes de minerais : or, cuivre, argent... Une véritable aubaine pour les industriels, qui relèvent aujourd'hui le défi de forer au-delà de 1 500 m de profondeur. Reste à contrôler l'impact sur l'environnement marin.

On croyait tout savoir des lieux extrêmes de la Terre, de son sommet le plus élevé à ses abysses les plus profonds. Mais voici que radars et satellites affinent les mesures, dévoilant ce qui était jusqu'ici invisible... et promettant bien d'autres surprises.

De tout temps, la conquête de l'océan profond - les fameux abysses qui s'étendent au-delà de 2 500 mètres de profondeur et couvrent plus de la moitié de la surface du globe - n'a cessé de frapper l'imagination. Pourtant, il faudra attendre le début du XIXe siècle pour que les premiers sondages systématiques donnent un contenu concret aux profondeurs abyssales.