La psychiatrie sombre, mais le pédopsychiatre Charles Pons et son équipe s’accrochent à une vision humaniste du soin, en rupture avec le "neuroscientisme" ambiant et la stigmatisation de la folie.

Une étude a été menée au sein de l’unité de soins intensifs et de réanimation pédiatrique des hôpitaux pédiatriques de Nice, centre hospitalier universitaire Lenval (06) de janvier à mars 2015 z Son objectif était de décrire les événements et les interventions pédopsychiatriques vécus par les jeunes patients z Sur les 181 personnes prises en charge au cours de la recherche, 63 répondaient aux critères d’inclusion.

Le dispositif d’une unité psychiatrique mobile offre une accessibilité aux soins au décours d’une hospitalisation à ceux qui, parfois sans demande spécifique de leur part, sont en souffrance psychique. A la lumière de la clinique de l’adolescent, lors d’une crise suicidaire, les auteurs nous amènent à porter un regard sur le fonctionnement de ces équipes, leurs interactions avec l’institution et ses professionnels, en termes de travail de liaison, mais aussi de symbolisation. Ils en profilent ainsi leur utilité.

Trois ans après l'apparition du Covid, la santé mentale de nombreux jeunes reste très fragile. Et la prescription de psychotropes, dont des antidépresseurs, a explosé. Un phénomène inquiétant, même si certains parents voient dans ces traitements des effets bénéfiques. Sommaire. Enfants sous médocs. "Les parents ont le pouvoir d'aider leur enfant". Du "dressage" à la prise en charge.